►VALOIS Henri de (1603-1676)
Philologue et historien, il publia, sous le titre de Polybii, Diodori Siculi, Nicolai Damasceni, Dionysii Halicarnassii, Appiani, Alexandri, Dionis et Ioannis antiocheni excerpta (1634), de nombreux fragments inédits d'auteurs antiques. Deux ans plus tard, il édita le livre XVIII des Rerum gestarum d'Ammien Marcellin († v. 395) et deux textes latins connus depuis sous le nom d'Anonyme de Valois.
En 1650, l'assemblée du clergé français lui commanda la publication des historiens ecclésiastiques : il fit alors paraître l'Histoire Ecclésiastique (1659) d'Eusèbe de Césarée, augmentée d'une biographie, d'un panégyrique et d'un discours de Constantin.En 1668, il publia Socrate de Constantinople et Sozomène avec trois livres d'observations sur l'histoire de saint Athanase, de Paul, évêque de Constantinople, et du sixième canon du concile de Nicée.
Parmi ses autres ouvrages notables, il acheva un ouvrage comprenant l'œuvre de Théodoret, d'Évagre le Scholastique, et des extraits de Philostorge et de Théodore Lector (Socratis, Sozomeni, Theodoreti et Evagrii Historia ecclesiastica) (1673.
Pensionné par le président du parlement de Paris, le clergé de France, Mazarin et  Louis XIV, dont il fut l’historiographe avec son frère cadet, Adrien de Valois, son œuvre importante, même si les manuscrits à sa disposition ne furent pas toujours les meilleurs, lui fit jouer un rôle important parmi les érudits de son temps.
 

►VIAU Théophile de
 

►VAROQUIER (WAROQUIER) François de († 1616)
Ecuyer, seigneur de Méricourt et de Combles, il fut secrétaire de Catherine de Médicis (1567), puis son chancelier (1578). Inhumé dans le chœur avec d’autres membres de sa famille dont son fils, René de Varoquier († 1627) –conseiller, receveur et payeur à la cour des Aides-, et son petit fils, François de Varoquier qui fut président du bureau des Finances.
Après la donation de l’abbaye Saint-Martin-des-Champs à Cluny en 1079, les moines se virent dans la nécessité d’élever une chapelle hors de leur clôture, et en dehors de l’enceinte de Paris (au nord), pour leurs serviteurs et les paysans des environs. Jouxtant le prieuré Saint-Martin, dédiée à saint Nicolas, on la trouve notamment mentionnée dans une bulle pontificale de 1119 confirmant les biens de Saint-Martin. A défaut de connaître la date précise de l’érection de la cure, on sait qu’elle était déjà paroisse en 1184 et que le prêtre était nommé par le prieur de Saint-Martin.
En pleine campagne, sous le règne de Louis VI le Jeune.
Troisième plan de Paris –Lexilogos © MCP
Devenue trop petite, l’église fut reconstruite dès la fin du 12ème ou au début du 13ème siècle. A son tour trop exigüe, une troisième vit le jour vers 1420. On construisit alors la façade, les sept premières travées et le premier bas-côté sud et on travaillait encore sur les chapelles de ce côté entre 1480 et 1490.
Au 16ème siècle, avec l’augmentation de la population du quartier, pour la quatrième fois on envisagea un agrandissement en construisant un second bas-côté et en repoussant les chapelles existantes. Les bénédictins de Saint-Martin durent renâcler à pourvoir Saint-Nicolas du terrain nécessaire car, si un maçon signa dès 1541 pour les travaux, il fallut attendre un arrêt du Parlement qui les condamna en 1574 à en céder un à l’est de Saint-Nicolas. La nef fut alors allongée de quatre travées et, dans le même temps, on construisit les bas-côtés et les chapelles correspondantes tandis qu’on rasait ou transformait des anciennes. Les travaux finirent en, ou vers, 1616.
La construction de chapelles permit d’établir de nouveaux contrats de cession aux familles qui en possédaient déjà une mais qui souhaitaient en changer, et d’en accueillir d’autres. A leur charge de les finir, de les clore, d’y mettre des vitres ou vitaux, de les enrichir de tableaux ou de peintures, et d’y faire creuser le caveau familial. Elle en en posséda jusqu’à 34 dont sept furent consacrées au Christ et sept à la Vierge. Comme dans la plupart des autres églises, les premiers concessionnaires les dédiaient à leur saint patron : Henri de Mesmes : saint Henri ; Charles Amelot : saint Charles, etc.
 
