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16 -Chapelle Saint-Martin (ancienne chapelle Saint-Eustache)
 
►BEAUCHÊNE Jean († 1557) : grand vicaire de Saint-Martin-des-Champs, notaire capitulaire et scribe juré. Tombe devant la chapelle.
►CHASTELAIN Claude († 1712) : chanoine honoraire. Tombe de pierre près de la chapelle.
►GUÉBRIANT Jean-Baptiste Budes de, et de  Renée du Bec Crespin.
►PIROT Edme
►VERDUN Claude de († 1584)   : chanoine. Tombe de pierre devant la chapelle.
Sénateur du Second Empire, ordonné prêtre en 1818, il se fit une brillante réputation de prédicateur. Nommé évêque de Digne, collaborateur du journal l'Avenir, il fut ardemment mêlé aux grands débats qui agitaient alors le monde religieux. Il lutta pour la liberté de l'enseignement et publia sur ce sujet un remarquable Mémoire . Appelé à succéder à Mgr Affre, cet esprit libéral et conciliant fut surtout le pasteur des ouvriers et des pauvres. Il manifesta des opinions républicaines, présida solennellement à la promulgation de la Constitution sur la place de la Concord et fit preuve de courage pendant l'épidémie cholérique de 1849. Rallié au coup d'Etat du 2 décembre 1851, il célébra, un mois plus tard, à Notre-Dame, un Te Deum solennel d'actions de grâces en l'honneur de cet événement. Appelé à siéger au Sénat, il se montra le fidèle défenseur du régime impérial. D’ailleurs, il bénit le mariage impérial en 1853.
Comme il inaugurait processionnellement la neuvaine de sainte Geneviève à Saint-Etienne-du-Mont, un prêtre interdit, Jean Verger, le frappa au cœur d'un coup de couteau, en criant, par allusion sans doute au dogme récemment promulgué de l'Immaculée conception : «Pas de déesse!» Avant l’incendie, son monument funéraire se trouvait dans la chapelle Sainte-Madeleine.
LES SÉPULTURES EN LA CATHÉDRALE  NOTRE-DAME DE PARIS
Cet article traite exclusivement des sépultures en la cathédrale en tant que lieu d'inhumation
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En 1711, on creusa une crypte au milieu du chœur destinée à recevoir dorénavant les dépouilles des archevêques de Paris.
De même, entre 1771 et 1773, le repavement du sol, en grands carreaux de marbre blanc et bleu, de la nef, des collatéraux, du transept et de l'abside, aboutit à la destruction des tombeaux qui s’y trouvaient. Les pierres tombales, quoi qu'elles portassent presque toutes l'effigie gravée en creux des grands personnages qu'elles avaient recouverts, furent sciées et débitées comme pierre brute.
Parmi les tombeaux disparus de la nef se trouvait celui du poète Joachim du Bellay.
D’autres dalles funéraires et leurs épitaphes furent recouvertes sous le nouveau pavement. Ainsi protégées, ces sépultures échappèrent aux profanations révolutionnaires. On les retrouva en 1858, lorsqu’on construisit une nouvelle crypte pour les archevêques de Paris dont l'entrée se trouve sous un petit autel situé dans le chœur clôturé pour partie. Le grand caveau creusé en 1765, pour recevoir les dépouilles des chanoines, bénéficiers, chapelains, chantres et enfants de chœur, resta intact jusqu’à sa découverte en 1863 lors de la mise en place d’un calorifère.
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De nos jours, le maître-autel, œuvre de Nicolas Coustou © MCP
Les obsèques de Georges Pompidou le 5 avril 1974. (AFP)
Grand autel vers 1740
En 1638, Louis XIII, en reconnaissance de la naissance du futur Louis XIV tant désiré, avait fait le vœu de consacrer la France à La Vierge.  Au titre de la réalisation de ce vœu, il fut décidé de remanier le chœur de la cathédrale.
Débutés le 29 avril 1699, sous la direction de Robert de Cotte, ces travaux d’ampleur durèrent jusqu’en 1714. Ils occasionnèrent un bouleversement des sépultures présentes, allant jusqu’à leur disparition, la découverte d’autres sépultures, parfois inidentifiables, ainsi que la découverte de reliques accompagnées de procès-verbaux ensevelis depuis des lustres et parfois illisibles.
Il faut aussi tenir compte de creusements de caves effectués dans des chapelles utilisées au préalable, ce qui impliquait d’ôter les tombes présentes, de copier éventuellement les épitaphes, avant leur mise en service.
Emplacement https://www.notredamedeparis.fr/oeuvre/caveau-calorifere/
Chœur gothique avant rénovation : sept sépultures sont visibles
Pierre de Nemours
Sommet du génie de l’art français, joyau parmi les joyaux, prodige d’équilibre, les mots et les formules se bousculent quand, du parvis, le regard enveloppe cette pure merveille posée dans son écrin que forme la Cité.
 
Mais bien au-delà de son architecture, ce sont l’histoire et les légendes qui ont nourri la fascination qu’elle exerce. De François Villon à Victor Hugo, les plus grands auteurs lui ont greffé un cœur ; les fantômes d’Esméralda et de Quasimodo nous suivent pas à pas. C’est peut-être aussi cela qui la rend unique. Et pourtant, elle faillit bien disparaître à plusieur reprises !
Si au cours des siècles Notre-Dame connut des transformations intérieures, comme celles initiées à partir de 1699, on négligea ses extérieurs. Au 19ème siècle, il fallut le mouvement romantique et surtout, en 1831, le succès populaire de « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo pour que des rénovations soient effectuées sous la direction de Viollet-le-Duc de 1841 à 1864 ; rénovations contestables en partie mais salutaires.
Plusieurs fois, en fonction des désidératas de l’histoire, on projeta de la détruire. Toutefois, sa disparation ne fut jamais autant probable que durant les destructions de la Commune et nous pouvons encore remercier Dietrich von Choltitz, nommé gouverneur de la garnison militaire de Paris en 1944, pour avoir désobéi à Hitler en ne la faisant pas sauter avec le reste de la capitale. Et puis, l’incendie des 15 et 16 avril 2019 manqua de l’anéantir à jamais.
Intérieur de Notre-Dame vers 1760
https://www.notredamedeparis.fr/oeuvre/caveau-calorifere/
Les tombes étaient réparties dans le chœur gothique disparu (princes et princesses de Sang, évêques et archevêques), la nef, les chapelles, mais aussi dans le petit et le grand cloître. Les enfants de chœur trouvaient place dans le cimetière voisin de Saint-Jean-le-Rond, mais aussi dans un caveau général creusé en 1765.
Il ne reste que peu de sépultures encore visibles et, pour une fois, la Révolution n’est pas la principale responsable de ces disparitions. Certes, aucun des mausolées visibles à l’époque ne fut épargné, mais le grand chamboulement des tombeaux datait de 1699.
►CHASTELLIER Jacques du († 1438) : trésorier de l’église de Reims, maître clerc de la chambre des Comptes, 100ème évêque de Paris de 1427 à sa mort due à une épidémie de peste. Tombe plate en cuivre jaune.
 
►CHÂTEAU-THIERRY Gautier de († 1249)  : chanoine de Paris où il enseigna la théologie, chancelier de l’Université, il fut un éphémère 78ème évêque de Paris de juin à septembre 1249. Tombe plate en pierre.
 
