MORRIS Violette (1893 – 26 avril 1944) (inédit)
Cimetière du Pin (Calvados)
Vitesse, excès, émancipation, lesbienne, parisienne, sportive, débauche, luxure, Années Folles sont autant de mots qui, assemblés, évoquent une créature née de la gestation de nouveaux idéaux diffusés dans les années 10 par les mouvements féministes : la Garçonne. Cette femme nouvelle, moderne, s’émancipait des hommes, ne portait plus de corset, empruntait au vestiaire masculin ses pantalons confortables, fumait comme un homme, avait les cheveux courts et gominés. Telle était Violette Morris.
Athlète de haut niveau au physique imposant, elle collectionna un impressionnant palmarès de titres et de médailles notamment en lancer du poids et du disque, disciplines dont elle détint plusieurs records du monde. Outre l’athlétisme, elle se distingua également dans le football, le cyclisme, etc., et surtout dans la course automobile où elle fut, parmi ses victoires notables, capable de gagner le Bol d’Or en 1927 plantant là ses concurrents masculins. N’hésitant devant aucun sacrifice pour vaincre, elle alla jusqu’à pratiquer une mastectomie bilatérale afin de pouvoir mieux tenir le volant dans un cockpit, acte jugé contre nature.
Elle ne craignait pas davantage d’afficher sa bisexualité. Caractère bien trempé, Violette la
« scandaleuse », adepte de la provocation, était une figure du Tout-Paris.
 
Néanmoins, elle paya le prix fort pour ce que la société jugeait contraire aux bonnes mœurs : la Fédération féminine sportive de France lui ayant refusé le renouvellement de sa licence pour « mauvais exemple aux jeunes filles » : envolés les rêves de podiums pour les Jeux Olympiques de 1928. Deux ans plus tard, elle perdit le procès qu’elle intenta à la Fédération :  la loi de 1800, interdisant le port du pantalon aux femmes, encore en vigueur à l’époque, avait eu raison d’elle. À travers sa personnalité c’était bel et bien un procès contre la libération des mœurs qui s’était mis en place.
 
Mortifiée, dorénavant privée de stade, elle se fit plus discrète et se reconvertit dans des activités artistiques de music-hall.
Avec l’Occupation, commença sa légende noire que certains remettent en cause en invoquant le fait que son nom n’apparaisse pas clairement dans des documents attestant d’actes graves dont elle fut accusée. Il est vrai que, quitte à fricoter avec l’ennemi, la dame ne fit pas dans la demi-mesure.
Ne cachant pas sa sympathie pour l’occupant, ayant des relations dans la pègre, soupçonnée d’avoir été recrutée comme espionne pour le compte de l’Allemagne nazie, Helmut Knochen (1910-2003), chef du service de renseignements de la SS à Paris, fit appel à ses services. Chargée des interrogatoires des femmes résistantes pour la Gestapo de la rue Lauriston, puis responsable de secteur dans les organigrammes de la rue des Saussaies de 1942 à 1944, créatrice de contre-réseaux d’infiltration dans la Résistance, elle était aussi chargée de juguler les réseaux anglais du S.O.E. L’ensemble de son œuvre lui valut le surnom de « Hyène de la Gestapo » et d’être condamnée à mort par l’Intelligence Service ou le Bureau central de renseignement et d’action (BCRA). Après avoir échappé à plusieurs tentatives d’élimination, vint la bonne.  
 
Le 26 avril 1944, au volant de sa traction-avant, Violette quitta Beuzeville en direction de Paris. Avec elle, le charcutier Bailleul, collaborateur notoire de Beuzeville, sa femme, deux de leurs enfants et leur gendre. Leur fille, pour cause de manque de place confortable dans la voiture, avait préféré prendre le train.
Pendant ce temps, en embuscade aux environs de Lieurey (Eure), des membres du maquis Surcouf, mouvement de la Résistance normande, attendaient.  Dès qu'elle fut à portée,  la voiture fut copieusement mitraillée. Tous les passagers étaient  morts criblés de balles, sauf Violette qui jaillit par sa portière, un revolver au poing. Une rafale de balles et elle s'écroula.
Mais, ce jour-là, qui visait vraiment le maquis Surcouf ? Violette Morris ou le charcutier Bailleul ?
Pendant longtemps on crut qu’il s’agissait de la gestapiste, mais une enquête plus approfondie et de nouvelles sources semblent indiquer qu'il pourrait s'agir de Bailleul. Au lendemain de l’assassinat, la secrétaire de Robert Leblanc, chef du maquis Surcouf, décrivit la surprise du commando en identifiant au volant de la voiture « Mr André », nom donné à Morris. On ne saura jamais.
 
Tous les corps furent déposés dans une mare de la ferme Morin dans la commune du Pin. Recouverts de plusieurs couches de terre et de branchage, l’eau y étant revenue, lorsque les Allemands menèrent l’enquête sur place, ils ne trouvèrent rien.
 
En septembre ( ?) 1945, peut-être à l’initiative du maquis Surcouf, les corps furent exhumés. Ceux de la famille Bailleul : Maurice (1897-1944), sa femme, Thérèse (1910-1944), ses deux fils - Claude (1929-1944) et Henri (1931-1944) -, et son gendre, furent inhumés au cimetière de Beuzeville. Derrière les cinq cercueils,  quasi seule, Ginette Bailleul, sa fille, que le hasard d’un manque de place avait sauvée.  
Merci à Samuel Grente pour cette photo
Merci à Samuel Grente pour cette photo
Et la dépouille de Violette Morris ? On alla au plus simple. Elle fut inhumée, très probablement de façon anonyme, dans le cimetière du Pin. De la gloire nationale, elle était devenue une honte du pays. Personne ne se préoccupa de lui réserver une autre sépulture. Elle occupa cette tombe improvisée jusqu’en 1965, date à laquelle son emplacement fut repris. Ses cendres furent alors transférées dans l’ossuaire du cimetière. Le mystère entourant l’inhumation de Violette Morris est enfin définitivement levé.
Sa tombe ressemblait certainement à celles-là, de la même époque et anonymes.
Merci à Nicola Badin pour cette photo.
La dernière demeure de Violette Morris : l'ossuaire du cimetière du Pin.
Merci à Nicolas Badin pour cette photo
Merci à Nicolas Badin pour cette photo.
Epilogue
 
Le charcutier Bailleul n’était pas le seul collabo notoire de Beuzeville. Les tenanciers du café local, les Baudouin, étaient pour les mêmes raisons, dans le collimateur de la Résistance : la fille ne cessait de répéter à l’envi qu’elle dénoncerait untel et untel, etc. Tous trois furent tués par la Resistance le 6 juin 1944 et inhumés au cimetière communal.
 


Sources principales :
Mes plus chaleureux remerciements à :
-Samuel Grente, historien local de Beuzeville , très informé du sujet,  qui a si aimablement partagé ses connaissances, et avec lequel j’ai débuté mon enquête sur le lieu de sépulture de Violette Morris qui nous mena jusqu'au Pin.
-Nicolas Badin qui, en se rendant à la mairie du Pin,  a conclu cette enquête en trouvant les documents et renseignements nécessaires confirmant ce que pensions mais sans en avoir la preuve.
 

-http://raymond-ruffin.over-blog.com/pages/Violette_Morris-2253930.html
-http://dona-rodrigue2.revolublog.com/violette-morris-c28713958
-http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/2014/02/violette-morris-histoire-d-une-scandaleuse.html
-https://journals.openedition.org/gss/1983
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