En 1666, année de la création de l’Académie des Sciences, on grava un cadran solaire sur le côté sud. A peine visible de nos jours, il indique les heures classiques, italiques et babyloniques et s’orne d'une devise en latin : « Sol momenta, Nicolaus mores » (Le soleil règle nos heures, Saint-Nicolas nos mœurs).  
© MCP
© MCP
En 1668, le clocher fut surélevé d’un étage et, en 1743, on décora le chœur au goût du jour avec des colonnes doriques cannelées et des pilastres assortis.
Conservée comme paroisse jusqu’en 1791, l’église fut fermée en 1793 rouverte deux ans plus tard pour être transformée en temple de l’Hymen et de la Fidélité avant d’être rendue au culte en 1802 et restaurée de 1823 à 1829.
Plan Turgot par Bretez (1739)
Vers 1830 (Auteur ?)
Le percement de la rue Turbigo (1854-1858) et celui de cette partie de la rue Réaumur dans les années 1850, la dégagèrent totalement.  Quelques vestiges de son ancien cloître sont encore visibles.
De nos jours. Google Earth © MCP
Percement de la rue Turbigo © Roger Viollet
Bien orientée, l’église fut construite sur un plan simple : nef, doubles bas-côtés sur lesquels ouvrent des chapelles et chœur entouré d’un double déambulatoire avec chapelles rayonnantes. La façade occidentale sur la rue Saint-Martin a gardé son étage inférieur du 15ème siècle avec une porte en arc brisé couronné d’un arc en accolade. Les statues des piédroits ont été refaites au 19ème siècle.
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Du côté méridional, au milieu de la façade, ouvre une porte datée de 1576/1586, inspirée d’un projet de Philibert Delorme : quatre pilastres cannelés aux chapiteaux corinthiens supportent un entablement décoré et deux anges sculptés ornent les écoinçons. Les deux niches abritaient autrefois les statues des saints Jean et Nicolas.
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Dite l’église aux « 100 piliers », elle en possède en fait 99 tous numérotés : les amateurs de symbolisme vous diront qu’il s’agit des 99 façons de désigner Dieu, la 100ème étant inconnue.
La nef © MCP
Bas-côté sud © MCP
Parmi les œuvres d’art notables qu’elle abrite, on notera plus particulièrement :
-le retable de Simon Vouet représentant l’Assomption de la Vierge, qui constitue la pièce maîtresse du chœur. Unique exemplaire des grands retables du 17ème siècle resté in situ, il est emblématique du tournant stylistique introduit par l’artiste à son retour d’Italie.
© MCP
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-La Madone de Vic (1617), œuvre de Frans Pourbus le Jeune (v.1569-1622), tableau supposé se trouver dans la chapelle de la Vierge, mais que je n’ai vu nul part lors de ma visite (en restauration ?)
-Notre-Dame de la Pitié par Georges Lallemand (v.1575-1636) (1620)
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Les orgues
 
Il en  existe à Saint-Nicolas-des-Champs depuis 1418 qui se révélèrent insuffisants. Après quelques vicissitudes, son entretien fut confié en 1732 à la famille de facteurs d’orgues   Clicquot et reconstruit par le plus célèbre d’entre eux, François Henri Clicquot,   en 1773-1777. Il n’en conserva que le grand buffet dont certains éléments, datant de 1571, sont les plus anciens de Paris.  La statue de saint Nicolas, les anges et les atlantes sont l’œuvre de Guillaume Noyer. Sauvegardé pendant la Révolution, ce chef-d’œuvre de cinq claviers et 45 jeux fut entretenu par Pierre François Dallery qui, en 1825, l’améliora magnifiquement. Sa dernière grande restauration, par Victor Gonzales, date de 1930.  
Vestiges de l'ancien cloître © MCP
Orgues de la tribune © Frédéric Chapelet
En 1845, un orgue de chœur fut réalisé par John Abbey et restauré en 1952 par Pierre Chéron.
Orgues du chœur © MCP
Trappe d’accès © MCP
L’œil averti devine parfois l’emplacement d’anciennes pierres tombales mais, à l’exception de petits fragments, toutes les inscriptions ont totalement disparu.
© MCP
Les ossements recueillis en 1859 sous le pavé furent d’abord entreposés dans l’ossuaire de l’Ouest avant d’être transférés aux Catacombes la même année.
© MCP
Le cimetière
 