►DU MOULIN Denis († 1447)  : docteur en droit canonique et civil, conseiller au parlement, il suivit le dauphin Charles à Poitiers. Il fut envoyé comme ambassadeur auprès du duc de Savoie. Marié, devenu veuf, il fut nommé chanoine de plusieurs villes avant d’être archevêque de Toulouse, puis 101ème évêque de Paris de 1439 à sa mort.
►PARIS ou POISSY Etienne de († 1373) : Docteur en décret, recteur de l’Université de Paris, chanoine et doyen de Paris, conseiller privé de Charles V, avec le maréchal de Boucicaut, Montmorency et Jean de Dormans, il fut désigné pour négocier la paix et la libération de Jean le Bon. Ils conclurent le traité de Brétigny (1360). En récompense, Jean le Bon le fit nommer 93ème évêque de Paris (1363) avant d’être nommé cardinal par le pape (1368). Mort à Avignon, sa dépouille fut ramenée en la cathédrale.
 
►PONCHER François (1480 -1532) : Chanoine de Paris, conseiller clerc au parlement de Paris, il s’occupa davantage de politique que de son diocèse : campagne d’Italie, négociateur à Londres et Madrid, garde des sceaux...Il fut le 106ème évêque de Paris de 1519 à sa mort. Le cœur d’Etienne Poncher, (même famille mais lien ignoré) fut inhumé auprès de lui.
 
►SIMON (ou de Champigny) Jean († 1502) : Chanoine, 105évêque de Paris. Tombe de cuivre jaune.
 
►SULLY Eudes (Odon) de (1166-1208) : 73ème évêque de Paris. Il prit part au conflit avec Philippe Auguste, lorsque celui-ci répudia sa femme. Il continua la construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, et est considéré comme ayant été le premier à mettre en avant l’élévation de l’hostie pendant la messe. Il fut également l'un des fondateurs de l’abbaye de Port-Royal des Champs. Frère d’Henry de Sully, archevêque de Bourges, il n’a en revanche,  aucun lien de parenté avec Maurice de Sully à l’origine de la construction de la cathédrale et auquel il succéda. Tombeau en cuivre jaune légèrement surélevé sur lequel était représenté un évêque en relief.
 
►TEMPIER ETIENNE II (v.1210-1279) : Chancelier de l’église de Paris, chanoine de St-Quentin, puis 80ème évêque de Paris de 1268 à sa mort. Sa tombe fut retrouvée en 1699. Dans son cercueil de pierre on retrouva sa crosse de cuivre, sa bague en or et quelques morceaux d’étoffe.
 
►VIOLE Guillaume (v.1515-1568) : 110ème évêque de Paris. Humaniste. Tombe de pierre avec lame de cuivre gravée.
BARTHELEMY
Etienne de Bourret
Guillain Chartier
-Cet article faisant l’inventaire le plus exhaustif possible des sépultures, au regard de leur nombre, sauf pour les achevêques, n’a été intégré que le minimum d’indications biographiques avec des « définitions de fonctions » inscrites dans l’organisation du chapitre qui se fixa peu à peu.
-Il est aussi à noter qu’il peut exister des différences entre l’emplacement du corps d’un défunt et celui  de sa pierre tombale.
 
Dès le 12ème , le chapitre se composait de cinquante-et-un chanoines avec huit dignitaires à leur tête : le doyen ; le chantre ; les trois archidiacres de Paris, Brie et Josas (act. Jouy-en-Josas) ; le chancelier, le sous-chantre et le pénitencier. Deux chanoines assuraient la gestion du temporel : le chambrier et l’agent des affaires. Cette organisation resta stable jusqu’à la suppression du chapitre en 1790.
Autour du chapitre,  gravitait tout un personnel (environ 200 personnes) composé de nombreux laïcs et surtout d’ecclésiastiques, assurant au quotidien le fonctionnement du chapitre. Une école y était aussi rattachée. Elle était réservée aux enfants de chœur et, à partir du 14ème siècle,  on y apprenait le nouvel art polyphonique.
 
Furent inhumés dans le chœur
 
Les évêques de Paris par ordre alphabétique:
 
►BARTHELEMY († 1227) : doyen de Chartres, réputé comme canoniste de valeur, il fut élu 76ème évêque de Paris en 1223 et sacré à Rome en 1224. Tombe plate près d’Eudes de Sully .
 
►BEAUMONT Louis de (1446-1492) : chambellan des rois Charles VII et Louis XI, puis chancelier de Notre-Dame, et 104ème évêque de Paris en 1473.
 
►BESANÇON Hugues de († 1332) : 87ème, évêque de Paris. Tombe en cuivre
 
►BOUR(R)ET (BORRET) Etienne III de († 1325) : 86ème évêque de Paris
 
►CHAMPIGNY Jean Simon de († 1502) :105ème évêque de Paris
 
►CHARTIER Guillain (Guillaume) († 1472) : chanoine de Paris, professeur en droit canonique et civil, 103éme évêque de Paris de 1447 à sa mort, avec Jean II Jouvenel des Ursins et Richard Olivier, évêque de Coutances, il fut choisi par le pape Calixte III pour réviser le procès de Jeanne d’Arc. Par la suite, il encourut la défaveur de Louis XI pour s’être opposé, à l’époque de la Ligue du Bien public, à ouvrir les portes de Paris aux princes Tombe de cuivre jaune.
Jacques du Chastellier
Denis du Moulin
Les archevêques de Paris par ordre alaphabétique :
 
En 1711, on creusa une crypte au milieu du chœur destinée à recevoir dorénavant les dépouilles des archevêques de Paris. En 1858, on en construisit une nouvelle. De nos jours, l’entrée du caveau se trouve sous un petit autel situé dans le chœur clôturé pour partie. La statuaire funéraire des archevêques de Paris en la cathédrale ne sert que de cénotaphe aux défunts. Si la majorité des archevêques de Paris repose en la cathédrale, certains firent le choix d’une dernière demeure différente.
Pierre d'Orgemont
Aimery de Maignac
Gautier de Château-Thierry
►GONDI Pierre de
 
►GONDI Henri
 
►GONDI Jean-François
 
►HOMBLIÈRES Ombrières Renoulf d’ († 1288) :  82ème évêque de Paris, il fut le premier évêque nommé par le Pape et non par le chapitre.
 
►MAIGNAC Aimery de († 1385) : doyen, professeur en droits et lois, conseiller de Jean II et Charles V, 94ème évêque de Paris (1368-1383), il résigna quand il fut nommé cardinal prêtre. Mort à Avignon, sa dépouille fut ramenée en la cathédrale. Tombe plate de cuivre jaune.
 
►NEMOURS Pierre II de  († 1219/1220) : 74ème évêque de Paris. Il tint deux conciles contre les hérésies. Il fit bâtir Saint-Jean en Grève, et fit venir les Dominicains à Paris. Croisé en 1217, il mourut à Damiette. Tombe plate en cuivre.
 
►ORGEMONT Pierre d’ († 1409) : premier président au parlement, chancelier de France, président clerc de la chambre des Comptes, évêque de Thérouanne-Boulogne (1375-1384), chancelier du duc de Berry, puis 95ème évêque de Paris de 1384 à sa mort. Inhumé dans un cercueil de pierre en forme d’auge dans lequel on retrouva qu’une bague en or. Gisant en marbre blanc sur un tombeau en marbre noir recouvert d’une grille.
Jean Simon
Eudes de Sully
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Caveau de 1711 (vers 1746)
A : Vintimille
B : Bellefonds
R : urne des entrailles de Noailles
A droite : Les doyens : Saint-Exupéry et Tudert
►AMETTE Léon Adolphe (1850 - 1908 - 20 août 1920) (20ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1873, secrétaire personnel de l'évêque d'Evreux, il dirigea l'administration de l’évêché en tant que vicaire général pendant presque dix ans, jusqu’en 1898, année où il fut nommé évêque de Bayeux.
Coadjuteur de l'archevêque de Paris (1906), puis archevêque en succédant à Mgr de Belloy (1908), il sut unir fermeté et esprit de conciliation en une époque fort anticléricale. Homme d’une grande amabilité, souriant, excellent orateur, d’une grande piété, il gagna l’estime et la confiance des plus pauvres et des travailleurs dont il comprenait les revendications.
Il n’empêche que quelques mois avant d’être créé cardinal (1911), il avait menacé d'excommunication tout catholique qui assisterait au ballet Le Martyre de saint Sébastien, œuvre qu’il estima trop mêler le sacré au profane sans clairement opposer les forces païennes et le christianisme. Malgré la maîtrise d'écriture de Claude Debussy, l'œuvre ne reçut donc pas le succès espéré. Il mourut chez les sœurs de Saint-Joseph de Cluny à Antony.
►BEAUMONT Paul-Philippe Harduin de Péréfixe de (1606-1671) : (4ème archevêque de Paris)
Précepteur de Louis XIV, évêque de Rodez, puis archevêque de Paris, ardent ennemi du jansénisme, il resta comme le principal artisan du « formulaire » imposé aux religieuses de Port-Royal. D’une intransigeance solidement établie — il fit interdire le Tartuffe de Molière dès le lendemain de sa première représentation publique- il jouit toute sa vie de la faveur du roi. Il fut reçu à l’Académie Française en 1654. Sa sœur, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Gercy (Essonne), obtint que son cœur soit placé dans le chœur de l'église abbatiale de Gercy.
►BEAUMONT DU REPAIRE Christophe de (1703-1746- 12 décembre 1781) (9ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1734, nommé évêque de Bayonne (1741) et abbé commendataire d’abbayes diverses, il devint archevêque de Vienne en 1745 et enfin archevêque de Paris l’année suivante. Prélat pieux et charitable, mais de caractère très ferme, il prit une part importante aux querelles religieuses de son temps. Proche des jésuites, il lutta contre les jansénistes : pour les forcer à accepter la bulle Unigenitus qui condamnait leurs doctrines, il ordonna aux prêtres de son diocèse de refuser l'absolution à ceux qui ne la reconnaissaient pas et de refuser les obsèques religieuses à ceux qui se seraient confessés à un prêtre janséniste. Ce fut l'affaire des billets de sacrements.
Opposé au Parlement de Paris, Louis XV interdit aux parlementaires de s'immiscer dans les questions d'ordre spirituel avant de les exiler en 1753, puis de les rappeler en 1754. Alors, ce fut au tour de l’archevêque de connaître l’exil, mais il n’avait pas dit son dernier mot !
De 1771 à 1774, il soutint la réforme judiciaire du chancelier Maupeou : les parlementaires parisiens propriétaires de leur office furent exilés et remplacés par des magistrats nommés par le roi. Opposé aux jansénistes, aux parlementaires, mais aussi aux philosophes des Lumières jusqu’à condamner l’Emile de Jean-Jacques Rousseau. Son cœur fut déposé dans deuxième pilier à droite de l'entrée.de l’église Saint-Cyprien à Saint-Cyprien (Dordogne).
Avant l’incendie, son monument funéraire, œuvre de Geoffroy-Dechaume A-V. (1816-1892), était visible dans la chapelle Saint-Ferdinand.
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►BELLEFONDS Jacques-Bonne Gigault de (1698 - 1735 -  1746) (8ème archevêque de Paris)
Aumônier du roi (1728), ce dernier le nomma abbé commendataire de la Cour-Dieu (diocèse d'Orléans) (1730) . Nommé évêque de Bayonne (1735), archevêque d'Auch puis d’Arles, il prit l’archevêché de Paris en 1746, et devint duc de Saint-Cloud et pair de France. Il se signala par son opposition constante aux jansénistes, soulagés de le voir mourir de la petite vérole moins de quatre mois plus tard. Quelques jours avant son trépas, il condamna, au nom de la religion, les Pensées philosophiques de Diderot.
►BELLOY Jean-Baptiste de (1709 - 1801 - 10 juin 1808) (11ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1737, il fut nommé évêque de Glandèves (Alpes-de-Haute-Provence) (1751). Puis, face à une situation critique due aux dissensions occasionnées par la bulle Unigenitus dans le diocèse de Marseille, il y fut transféré et y rétablit la paix. En 1790, le diocèse de Marseille ayant été supprimé par la Constitution civile du clergé, il se retira dans sa famille jusqu’à la fin de la Révolution. Quand, en 1801, le pape ordonna aux évêques français de lui présenter leur démission de tous leurs sièges respectifs pour faciliter la conclusion du Concordat, il fut le premier à se soumettre. L’exemple de cet esprit modéré eut une forte influence sur les autres évêques et facilita la conclusion du Concordat. Favorablement impressionné par cet acte de dévotion envers l'Eglise et de soumission, Bonaparte fit en sorte qu’il obtînt le siège de Paris, bien qu’il fût déjà nonagénaire. Son grand âge ne l'empêcha pas de diriger son nouveau diocèse avec énergie.
© Didier Rykner
►CHAMPVALLON François de Harlay de (1625 -1671 - 6 août 1695) (5ème archevêque de Paris)
Bonaparte fut tellement satisfait de son service qu'il le fit membre du Sénat conservateur (1802) et obtint pour lui le chapeau cardinalice (1805). Plus anecdotique, on lui accorde la paternité de la première cafetière en inventant le système de la percolation du café qui était auparavant infusé.
Napoléon fit ériger un monument funéraire en son honneur. Œuvre de Louis Pierre Deseine (1749-1822), il se situait dans la chapelle Saint-Marcel avant l’incendie.
Abbé commendataire de Jumièges (1648), député de Normandie à l’assemblée du clergé, nommé archevêque de Rouen (1651), il devint archevêque de Paris en 1671, et obtint le premier que le titre de duc et pair fût attaché à cette fonction. Il avait la confiance de Louis XIV auprès duquel il joua le rôle d’un véritable ministre des Affaires ecclésiastiques. Commandeur des ordres du roi, il présida l’assemblée du clergé en 1660, célébra le mariage secret de Louis XIV et de Madame de Maintenon, dont il aurait interdit la publication, et prit part à la révocation de l’Edit de Nantes. Si Fénelon le détestait, Saint-Simon, Sainte-Beuve et l'abbé d'Olivet le gratifiaient de leur estime notamment pour sa beauté et son éloquence. En 1671, en raison de ses qualités et de sa fonction, il fut élu à l’Académie française. Selon Voltaire, il était « si connu par ses intrigues galantes », et c’est lui qui refusa la sépulture religieuse à Molière. Il mourut au château de Conflans à Charenton-le-Pont. Entrailles enfermées dans un barillet au pied de l’autel dans la chapelle dite des Gondi.
►DARBOY Georges (1813 - 1863 - 24 mai 1871) ( 17ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1836, vicaire général honoraire de Paris (1852), etc., vicaire capitulaire à la mort de Mgr Sibour, un décret impérial le désigna pour l’évêché de Nancy (1859) puis, un autre décret impérial le transféra à l’archevêché de Paris (1863) où il succéda au cardinal Morlot. Napoléon III le nomma grand aumônier (1864), sénateur neuf mois plus tard, et membre de plusieurs des conseils de l’Empire. La même année, il reconsacra Notre-Dame complètement restaurée. L’empereur, qui avait une entière confiance en lui, suivait volontiers ses indications sur les matières ecclésiastiques. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines.
Instruit, consciencieux et respecté, alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Darboy restait l'un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau cardinalice et de se voir réprimander par le pape. Rentré à Paris après un concile au Vatican, où il s’était opposé à la définition de l’infaillibilité pontificale, il y demeura quand les troupes allemandes s’en approchèrent et connut les mauvais jours du siège.
Arrêté le 4 avril 1871, selon l’ordre de la Commune de Paris, et emprisonné, tous les efforts de ses amis pour le sauver restèrent vains : le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d’échange contre le socialiste Blanqui. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Inhumé dans une fosse commune au cimetière du Père-Lachaise, il en fut exhumé le 28 avant de reposer à Notre-Dame à l’occasion d’obsèques nationales. Avant l'incendie son cénopahe, par J-M. Bonnassieux  (1810-1892) se trouvait dans la chapelle Saint-Gorges.
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►DUBOIS Louis Ernest (1856 - 1920 - 23 septembre 1929) (21ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1879, il dirigea l'administration de l'évêché du Mans en tant que vicaire général de 1898 à 1901, année où il fut appelé à la tête de l’évêché de Verdun. Il devint alors le plus jeune évêque de France. Promu archevêque de Bourges (1909), il prit une part active à la Première Guerre mondiale en aidant les soldats et leurs familles. En 1916, il se vit confier l’archevêché de Rouen avant de recevoir le chapeau cardinalice la même année. Homme de réconciliation, il fut après la guerre l’un des artisans du rapprochement avec le gouvernement. En 1919, il assista à la consécration de la basilique du Sacré-Cœur. Succédant à Mgr Amette, il fut nommé archevêque de Paris à la fin de l’année suivante. Il voyagea beaucoup et, thème souvent d’actualité de nos jours, il prit position contre la tauromachie, concluant son propos ainsi : « Il n’est pas douteux que les catholiques doivent s’abstenir d’assister à ces spectacles essentiellement cruels .»
A partir de 1926 et jusqu'à sa mort, il s'opposa vigoureusement à l'Action française. Il joua également un rôle dans les ajustements qui faisaient suite à la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Commandeur de la Légion d'honneur, il était aussi membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Il mourut à la clinique des Frères de Saint-Jean de Dieu de Paris. Avant l'incendie, son gisant, œuvre d'Henri Bouchard (1875-1960), était  visible dans le déambulatoire, contre la clôture du chœur.
© Les amis de Notre-Dame
►FELTIN Maurice (1883 -1949 - 27 septembre 1975) (24ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1909, il exerça son ministère dans le diocèse de Besançon jusqu'en 1927.
Dans le même temps, pendant la Première Guerre mondiale, il servit comme sergent dans un groupe des brancardiers. Démobilisé en 1919, il reçut de nombreuses décorations : Médaille militaire, de la Croix de guerre 1914-1918, et Légion d'honneur.
Nommé évêque de Troyes (1927), archevêque de Sens (1932), puis de Bordeaux (1935), s’il incita alors l'électorat de son diocèse à voter pour les candidats du Front populaire, il se soumit ensuite au régime de Vichy. Ainsi approuva-t-il la Charte du Travail. Partisan d'un modèle social corporatiste, il invita ses séminaristes à partir pour le S.T.O. (Service du travail obligatoire). A la Libération, il faisait partie des prélats que le gouvernement souhaitait voir écartés pour leur attitude jugée conciliante envers le Régime de Vichy. Néanmoins, en 1949, il succéda à Mgr Suhard à l’évêché de Paris.
Comme son prédécesseur, il fut surtout attaché à l’apostolat missionnaire. Il soutint l’Action Catholique et les Prêtres ouvriers dont il accompagna les vicissitudes de 1954 à 1965, date à laquelle il put obtenir de Rome la relance de leur ministère.En 1962, il rend facultatif le port de la soutane et autorise le port du clergyman.En 1963, il priva Edith Piaf d’obsèques religieuses en raison de la vie privée de la chanteuse, divorcée et ayant eu, de notoriété publique, de nombreux amants hors mariage…Elle si croyante ! Il mourut au monastère des Annonciades de Thiais.
 