Un premier cimetière existait au temps de la chapelle initiale, près de la porte du prieuré de St-Martin-des-Champs dans la cour Saint-Martin. Le carrefour formé par les rues Turbigo et Réaumur est voisin de cet emplacement.
En 1220/1221, le curé de cette chapelle, devenue église, obtint du prieuré un terrain où ses morts pourraient être inhumés « à l’abri des incursions des chevaux et des porcs ».
Là se trouvait le mur du cimetière donnant sur la rue Beaubourg (anc. rue Transnonnain) © MCP
Paln Turgot par Bretez (1739)
© BHVP
Partie de la rue Chapon (anc. rue du Cimetière St-Nicolas) qui correspondait à un autre mur du cimetière. © MCP
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Méli-mélo des familles Creil, Hurault, …© MCP
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Exceptionnellement bien conservée, l’épitaphe d’Agnès Robert © MCP
►ALLEGRAIN Etienne peintre (1645-1736)
Peintre et graveur, considéré comme l’un des meilleurs peintres paysagistes de son temps. Inspiré par Nicolas Poussin, il privilégia l'évocation des ambiances et des atmosphères calmes accompagnées d'un profond jeu de lumière, et fut reçu à l'Académie royale de peinture en 1677. Certaines de ses gravures à l'eau-forte furent terminées au burin par Gérard Audran (1640-1703) et vendues par ce dernier. Il était le père du peintre Gabriel Allegrain († 1748) et le grand-père du sculpteur Christophe-Gabriel Allegrain (1710-1795). Inhumé dans l’église et sépulture disparue.
Paysage animé (1700/1710) - Musée des Beaux-Arts, Dôle © Michaël Martin
Extrait du registre paroissial d’état-civil © MCP
►AMAURY DE CHARTRES ou de Bène (v-1150 - 1206/1209)
Philosophe et théologien, il professa à l’Université de Paris une sorte de panthéisme mystique, soutenant que la loi évangélique allait être remplacée par le règne l’Esprit-Saint. Accusé d’hérésie après sa mort, son corps fut exhumé et ses os jetés sur un tas de fumier. Il eut de nombreux disciples (Amauriciens) dont dix, qui avaient exagéré ses doctrines, finirent brûlés vifs sur le bûcher en 1210 ; quatre autres furent jetés dans un in-pace (lieu de réclusion de l'Eglise catholique) jusqu’à la fin de leurs jours.
Supplice des Amauriciens par Jean Fouquet
Grandes Chroniques de France (BnF)
►AMBOISE Jacques d’ (1559-1606)
Fils du chirurgien Jean d’Amboise et lui-même chirurgien d’Henri III, il se fit remarquer lorsque, âgé de vint ans, il réalisa la dissection d'une femme devant Ambroise Paré et plusieurs grand-maîtres de la chirurgie. Devenu docteur en médecine, puis médecin d’Henri IV, il fut élu recteur de l'université de Paris, puis nommé professeur au Collège royal (1596) où il était titulaire de la chaire de médecine.
Le serment de fidélité que l'université prêta à Henri IV et le procès qu'elle intenta aux jésuites tombèrent sous son rectorat. En qualité de recteur, il prononça au parlement deux harangues sanglantes contre les jésuites (12 mai et 13 juillet 1594).
Il fut inhumé avec sa femme dans le cimetière sous un monument levé sur quatre piliers contre une chapelle et sur lequel son épitaphe rappelait qu’il était le frère de l’avocat au parlement de Paris et écrivain François d'Amboise (1550-1619), et d'Adrien d'Amboise († 1616), aumônier d’Henri IV et évêque de Tréguier.
Epitaphier du vieux Paris © MCP
Autre épitaphe sur la tombe -Epitaphier du vieux Paris © MCP
►ARGENVILLE Antoine François Dezallier d’ (1680 – 29 novembre 1765)
Maître des comptes (1733) et conseiller du roi (1743), il est surtout célèbre comme naturaliste et historien d’art. Sa Théorie et pratique du jardinage connut en France une grande popularité mais aussi en Angleterre et en Allemagne une fois traduite. À partir de 1751, les travaux qu’il entreprit pour la réaliser lui permirent de devenir l'un des contributeurs majeurs à l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, pour laquelle il rédigea plus de 540 articles sur le jardinage et l'hydraulique.
Sa Conchyliologie, tout aussi populaire, eut pour but de faciliter la détermination des coquillages, qu'ils soient marins, fluviaux ou terrestres, fossiles ou actuels. Il entama une troisième édition de cet ouvrage, réédité en 1757, et souvent critiqué. Sa mort l’ayant inachevée, le graveur et éditeur Jacques de Favanne (1716–1770) et le fils de celui-ci, qui la firent paraître en 1780. Dès 1742, cet ouvrage très apprécié des collectionneurs, présentait une nomenclature binominale qui préfigurait celle de Carl von Linné qui l’utilisa pour l'organisation de sa propre collection.