►GONDI Jean-François de (1er archevêque Paris)
►JUIGNÉ Antoine-Eléonor-Léon Le Clerc de (1728 - 1781 -1811) (10ème archevêque de Paris)
Agent général du clergé (1760), à ce titre, il avait rang de conseiller d'Etat et droit d'entrée au Conseil, au comité des affaires ecclésiastiques comme chez les ministres. Nommé à l’évêché comté-pairie de Châlons (1763), puis 10ème archevêque de Paris par Louis XVI (1781), il consacra la majeure partie des revenus de son nouveau diocèse à des œuvres de bienfaisance.Quelque considérable que fût ce revenu, il ne put suffire aux besoins du rigoureux hiver de 1788 à 1789. Il y suppléa en vendant sa vaisselle, en engageant son patrimoine, et en faisant de gros emprunts. En 1788, au parlement de Paris, il vota pour l'édit qui accordait l’état-civil aux protestants. Député du clergé aux Etats généraux (1789), mais effrayé par la marche des événements, il émigra dans les états de Savoie, puis à Constance où il aida de ses subsides un grand nombre de prêtres non-jureurs fuyant les persécutions.
Revenu à Paris en 1802, après la promulgation du concordat, Napoléon Ier le nomma chanoine du chapitre impérial de Saint-Denis, et le créa comte de l'Empire (1818).
A sa mort, il fut inhumé au cimetière de Vaugirard. Lors de la Restauration, à l’initiative de son parent et ami l’abbé de La Myre-Mori (1755-1829), vicaire général et futur évêque du Mans, sa dépouille fut transportée dans la crypte des évêques de Notre-Dame. Le monument funéraire érigé à sa mémoire et à celle de son frère, le marquis de Juigné (1727-1807), exécuté d'après les plans de Viollet-le-Duc, se trouvait, avant l’incendie, dans la chapelle Saint-Germain.
© Ch. Angsthelm
►MARCA Pierre de (1594 - 1662- 29 juin 1662) (3ème archevêque de Paris)
►LUSTIGER Jean-Marie Aron (27ème archevêque de Paris)
Président du Parlement de Navarre, du Conseil de Pau, intendant de justice en Béarn et Navarre, puis Maître des requêtes, devenu veuf, il abandonna la justice pour la robe d'ecclésiastique (1642). Conseiller d'Etat, évêque de Couserans (Ariège), Louis XIV le nomma Visiteur général dans le principat de Catalogne et dans les comtés de Roussillon et de Cerdagne. Nommé archevêque de Toulouse (1652), avec l’évêque d’Orange, il fut chargé de formaliser la frontière séparant la France et l'Espagne (1656), puis fut désigné pour représenter le roi à la conférence de Céret qui devait en fixer les limites (1660). Nommé archevêque de Paris en 1662, il mourut avant d’être installé.
►MORLOT François Nicolas (1795 - 1857 - 29 décembre 1862) (16ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1820, pendant plusieurs années, il fut attaché à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon, comme vicaire, chanoine, vicaire général et grand vicaire du diocèse de Dijon.
Sa forte inclination légitimiste lui valut la privation de ses fonctions avant d’être nommé évêque d'Orléans (1839) une fois réconcilié avec le pouvoir. Appelé à l'archevêché de Tours (1842), créé cardinal (1853), il entra de droit au Sénat impérial où il soutint de ses votes à la fois le gouvernement de Napoléon III et les intérêts de la papauté.
Après une vive résistance, il accepta de succéder à Mgr Sibour comme archevêque de Paris (1857). La même année, il fut nommé grand aumônier de l'Empereur et primicier de Saint-Denis. Membre du conseil privé (1858), grand officier de la Légion d'honneur (1861), il connut un épiscopat paisible, marqué par le remaniement administratif et l’agrandissement de Paris (1860) où il mourut.
Avant l’incendie, son priant se situait dans la  chapelle Saint-Ferdinand.
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►NOAILLES Louis Antoine de (1651 – 1729) : uniquement les entrailles (6ème archevêque de Paris)
 