Il réunit aussi une importante collection comprenant aussi bien des œuvres d'art que des curiosités naturelles. Membre de la Royal Society et de la Société royale des sciences de Montpellier, ami entre autres, du chancelier et ministre Henri François d’Aguesseau, il fut inhumé le 1er décembre 1765 dans la cave de l’église.
Sans pouvoir établir le lien familial entre eux (à priori, pas son fils), on note aussi la présence d’un autre Antoine François Dezallier d’Argenville (1751/1752 – 1781) qualifié de conseiller du roi, maître ordinaire en sa chambre des comptes, lieutenant général de robe longue de la capitainerie royale des chasses de Sénart.
►CAUMARTIN Louis Lefèvre de (1552 – 1623)
Reçu conseiller au parlement de Paris (1579), nommé maître des Requêtes de l'Hôtel du roi (1585) puis président du Grand Conseil (1587), l’année suivante Henri III le nomma intendant de justice en l'armée de Poitou. Après l'assassinat du duc de Guise, le roi lui demanda de se transporter dans les villes de Tours, de Nantes et dans les villes voisines pour informer les habitants et les maintenir dans l'obéissance royale. Intendant en Picardie, quand les Espagnols prirent la ville d'Amiens il ne put en sortir qu'après avoir payé une forte rançon.
Secrétaire d'État (1594),  envoyé en Lyonnais, Berry, et Auvergne pour mettre de l'ordre dans l'administration des finances,  Henri IV le missionna auprès de Marguerite de Valois pour obtenir son consentement à la dissolution de leur mariage. Il en profita pour arrêter des troubles séditieux en Haute-Auvergne et fut reçu conseiller d'honneur au parlement de Paris (1600).  
►CHOISY François-Timoléon de (1644-1724)
Habile négociateur, il eut en charge de régler les différends avec l'Espagne concernant les limites des deux royaumes. Il se vit aussi confier le poste d'ambassadeur de France en Suisse (1605) pour renouveler l'alliance avec les cantons. Il accompagna Louis XIII comme conseiller du roi aux États du Languedoc et de Bretagne avant d’être élevé à la dignité garde des Sceaux (1622).
Inhumé dans la chapelle Caumartin avec plusieurs membres de sa famille dont son fils, Louis III de Caumartin († 1624), conseiller au grand Conseil, maître puis président aux Requêtes du palais, intendant en Picadie avec son père puis seul, qui mourut en ambassade à Venise.
Parcours pour le moins étonnant que celui de cet abbé devenu homme de lettres ! Flanqué d’une mère séductrice et arriviste forcenée, celle-ci n’hésita pas à l’habiller comme une fille jusqu’à ses dix-huit ans  afin de servir ses ambitions auprès  d’Anne d'Autriche et introduire son rejeton dans le lit de Monsieur, Philippe d’Orléans.
Puis, après avoir étudié la philosophie et la théologie à la Sorbonne et obtenu la charge d'abbé à l'abbaye de Saint-Seine en Bourgogne (1663), il fugua à Bordeaux pour rejoindre une troupe de théâtre. Appelé à se calmer quelques temps, sa famille l’envoya à Venise où s’adonnant à sa seconde passion, le jeu, il se ruina. De retour en France, sa mère enterrée, il prit résidence au quartier Saint-Marcel où il bénéficiait d’une tolérance amusée envers son personnage de Mme de Sancy.  
De toutes les fêtes de Monsieur qui la faisait danser avec ses amants, « Mme de Sancy » était heureuse. Généreux, invitant à sa table le curé et ses paroissiennes…, il ne souciait guère des chuchotements et que ses frasques soient brocardées jusqu’à ce que  le sinistre duc de Montausier, dit Rabat-Joie, lui en fasse publiquement le reproche.
Retiré près de Bourges, où il se faisait passer pour une riche veuve sous le nom de « comtesse des Barres »,  séduisait nombre de filles de bonne famille et comédiennes. Mais il tomba gravement malade. Effrayé par la damnation éternelle que lui promettait sa vie dissolue, il en changea de façon radicale : séminaire, missionnaire au Siam à sa demande, où il se fit ordonner prêtre (1685), il reçut le bénéfice du prieuré de Saint-Benoît-du-Sault (Indre) (1689), puis le doyenné du chapitre de la cathédrale de Bayeux (1697). Entre temps, il connut le succès en relatant son voyage au Siam et passa la seconde partie de sa vie en historien prolixe, touchant le public par une prose légère truffée d’anecdotes. .
Ses ouvrages et l’appui du roi lui valurent d’être reçu à l’Académie française (1687) où il collabora avec Charles Perrault à la rédaction des Opuscules sur la langue française.
Parmi son œuvre, on notera surtout Mémoires pour servir l'histoire de Louis XIV et une volumineuse Histoire de l’Église en onze volumes au sujet de laquelle il aurait déclaré, non sans humour : « J’ai achevé, grâce à Dieu, l’histoire de l’Église ; il me reste présentement à l’étudier. » Et c’est habillé en femme que l’étonnant abbé travailla chez lui jusqu’à sa mort.
 

►COLBERT Nicolas (1590 – 1661)
Négociant et financier originaire de Reims, associé aux affaires de sa famille (banque et commerce de gros), il exerça également des responsabilités municipales comme capitaine de la compagnie des arquebusiers de Reims et échevin de cette ville. Après avoir reçu d’un cousin l’office de capitaine du château de Fismes et des terres à Vandières (Marne),-, il est dit sieur de Vandières-,  il s’installa à Paris (1629) où il se livra à ses activités bancaires. Il acquit un office de receveur général et payeur des anciennes rentes de la Ville de Paris assignées sur les aides, et intégra une société de financiers chargée du recouvrement des impôts pour le compte du pouvoir royal. Pourvu de l'office de maître d'hôtel ordinaire du roi, il reçut  un brevet de conseiller d'État (1652). Il était le père du plus célèbre ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert. Inhumé dans le chœur.
 

►GASSENDI Pierre
 
►HAUTEFORT Marie de
 
►LABRIFFE Arnaud  de († 1752)
Maître des Requêtes et intendant de la généralité de Caen où il mourut, son intérêt dans cet article vaut surtout par son épitaphe qui fut conservée comme celles d’autres membres de sa famille. Manque de chance, la partie le concernant est soit trop dans l'obscurité, soit le flash la rend encore plus illisible !
© MCP
►LE LORRAIN Robert (1666 – 1743)
Fils d'une famille attachée à Nicolas Fouquet, à la suite de la disgrâce de ce dernier, il entra à l'atelier de Pierre Mosnier (1641-1703), puis de François Girardon et fut chargé d'exécuter une partie du mausolée du cardinal de Richelieu.
Ayant remporté le prix de Rome  (1689) avec l'Embarquement de Noé, il partit pour Rome, où il étudia notamment les œuvres du Bernin.
De retour en France, il termina, à Marseille, les œuvres de Pierre Puget (1620-1694) artiste marseillais par excellence. Puis installé à Paris où il établit son propre atelier près de celui de Christophe-Gabriel Allegrain et son collaborateur Jean-Baptiste Pigalle, qu'il eut comme élève, il fut reçu à l'Académie de Saint-Luc.
La réalisation d'une statue de Galatée (1701) lui permit de devenir membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture où il fut, par la suite, nommé professeur. Devenu sculpteur du roi, il travailla sur le chantier des châteaux de Marly et Versailles.
Protégé de la puissante famille des Rohan, il élabora pour une série fructueuse d’œuvres : palais de Saverne, palais épiscopal de Strasbourg et, entre 1734 et 1738, son œuvre probablement la plus célèbre qui lui valut d’être consacré comme l’un des plus grands sculpteurs du 18ème siècle : le bas-relief Les Serviteurs d'Apollon donnant à boire aux chevaux du char solaire, dit aussi Les Chevaux du Soleil, pour le tympan de l'entrée des écuries de l'hôtel de Rohan à Paris.Entre temps il avait été nommé recteur de l’Académie (1737)
Victime d’une attaque d’apoplexie peu après avoir terminé ce chef-d’œuvre, il dut s’arrêter et mourut cinq ans plus tard, laissant des œuvres conservées dans divers musées en France et dans le monde.
Les Chevaux du soleil © CC BY-SA 3.0
Galatée -Washington - National Gallery of Art
►LE RAMBERT Louis, dit le jeune († 1614)
Sculpteur, il travailla au château de Fontainebleau et au tombeau d’Henri II et fut nommé garde des marbres du Louvre, de ceux des Tuileries et de Saint-Germain-en-Laye. Ses fils, Nicolas († 1616), sculpteur, et Germain († 1619), peintre et sculpteur, reposaient également dans l’église. Inhumé dans le chœur.
 

►LOMÉNIE Antoine de (1560 - 1638)
Fils de Martial de Loménie, protestant mort à Paris lors du massacre de la Saint-Barthélemy, Henri de Navarre le prit sous sa protection.  Ce fut le point de départ d’une ascension très rapide qui le mena jusqu’au secrétariat d’État. Il fit ses premières armes dans l’administration des domaines de son protecteur en Navarre, puis comme secrétaire ordinaire et secrétaire des finances, et enfin comme  secrétaire d’État de Navarre en 1598. En plus de ses fonctions officielles, il rendit de multiples services à Henri IV en lui servant, à plusieurs reprises, d’intermédiaire dans ses négociations avec les Ligueurs au début de son règne. Sa fidélité exemplaire à Henri de Navarre lui valut l’entière confiance de ce dernier qui, devenu Henri IV, en fit le premier commis du secrétaire d’État de la Maison du roi,  Martin Ruzé de Beaulieu, auprès duquel il exerça pleinement cette charge jusqu’à la mort de celui-ci (1613). Entre temps, en 1595, Henri IV lui avait confié une ambassade extraordinaire auprès de la reine Elisabeth d’Angleterre à une époque où l’alliance avec l’Angleterre contre l’Espagne était décisive : s’il échoua dans sa négociation, on salua son ardeur à défendre les intérêts du roi. Secrétaire d’Etat sous Louis XIII, il le resta jusqu’à sa mort mais, à cette date, son fils Henri-Auguste assumait depuis longtemps déjà l’essentiel du travail de ce département. Cette longue présence au service du roi permit aux Loménie de porter le titre de comtes de Brienne. Inhumé dans la nef.
 