►QUÉLEN Hyacinthe Louis de
►SIBOUR Marie Dominique Auguste (1792 -1848 - 3 janvier 1857) (15ème archevêque de Paris)
►SUHARD Emmanuel Célestin Jean-Baptiste (1874 - 1940 - 30 mai 1949) (23ème archevêque de Paris)
►VEUILLOT Pierre-Joseph (1913 - 1966 - 14 février 1968) (25ème archevêque de Paris)
Evêque de Bayeux et Lisieux (1928), archevêque de Reims (1930), cardinal (1935), puis, succédant à Mgr Verdier, il fut nommé archevêque de Paris à partir de 1940, soit pendant toute la période de l’Occupation durant laquelle il s’opposa aux Allemands. Pas simple. Tout en pratiquant un « loyalisme sans inféodation » envers le régime de Vichy, il défendit les mouvements d’Action Catholique interdits, et intervint pour tenter de sauver otages et prisonniers de toutes conditions et religions. La censure interdit ses déclarations publiées dans le bulletin diocésain, mais il ne protesta pas de manière spectaculaire pour ne pas entraîner des représailles envers les prêtres et les militants chrétiens. Toutefois, au lendemain de la rafle du Vel-d’Hiv (16 et 17 juillet 1942), au nom des cardinaux et archevêques de France assemblés à Paris, il écrivit au maréchal Pétain la première protestation officielle de l’Eglise de France contre les persécutions dont étaient victimes les juifs: « Nous ne pouvons étouffer le cri de notre conscience... ». Mais, contrairement aux lettres lues courageusement en chaire par les évêques de Toulouse et de Montauban et l'archevêque de Lyon, celle-ci ne le fut pas et resta diffusée parmi les curés.
De même, il refusa d’approuver certaines actions de la Résistance (« le patriotisme ne justifie pas le terrorisme »), et tint à rester loyal envers le maréchal, ce qui lui fut reproché à la Libération.
►VERDIER Jean (1864 - 1929 - 9 avril 1940) (22ème archevêque de Paris)
Ordonné prêtre en 1887, il succéda à Mgr Dubois comme archevêque de Paris en 1929. Créé Cardinal-prêtre la même année, dès lors, son œuvre d’homme d’Eglise prit toutes ses dimensions : souci de la vie des prêtres et de leur formation permanente, organisation de l’Action catholique, et en particulier création d’organisations catholiques pour la jeunesse, accueil des étrangers, soin apporté à l’œuvre des vocations, etc. Il conçut aussi l’œuvre des Chantiers, une entreprise gigantesque conçue pour répondre à la nécessité de la construction de nouvelles églises dans la banlieue parisienne. Cette action de grande ampleur permit, entre autres, de faire face au chômage de cette époque et permettre aux ouvriers de nourrir leur famille avec dignité.
Appelant à « la paix sociale », après la formation du gouvernement de Léon Blum en 1936 -déclaration qui réjouit la gauche-, dès la Nuit de cristal (1938), avec les archevêques de Malines et de Milan, il fit paraître une lettre publique commune dans laquelle il critiquait l'assassinat [des juifs] et déplorait « l'aboutissement fatal de la théorie raciale » en Allemagne : « Tout près de nous, au nom des droits de la race, des milliers et des milliers d'hommes sont traqués comme des bêtes fauves, dépouillés de leurs biens, véritables parias qui cherchent en vain au sein de la civilisation un asile et un morceau de pain »
Ordonné prêtre en 1939, il fut nommé évêque d’Angers (1959) et sacré par le cardinal Feltin, dont il fut le coadjuteur, notamment chargé des orientations pastorales, plus spécialement en direction du monde ouvrier. Avec lui, en 1965, il obtint du pape l’autorisation du retour au travail des Prêtres ouvriers. Le 1er décembre 1966, il succéda à Mgr Feltin à la tête de l’archevêché de Paris. Se plaisant à être interrogé par des journalistes, il multiplia les entretiens, et fut l'un des premiers prélats français à parler ouvertement à la télévision française de son rapport à la foi. Créé cardinal en 1967, il mourut subitement, emporté par une leucémie, huit mois plus tard.
Mais aussi…
 
►BEAUNE Renaud de (1527-1606)
Evêque de Mende et archevêque de Bourges et de Sens, connu pour avoir manifesté sa fidélité au roi durant les épisodes de la Ligue, il soutint Henri IV et fut nommé par lui Grand aumônier de France (1591). Tombe de marbre noir commandée par ses nièces.
 
►BELLEPERCHE Pierre de († 1306) : doyen de la cathédrale, conseiller au parlement de Paris, aumônier de Philippe IV, légat auprès du pape,  il fut chargé de nombreuses missions, notamment pour la paix entre la France et l’Angleterre. Chancelier de France, garde des sceaux, il fut évêque d’Auxerre de 1306 à sa mort. Tombe en cuivre jaune.
 
►CASTEL Jean-Baptiste († 1583 ?)  : nonce du pape auprès d’Henri III.
 
►CHARTIER Jean : aucune information
 
►DU BELLAY René († 1546) : conseiller clerc au parlement de Paris, évêque de Grasse puis du Mans, avant de résigner son évêché au profit de son frère Jean (1542). Retiré à Paris, il y mourut.
 
►GEOFFROY D’ANJOU
 
►GOBAILLE Gérard († 1494) : chanoine de la cathédrale, élu évêque de Paris par ses pairs en août 1492 , il ne fut pas confirmé par son métropolitain l'archevêque de Sens ni par le souverain pontife. Il mourut deux ans plus tard à Melun. Son corps fut ramené par eau à Paris. Tombe de cuivre.
 
►HALLÉ François († 1491) : sous-diacre puis archidiacre de Paris,  avocat au parlement,  archevêque de Narbonne de 1482 à sa mort. Tombe de cuivre jaune.
 
►HARCOURT Robert II († 1315) : fils de Jean Ier d’Harcourt, chanoine régulier de l'abbaye de Saint-Victor de Paris, évêque de Coutances.
 
►ISABELLE DE HAINAUT
 
►LE CIRIER Antoine († 1575) : conseiller au parlement de Paris, doyen et évêque d’Avranches.
 
►LOUIS DE GUYENNE (1397 - 1415), fils de Charles VI et d’Isabeau de Bavière.
 
►PHILIPPE († 1161) : 4ème fils de Louis VI le Gros, derrière l’autel
 
►ROBERTET Jacques  († 1519)  : Evêque d’Albi, il le resta jusqu’à sa mort à Pari. Inhumé en la cathédrale selon son vœu. Tombe de cuivre jaune avec figure en relief.
 
►SAINT-EXUPÉRY Jean-Cyprien de († 1758) : chanoine et doyen de l’église de Paris
 
►SÉGUIER Louis († 1610) : chanoine, conseiller au parlement, président de la Chambre des Enquêtes et doyen
 
►TUDERT Claude de (1714 – 1779) : abbé commendataire des abbayes de Lachalade (Meuse) et de St-Eloi-Fontaine (Aisne) , doyen du diocèse de Paris
 
►Cœurs de :
-Louise de Savoie
-Etienne Poncher († 1553)  : Evêque de Bayonne, puis archevêque de Tours seul son cœur fut déposé en la cathédrale près de François Poncher.
►Les entrailles de Louis XIII et Louis XIV.
 
►Deux évêques non identifiés
 
Furent inhumés derrière le chœur
 
►BRETON Nicolas († 1574) : chanoine
►HUBERT Pierre († 1595)   : chanoine. Tombe de pierre
►L’ENDORMY Ӕgide (Gilles) († 1579)   : chanoine
►MAUBAR Laurent de († 1360 ?)   : chanoine
►TREVACOUR Jacques († 1557)   : chanoine
 
Furent inhumés autour du chœur et du chevet
 
►BASSET Pierre († 1543)   : chanoine.
►BRANLART Jacques († 1438) : conseiller clerc au parlement, président de la chambre des Enquêtes.
►BRIAULT Philippe († 1572)   : chanoine.
►COTTEREAU Claude († 1550) : chanoine et camérier clerc.
►FAUCAMBERGUE Clément de († 1438)   : chanoine
►GRANGÉ André († 1399)   : professeur de droit, conseiller du roi. Tombe de pierre.
►FRABERT Luc († 1554) : chanoine.
►HANGEST Jean de († 1568) : chanoine.
►HERVÉ Jacques († 1554)   : chanoine.
►LE BOULANGER Gilbert († 1697)   : chanoine.
►LE PRESTREAU Jean († 1534) : chanoine. Tombe de pierre.
►LEGENDRE Pierre († 1528)   : chanoine
►MESNAGIER Jacques († 1534)   : chanoine et camérier clerc. Tombe de pierre.
►MOUTON Pierre († 1534)   : chanoine. Tombe de pierre.
►PARDIEU Guillaume de († 1559)   : chanoine. Tombe de pierre.
►PICOT Jean († 1565) : chanoine. Tombe de pierre.  
►PIERRE Jean († 1564)  
►PILES Jean de († 1607)   : abbé de l’abbaye mauriste d’Orbais (Marne).
►POMMIER Louis († 1544)   : chanoine.
►PASTÉ Hugues († 1485)   : chanoine.
►ROUSSE Guillaume († 1562)   : chanoine.
►SPIFAME Jean († 1530)   : prêtre et grand vicaire de Saint-Germain-l’Auxerrois.
VERJUS André († 1544)    : chanoine, président de la chambre des Enquêtes.
►VIALART Germain († 1574)    : chanoine. Tombe de pierre.
►VINTIMILLE DU LUC Charles Gaspard Guillaume de (1655 - 1729 -1746) (7ème archevêque de Paris)
Chanoine de la cathédrale de Toulon, licencié en théologie de la faculté de Paris, évêque de Marseille (1692-1708), successivement prieur et/ou abbé de diverses abbayes, parallèlement à ces derniers gouvernements, il fut nommé archevêque d'Aix-en-Provence (1708-1729) au temps de la peste qui ravagea Aix et la Provence. Nommé archevêque de Paris en 1729, son épiscopat parisien fut notamment marqué par une querelle avec les Jansénistes : par un mandement de 1732, il condamna les Nouvelles ecclésiastiques, publication hebdomadaire française janséniste, et multiplia les vexations contre les curés appelants. Malgré son hostilité officielle aux partisans de Port-Royal des Champs, il n'en confia pas moins la rédaction de son nouveau bréviaire et de son missel à des liturgistes aux sympathies jansénistes manifestes. Il reçut les chapelles Sainte-Foy et Saint-Eutrope pour lui servir de chapelle sépulcrale et y inhumer sa famille. Lui-même, après avoir été exposé sur un lit de parade, fut descendu dans le caveau des archevêques.
Furent inhumés dans les chapelles rayonnantes et absidiales
18 -Chapelle Saint-Ferdinand (anciennes chapelles Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Madeleine), et confessionnal du grand Pénitencier
 
►ALLEAUME Jean († 1573) : doyen de la faculté de théologie et pénitencier.
►BUSSY Jean de († 1453) : archidiacre. Tombe de pierre devant la chapelle.
►CHARTON Jacques († 1660/1661) : chanoine et pénitencier, et supérieur général de l’Ordre des Carmes sur toute la France. Tombe de marbre noir.
►CHARTON Jacques († 1684), neveu du précédent, prêtre de Pontoise, docteur de la Faculté de Paris, chanoine et pénitencier.
►CHAUFFARD Jean († 1451) : chanoine. Tombe de marbre noir vis-à-vis de la chapelle.
►FOSSEZ Jean de († 1525) : professeur de théologie et de lettres, chanoine et pénitencier.
►GODEBERT Louis († 1607) : pénitencier et vicaire général du cardinal de Gondi. Epitaphe de marbre noir adossée à un pilier à l’extérieur de la chapelle.
►MAZURIER Martial († 1550) : docteur en théologie et pénitencier. Epitaphe de marbre noir.
►MERLIN Jean († 1541) : chanoine et pénitencier. Tombe devant la chapelle.
►MILLET Pierre ( ?- ?) : tombe représentant un chevalier en armure sous une arcade trilobée.
►MILLION Gervais († 1590) : chanoine et pénitencier. Tombe devant la chapelle.
►OURSEL Jean-Bernard († 1730) : docteur en théologie de la Faculté de Paris, chanoine et pénitencier.
►TROUSSEL Thomas († 1481) : professeur de théologie et pénitencier. Tombe de pierre devant la chapelle.
►VILLOT Jean († 1662) : chanoine. Tombe de pierre devant la chapelle.
 
►Monument à Jean-Baptiste Budes de Guébriant
►Pierre tombale de Christophe de Beaumont
►Priant de François Morlot
Près de la chapelle des Parfait à gauche du chœur mais correspondance non identifiée
►MONTIGNY Jean de († 1471) : chanoine et conseiller au parlement.
►OLIVIER Jean († 1533) : chanoine
 
15 -Chapelle Saint-Jean l’Evangéliste et Sainte-Agnès
 
►BERNAGE Jacques de († 1627) : chanoine. Epitaphe de marbre blanc au mur.
►CARPENTIN Claude († 1582) : chanoine. Tombe de pierre devant la chapelle.
►CHEVALIER Claude-Antoine († 1730) : chanoine. Près de.
17 -Près de la porte rouge (auprès de laquelle se trouvait le grand puits du cloître)
 
►BERTOUL Jean († 1545) : professeur d’écriture sainte et chanoine théologal.
►LE SCELLIER Jean († 1481) : chanoine.
►LOUP Jean († 1373) : chanoine. Tombe de pierre.
►OLIVA Jean d’ († 1472) : professeur de théologie et chanoine. Tombe de pierre.
19 -Chapelle Saint-Germain (anciennes chapelles Saint-Ferréol et Saint-Ferrucien)
 
►LE HERPEUR Denis († 1482) : docteur en théologie et chancelier. Tombe de pierre devant la chapelle.
►LE MASLE Michel (1587-1662) : prieur des Roches, puis de Notre-Dame de Longpont-sur-Orge, chanoine de Notre-Dame, il fut secrétaire puis surintendant de Richelieu. Il légua une somme conséquente aux médecins de Paris pour faire construire de nouvelles écoles. Plaque de cuivre trouvée sous la nef lors des travaux du calorifère en 1863.
►LESCUYER Jean († 1533) : prêtre, docteur en droit et conseiller au parlement de Paris. Tombe de marbre noir.
►LESCOT Pierre
 
►Monument à Antoine-Léonor Le Clerc de Juigné
20 et 21 -Chapelle Saint-Louis, dite des Noailles (anciennes chapelles Saint-Michel, Saint-Martin et Sainte-Anne)
En réunissant trois anciennes chapelles, le cardinal archevêque Louis Antoine de Noailles créa la chapelle familiale qu’il fit décorer magnifiquement.
 
►AUBRY Didier († 1645) : chanoine, sous-chantre, (devant).
►COLOGNE Michel de († 1529) : bachelier en médecine qu’il exerça à Chartres, puis maître régent à Paris, il fut successivement chanoine, sous-chantre puis chantre de la cathédrale.
►COQUELEY Jean († 1651) : chanoine et conseiller au parlement.
►COQUELEY Lazare († 1606) : sous-diacre du diocèse de Langres (devant).
►COURCELLES Jean († 1495) : docteur en décret. Inhumé près du suivant.
 