►MARQUELET Robert (1573-1625)
Architecte, il travailla, à partir de 1594, à la grande galerie du Louvre et aux Tuileries. Egalement qualifié de « concierge et garde meubles du roi aux Tuileries et maître juré maçonnerie », il fut inhumé dans le chœur.
Epitaphier du vieux Paris © MCP
►MONTMOR Henri Louis Habert de (v. 1600 – 21 janvier 1679)
Conseiller du roi (1625), il obtint le poste maître des requêtes (1632) grâce à la fortune de son père. Ami et admirateur de Descartes, ses goûts, d’abord littéraires, se portèrent peu à peu vers les matières scientifiques. Il écrivit un poème sur la physique cartésienne intitulé De rerum naturae et,unefois par semaine, une assemblée de savants et de philosophes se tenait chez lui, tous passionnés d'expérimentations scientifiques et qui formèrent ce que l'on appela l'« Académie Montmor », l'une des sociétés savantes d'où naquit l'Académie des sciences (1666). C’est dans son hôtel que Molière lut en 1664 son Tartuffe alors interdit, et que Jean-Baptiste Denis (1635-1704), réalisa les premières expériences de transfusion sanguine d’un animal vers l’homme (1667).
►VALOIS Adrien de (1607-1692)
Poète et historien, il suivit son exemple de son frère aîné, Henri de Valois, et se consacra à l'histoire de France. Nommé historiographe de Louis XIV (1664), on a de lui doit plusieurs ouvrages dont : Gesta Francorum (1658), Notitia Galliarum (1675), lexique étymologique et topographique des noms propres de lieux, cours d'eau, montagnes, forêts de France recensés chez les auteurs anciens, les chroniqueurs mérovingiens, dans les Vies de Saints ou encore dans des textes médiévaux comme la Chronique de Suger.
20 décembre 2017
EGLISE ET CIMETIÈRE (disparu) SAINT-NICOLAS-DES-CHAMPS (Paris)
Les inhumations dans l’église
 
Elles se firent longtemps directement dans des fosses sous son pavement qui devait en souffrir, sans compter les possibles exhalations désagréables.  Pour éviter ces fréquentes ouvertures dans le sol, on attendit malgré tout 1734 pour qu’enfin une cave soit creusée sous la nef, du portail jusqu’à la chair, où on inhuma uniquement comme cela se faisait déjà à cette époque dans presque toutes les églises parisiennes. Au gré des recherches, on  découvre qu'il existait de beaux tombeaux, mais aucun n'a survécu.
Plus exceptionnel à Paris, des épitaphes au sol ont été conservées, et/ou regroupées, dans au moins trois chapelles et, devant vingt-deux d’entre elles, il existe encore les trappes en pierre permettant l'accès au caveau.
Mais aussi les cœurs de :
 
►DUPONT Jean (1605-1632), curé de Saint-Nicolas, fondateur des religieuses de Sainte-Marie-Madeleine, dites les Madelonnettes, où il fut inhumé, son coeur fut déposé dans le caveau commun des des curés de l'église.
 
►VIVONNE Louis Victor de Rochechouart, duc de Mortemart et de, maréchal de France.
 




Sources principales :
-Epitaphier du vieux Paris –Tome IX
-Dictionnaire historique des rues de Paris par Jacques Hillairet –Ed. de Minuit (1963)
-Antoine et Henri-Auguste de Loménie, secrétaires d’État de la Maison du roi sous Henri IV et Louis XIII : Carrière politique et ascension sociale par Cécile Figliuzzi -Ecole des Chartes thèse 2012.
-Le grand orgue Clicquot de Saint-Nicolas-des-Champs –article en ligne par Vincent Genvrin et François Ménisser, organistes titulaires
-La Folle vie de l’abbé de Choisy par Vincent Noce – Libération en ligne du 11 août 2014.
-Henri Louis Habert de Montmor, homme de sciences –article en ligne du 27 mai 2013 par Jean-Paul Fontaine
(*) commentaire(s)
►MILLET Francisque (1642 – 1679)
Elève de Laureys Franck, dont il épousa la fille, il accompagna son maître quand celui-ci vint se fixer à Paris (1659) où travaillait déjà le peintre Abraham Genoels (1640-1723), neveu de Laureys et peintre paysagiste qui eut une influence sur la carrière du jeune artiste en herbe.
Agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture (1673) sans en être membre, les tableaux de Nicolas Poussin, qu’il imita consciencieusement, eurent également une grande influence sur son œuvre.
On lui connait au moins trois estampes gravées à l’eau-forte Les deux amants, Le voyageur, Ville antique. Il se rendit en Flandre pour visiter son pays natal (Anvers) et en Angleterre
Mort prématurément, beaucoup de toiles lui furent par la suite trop rapidement attribuées.  
Florent Lecomte avance que son talent ayant fait des envieux, on soupçonna un empoisonnement. On peut trouver ses paysages dans les musées de Varsovie, de Marseille, de Ponce (Porto Rico), de Francfort, à la National Gallery de Londres et au musée du Petit Palais de Paris.
Paysage de montagne avec un éclair Londres - National Gallery
Pour l'anecdote, en 1625, à l'occasion du marché passé entre les marguilliers et le « clerc lay sonneur et fossoyeur », il fut spécifié « qu’il est deffendu d'estendre aucun linge et lessives audit cimetiere pour y estre seicheees ny laisser entrer aulcunes bestes  pour paistre » …(Arch. nat MC/ET/XCI/194 f. XXXVII)
 