►COURCELLES Thomas de (1400-1469) : professeur d’écriture sainte, pénitencier, chanoine et doyen. Frère du précédent.
Par l’acharnement qu’il mit à la perte de Jeanne d’Arc, son rôle dans le procès de celle-ci vaut d’être souligné. Son assiduité à encaisser la rémunération donnée aux juges par les Anglais par jour de présence fut notamment remarquée. S’entremettant dans tous les actes de la procédure, c’est lui qui lut l’acte d’accusation à Jeanne, et qui fut la main de la bouche de Pierre Cauchon. Plus sévère que celui-ci, il fut l’un des rares à voter pour que Jeanne subisse la torture, etc.
Plus tard, chargé de traduire du français au latin la substance de la procédure, il effaça son nom des votes compromettants Il assista à la lecture de la sentence. Cité lors du procès de réhabilitation, usant de la négation ou de l’oubli des faits qu’on lui reprochait, il ne témoigna aucun repentir tout en chargeant ses collègues ou complices.Malgré cela, il fut un conseiller écouté par Charles VII et, cerise sur le gâteau, en sa qualité de doyen du chapitre de Notre-Dame, il participa et présida les fêtes de la réhabilitation de Jeanne d'Arc célébrées en 1456…
 
►DUVIVIER Antoine († 1580) : docteur en décret et chanoine.
►LUGERIE Jacques de († 1466) : ancien chanoine.
►NOAILLES Anne-Jules duc de, pair et maréchal de France, et sa famille.
NOAILLES Louis Antoine de (Uniquement le cœur)
►RAOULIN Pierre († 1536) : chanoine.
►SAUMUR Jean de († 1349) : Tombe de pierre.
22, 23 et 24 -Chapelle Saint-Marcel, dite de Vintimille (anciennes chapelles Sainte-Foy, Saint-Eutrope et de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste)
L’archevêque Charles Gaspard Guillaume de Vintimille reçut les chapelles Sainte-Foy et Saint-Eutrope pour lui servir de chapelle sépulcrale et y inhumer sa famille.
Avant l'incendie, la chapelle était presque totalement occupée par le tombeau monumental de Mgr du Belloy et par celui, plus modeste, de Mgr de Quélen.
►AGOULT Jean Antoine d’ (1695 – 1769) : docteur en théologie et doyen. Chapelle St-Eutrope.
►BONGUERET LEBLANC Jean-Baptiste de (1629-1702) : chanoine et doyen à la mort du suivant, son oncle. Chapelle Saint-Europe.
►CONTES Jean-Baptiste de (1601- 1679) : chanoine, chancelier et doyen. Chapelle St-Eutrope.
►CORBEIL Eudes de
►CURTILIS Girard de († 1358) : chanoine.
►DELACROIX Anne-Jacques († 1738) : chanoine et archidiacre. Tombe de pierre au seuil de Ste-Foy.
►DORSANNE Antoine († 1728) : chanoine et archidiacre. Près de St-Eutrope.
►DREUX Joachim († 1716) : chanoine et sous chantre. Tombe de marbre noir.
►GONTIER Jean († 1550) : chanoine, camérier clerc, ancien sous-chantre. Tombe dans la Chapelle de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste.
►GRÉLIER Guillaume († 1476) : chanoine. Tombe de marbre noir dans la chapelle St-Eutrope.
►LE BLANC Denis († 1643) : chanoine et archidiacre. Tombe de marbre noir dans la chapelle St-Eutrope.
►LE MAÎTRE Jean († 1661) : chanoine. Chapelle Ste-Foy.
►MENGUY Guillaume († 1728) : chanoine .Tombe de pierre devant Ste-Foy.
►MESGRIGNY Nicolas de († 1652) : chanoine. Tombe de marbre noir dans la chapelle Ste-Foy.
►MESGRIGNY René de († 1643) : chanoine et camérier. Tombe de marbre noir dans la chapelle Ste-Foy.
►MONTDIDIER Etienne de († 1468) : chanoine et archidiacre. Chapelle St-Eutrope.
►PLAISANCE Grimier de († 1296 ?) : chanoine. Chapelle Ste-Foy
►PRESSEIGNY Jean-Baptiste Charles Desfriches de Brasseuse de (1662-1717) : docteur en théologie, prêtre et doyen. Chapelle St-Eutrope.
 
►VINTIMILLE Charles François de (1653-1740)  
Passé à la Marine royale comme capitaine des galères après avoir perdu un bras à la bataille de la Peene en 1677, conseiller d'État d'épée, il fut nommé gouverneur de Porquerolles en 1712. Ambassadeur plénipotentiaire en Suisse (1708-1715), il assista au traité de Baden (1714), qui mit fin aux hostilités entre la France et le Saint-Empire romain germanique auprès duquel il fut ambassadeur de 1715 à 1717.   Il accueillit et protégea dans l'exil le poète Jean-Baptiste Rousseau (1670-1740), qui lui dédia une de ses plus belles odes. Il repose près de son frère qui suit.
►VINTIMILLE Joseph-Hubert de († 1744) :  chanoine
►VINTIMILLE Marie-Charlotte de (née de Refuge) († 1756) : veuve de Gaspard-Hubert de Vintimille du Luc
►VINTIMILLE Marie-Charlotte Madeleine de († 1753) : nièce de l’archevêque
►VINTIMILLE Marguerite-Madeleine (née de Castellane) († 1770) , veuve de Charles-Emmanuel, dit le marquis du Luc
►VINTIMILLE DU LUC, comte de († 1777)
Coll. Gaignères .BnF/Gallica
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28, 29 et 30 -Chapelle Saint-Georges (anciennes chapelles Saint-Etienne du premier Martyr, Saints-Crespin/ Crépinien, Saint-Jacques), dite aussi Notre-Dame de la Compassion, ou encore Petit Chœur.
En 1758, trois caveaux furent creusés dans ces chapelles où furent, dorénavant, inhumés les chanoines de l’église de Paris : le 1er octobre, Urbin Robinet fut le premier . Le 14 août 1758, lors des travaux de creusement de ces caveaux, on découvrit une dizaine de cercueils de plomb et différents ossements avec épitaphes et inscriptions allant de 1350 à 1590.Tous ces restes furent réinhumés dans le caveau de la chapelle Saint-Crespin.
 
►BARRERE Pierre († 1351) : chanoine.Chapelle St-Crespin/St-Crépinien
►BELOT Claude († 1653) : chanoine. Devant la chapelle St-Crespin/St-Crépinien
►DESPARS Jacques (†1458) : maitre en médecine, premier médecin de Charles VII, il fut député par l'Université au concile de Constance (1414-1418), qui devait décider dans l'affaire du Grand Schisme d'Occident, et organiser l'opposition au à l’antipape Jean XXIII (†1419). Il se retira dans la ville de Tournai, dont il était chanoine et trésorier de l'église. Il fut notamment connu comme l'auteur de Commentaire sur Avicenne, ouvrage majeur et célèbre de son temps.Chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►DU BELLAY Joachim
►DU BELLAY Louis († 1541) : conseiller au Parlement de Paris, chanoine et grand archidiacre. Tombe de cuivre jaune dans la chapelle St-Crespin/St-Crépinien
►DREUX Pierre († 1583) : chanoine. Chapelle St-Crespin/St-Crépinien
►GALLICHIER Martial († 1531) : docteur en décret, archidiacre et chanoine. Chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►HESSELIN Louis († 1544) : chanoine. Devant la chapelle St-Crespin/St-Crépinien
►L’ENFANT Jacques († 1508) : chanoine, conseiller au parlement. Près de la chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►LE CHARON Côme († 1620) : chanoine. Devant la chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►LE PREVOST Bertrand († 1626) : chanoine. Devant la chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►LIEUTAUD Jean  († 1508) : chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►MICHEL Simon († 1505) : chanoine.  Devant la chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►MONTDIDIER Stéphane († 1468)
►PASSART Jean († 1720) : diacre, chanoine puis camérier. Tombe de marbre blanc . Devant la chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►PIERREVIVE Sylvius de († 1627) : docteur en théologie, chancelier de l’université et vicaire général du cardinal de Retz..  Devant la chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►PREVOST Nicolas chanoine (†1569) : docteur en droit, chanoine. Chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►REFUGE Pierre de (†1515) : chanoine et archidiacre. Devant la chapelle St-Etienne.
►ROBINET Urbin (†1758) : chanoine
►SAVEUSES Pierre de (†1590) : chanoine. Chapelle St-Crespin/St-Crépinien.
►Deux religieux non identifiés
33 -Chapelle Saint-Geraud (Saint-Gérard)
 