En 1669 il reçut des ossements en provenance du cimetière des Saint-Innocents rétréci par l’élargissement de la rue de la Ferronnerie. On y trouvait une chapelle funéraire reconstruite en 1682. Les inhumations y étant fréquentes, il fallut réglementer (1696, 1710,…), fixer les tarifs comme partout, sachant que les droits pour une ouverture en terre y étaient toujours moindres que dans l’église, et que les convois de « charité » ne se faisaient que là.
En 1764, le Mémoire adressé aux parlementaires, consécutif à l’étude sanitaire des cimetières parisiens, recommandait sa conservation : bien aéré, il ne pouvait « communiquer la contagion ». La police y était bien faite, les grandes fosses étaient assez profondes et fermées par une grande trappe solidement cadenassée et n’étaient ouvertes que pour une inhumation. Vers 1763, il recevait près de 800 à 900 corps par an et bien qu’il arrivât parfois six ou sept convois par jour, il suffisait à la paroisse. Des arbres l’entouraient et de l’herbe en recouvrait en grande partie le sol. Si l’on en croit le rapport, les particuliers, dont les fenêtres donnaient dessus, ne se plaignaient d’aucune mauvaise exhalaison…, il semble pourtant bien qu’il s’en dégageait une odeur infecte.
Après la fermeture des Innocents (1780), il reçut les corps qui auraient dû y être ensevelis provenant des paroisses Saint-Germain-l’Auxerrois et Saint-Merry. Ce fut trop et, dix mois plus tard, ces corps furent dirigés vers les cimetières de Clamart et des Porcherons.
Outre des fosses communes, la lecture d'épitaphes qui y furent retrouvées prouve qu'il possédait aussi des fosses individuelles et s'ornait de croix ou de monuments divers : pyramide, tombe levée, etc. avec des plaques en marbre, cuivre, etc.
Fermé en 1791, loué en 1793, il fut vendu en 1795 et loti par la suite. Les ossements furent transférés aux Catacombes en 1804, puis de 1846 à 1859 au fur et à mesure de la création de la rue Réaumur.
© MCP
Elu à l'Académie française l’année de sa fondation (1634) , il possédait une riche bibliothèque, un cabinet de curiosités et collectionnait les instruments scientifiques.
Protecteur éclairé des sciences et des lettres, fidèle cartésien, il fut de ceux qui menèrent le corps de Descartes, de retour de Suède, à l’église Sainte-Geneviève. De même, il s’occupa de la sépulture de Gassendi qui reposa dans la chapelle des Montmor.
De son union avec Henriette-Marie de Buade de Frontenac (v. 1618-1676) naquit une quinzaine d’enfants dont la plupart mourut en bas-âge. Cette perte, la banqueroute frauduleuse de son fils aîné (1669), et la disparition de sa femme furent autant de causes qui le plongèrent dans une « mélancolie mortelle ». Inhumé le lendemain de son décès dans la chapelle Saint-Joseph ou de Montmor, il y rejoignait son père, Jean Habert ( † 1639) qui fut secrétaire du roi, trésorier général des Guerres, puis trésorier général de l’Epargne, pour lequel et pour sa femme, Anne Hue, leurs enfants avaient fait ériger un tombeau « digne de leur piété et de l’obligation qu’ils ont » . Ce monument disparu était richement élaboré de marbre noir et blanc avec les figures des défunts représentées en buste.
 
►ROCHECHOUART Louis de  (†1688)
Fils du maréchal de France duc de Vivonne, pair de France par la démission de son père et général des galères en survivance de la charge paternelle, si sa mère, Antoinette Louise de Mesmes, fut bien inhumée auprès de lui par la suite, ce n’est pas le cas de son père avec lequel on le confond parfois concernant leur lieu de sépulture.  Seul  le coeur du maréchal rejoignit la chapelle de Vivonne (chapelle Saint-Jean-Baptiste).
 
►SAINTE-PALAYE  Jean-Baptiste de LACURNE de (1697-1781)
D’une santé délicate, il ne commença ses études classiques qu’à l’âge de quinze ans, mais il se livra avec tant d’ardeur et de succès aux recherches érudites que, dès 1748, il était reçu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, après avoir entrepris l’étude des chroniqueurs du Moyen Âge qui le conduisit à rechercher les origines de la chevalerie.
Jusqu’à presque son trépas il s’occupa de l’étude et du dépouillement des manuscrits relatifs à l’histoire de la langue et des institutions françaises : rédactions de mémoires, voyages en Italie d’où il rapporta  quatre mille pièces inédites ou peu connues, apprit  seul la langue provençale et forma avec ses matériaux une collection de 23 volumes in-folio. Il s’intéressa encore à divers dépôts littéraires de France. Finalement,  il réunit plus de 4 000 notices de manuscrits et des copies des documents les plus précieux.
La lecture qu’il faisait des chroniqueurs et des romanciers l’amena à envisager une triple et vaste entreprise : expliquer la chevalerie,  composer un Dictionnaire des antiquités françaises, ouvrage considérable par son étendue qui forme 40 volumes in-folio conservé à la Bibliothèque Nationale, et enfin compiler un glossaire complet des variations de la langue française.
En 1756, il publia le Projet pour son Dictionnaire historique de l’ancien langage françois , œuvre énorme en deux manuscrits (92 volumes au total). Ses Mémoires sur l'ancienne chevalerie lui ouvrirent les portes de l’Académie française en 1758 ; il faisait également partie des Académies de Dijon.
Hélas,  les publications parues de son vivant n’ayant pas rendu justice à ce travailleur acharné, elles furent pillées sans vergogne sans qu’on songeât à lui  rendre l'honneur de ses découvertes. Ce n’est que récemment que le  milieu universitaire, à commencer par l’étranger, porte reconnaissance à ce précurseur.  
 
►SCUDÉRY Georges et Madeleine de
 
TRUDAINE Daniel Charles
►BUDÉ Guillaume
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Béni en 1231 par l’évêque de Paris, il devint l’un des plus grands de Paris en occupant finalement presque toute la moitié orientale du rectangle formé de nos jours par les rues Saint-Martin, Montmorency, Chapon (anc. rue du Cimetière St-Nicolas de la création du cimetière à 1851) où se situait son entrée principale le long du mur (des actuels nos 27 à 37), et Beaubourg (anc. rue Transnonnain) sur laquelle se trouvait une seconde entrée (actuels nos 67-69 de la rue).
Mieux que le plan Turgot, le plan suivant, plus précis, montre bien sa surface conséquente.
► Furent, entre autres, inhumés dans l’église ou le cimetière...
 
On enterra beaucoup tant dans l’église que dans le cimetière : environ 170 épitaphes furent retrouvées dont la majorité date du 17ème siècle et est rédigée en français et non en latin. La lecture de ces épitaphes laisse apparaître un grand nombre de marchands bourgeois : marchands de vin, de poissons, vinaigrier, « chaircuitier », boulanger, apothicaire, peignier (fabricant de peignes), chandelier, marchands pourvoyeurs, etc.  Les métiers du bâtiment y sont aussi bien représentés : charpentiers, maîtres maçons, serruriers, couvreurs, un garde marbre, etc.  Les  officiers et conseillers du roi y abondent : parlementaires dont des présidents du Parlement, contrôleurs, auditeurs, receveurs, maîtres de requêtes, etc.  De même, on compte plusieurs financiers : trésoriers généraux ou extraordinaires des guerres, des Ecuries, des Bâtiments, etc. En revanche, il semble que  peu d’artistes  y aient élu leur dernier domicile.
 
Comme souvent, la lecture de certaines épitaphes fait découvrir des métiers disparus qui redonnent vie d’une façon savoureuse et émouvante à ceux qui les pratiquaient. Ainsi Geneviève du Blé († 1532) était-elle la femme d’un « maître vinaigrier et buffetier » : en vieux français le mot « buffet » signifiait vinaigre.
D’autres témoignent des drames dus à la grande Histoire, comme celui de Marie Desmarets († 1592) qui mourut de chagrin et d’inquiétude pour avoir vu son mari,  Jean Legrand († 1604), chassé de Paris pendant la tyrannie des Seize comme suspect de dévouement à la cause d’Henri IV.  Rentré à Paris, ce dernier confia au veuf une charge de trésorier.
 
Tel que précédemment abordé (Les inhumations dans l’église), des épitaphes furent notamment regroupées  dans une chapelle. Agencées n’importe comment, plus ou moins entières et  lisibles à cause de l’usure ou de textes bûchés, elles ne concernent pas des célébrités mais n’en sont pas moins intéressantes.
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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