►DUPLEIS Jean († 1481) : chanoine et chantre. Devant.
►FORTET Pierre († 1394) : maître ès arts et licencié en droit, par testament il fonda le collège de Fortet à Paris, définitivement établi en 1397 et situé non loin de l’abbaye Sainte-Geneviève. Tombe de pierre.
►GUILLEIN Jean († 1418)
34 et 35 -Chapelle Saint-Denis et Saint-Georges, Sacristie du chœur et Trésor
 
►BARRÉ Etienne († 1656) : conseiller du roi en sa cour au parlement, chanoine, chevecier et curé de Saint-Merry.
►BENARD Mathurin († 1584) : chanoine. Devant.
►BÉRANGER Hébert († 1414) : chanoine de Saint-Aignan. Près de.
►BOUCHINY Robert de († 1550) : professeur de théologie et curé de Saint-Jean-en-Grève.
►BRETTE Nicolas († 1568) : chanoine.
►DURAND Jean ( ?- ?) : aucune information.
►MANCHON Jean († 1420) : maître en théologie, confesseur du roi, chanoine, trésorier de la Sainte-Chapelle et curé des Saint-Innocents.
►MARIAU Pierre († 1582) : chanoine puis camérier.
►MOREAU Jean († 1558) : licencié en droit, chantre.
►RUELLÉ Guillaume († 1633) : chantre en remplacement de son frère, qui suit
►RUELLÉ Pierre († 1613) : président aux Enquêtes, chanoine puis chantre.
 
Monument à la mémoire de Denys Affre.
36 -Chapelle Saint-Pierre Martyr
 
►LABARDE Denis de († 1709) : chanoine, conseiller clerc au parlement et la chambre des Enquêtes. Tombe de marbre noir.
►LE ROI Jean († 1613) : conseiller au parlement, chanoine.
►LIZET Pierre († 1549) : chanoine.
►VIGNOLLES (VEIGNOLLES) Antoine de († 1584) : chanoine et conseiller au parlement.
37 -Chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul
 
►COURCIER Pierre († 1713) : chanoine théologal. Devant.
►FOUIN Jacques († 1617) : chanoine. Devant.
►PERROCHEL Augustin Charles († 1728) : clerc, chanoine, chantre puis archidiacre.
Mais aussi à la croisée
 
►BLOUIN Claude († 1718) : docteur en théologie et chanoine.
►CARDONNEL Guillaume († 1418) : médecin et archidiacre de Josias (Jouy-en-Josas/Yvelines) l'un des trois archidiaconats de l'évêché de Paris.
►CARDONEL Pierre († 1442 ?) : maître ès arts et en médecine, chanoine. Neveu du précédent.
►CHANAC Bernard de († 1482) : licencié en droit.
►DES LANDES Jean († 1437) : chanoine. Pierre carrée utilisée en remplissage d’une ancienne ouverture d’une des tours et retrouvée en 1849.
►FOURÇY Olivier-François de († 1717) : chanoine, abbé comandataire de Saint-Ambroise de Bourges, etc.
►LA MADELEINE Edouard de († 1587) : écuyer, seigneur de St-Denis, Marcilly (Seine-et-Marne), etc.
►LA PORTE Antoine de (1627-1710) sous-diacre, diacre, prêtre, puis chanoine. Tombe de marbre noir: sépulture découverte lors des fouilles de 2022
►PARIS Jean de († 1524) : chanoine.
►SAINT-VERAIN Jean de († 1420) : aucune information.
►TAPEREAU Pierre († 1527) : licencié en droit, camérier.
►TUELEU Nicolas († janv. 1520) : chanoine, conseiller du roi au Châtelet, chevecier et chanoine de Sainte-Opportune.
►TUELEU Quentin († nov. 1520) : chanoine en remplacement de son frère, qui précède, et mort quelques mois plus tard. Inhumé à côté de Nicolas.
Chapelle dite « noire » (dans la croisée à gauche, mais emplacement non localisé avec précision)
 
►BROCHAND Nicole de († 1527) : chanoine.Près de.
►DEBRÉE Macé († 1482) : chanoine.
►LIÉZART Raoul († 1430) : chanoine. Près de.
►VILLIERS Guillaume de († 1440) : maître des Requêtes, chanoine.
Furent inhumés dans le transept et dans la croisée du transept
8 -Sacristie de la chapelle de la Vierge
 
9 -Chapelle Saint-Julien du Mans (ancienne chapelle Saint-Marcel)
 
►DU DRAC Jean († 1555) : chanoine.
►MELLOT Clément († 1451) : chanoine. Devant.
►RANÇY Nicolas de († 1399) : conseiller clerc au parlement. Devant.
11 -Chapelle Saint-Sébastien ou Saint-Denis
Personne à signaler
 
12 -Chapelle de la Vierge
 
►BOCHART Marc († 1652) : chanoine. Devant.
►DES MOULINS Gilles († 1533) : chanoine
►GONTAUT Jacques Alain de (1665 – 1732)  : après avoir servi en qualité de capitaine des Dragons , il abandonna la carrière des armes pour celle de l’Eglise et prit le bonnet de docteur en théologie. Chantre, chanoine, il fut élu doyen en 1717. A la mort du cardinal de Noailles, pendant la vacance du siège, la chapitre le nomma vicaire général capitulaire de tout le diocèse. Devant.
►HEURTAULT Jean († 1643) : chanoine
►LAVOCAT (L’AVOCAT) François († 1646) : abbé de Notre-Dame des Homblières (Aisne) et chanoine. Tombe de pierre
►MOREL Claude († 1679) : chanoine théologal. Tombe de pierre devant.
►MORILLON Robert († 1511) : chirurgien du roi et chanoine. Devant.
►NOAILLES Louis Antoine de (archevêque).  
►PARFAIT Nicolas († 1690) : chanoine, neveu de Lavocat qui précède et auprès duquel il fut inhumé. Tombe de marbre noir devant la chapelle.
►SESVE Pierre de († 1639) : chanoine. Devant.
►VALLOT Ferdinand († 1709) : docteur de Sorbonne, abbé commendataire d’Epernay (Marne) et de Gallac (Tarn). Devant.
►VIGIER Durand († 1586) : conseiller du Roi en son conseil privé et son avocat général en la cour de parlement. Chanoine.
►VILLEMAREUILLE Louis Pertat de († 1705) : chanoine.
13 -Chapelle de l’Assomption
 
►BENEDICTI Robert († 1554) : chanoine. Devant.
►DANGUEIL Milon de († 1431) : doyen de chartres, chanoine de Paris et fondateur de cette chapelle devant laquelle il fut enseveli.
►DU BOYS Albin († 1488) : conseiller clerc au parlement, chanoine. Devant.
►GARNIER Pierre († 1488) : mort archidiacre d’Angers, il fut inhumé en la cathédrale car il possédait encore sa maison claustrale. Devant.
►POITEVIN Robert (v.1476) : chanoine. Devant.
 
14 -Chapelle Sainte-Marie et Saint-Aignan
Personne à signaler
 
38 -Partie de la sacristie et de la nef
Furent inhumés dans les chapelles latérales
1 -Chapelle des fonts baptismaux (ancienne chapelle Saint-Léonard)
Personne de noter
 
2 -Chapelle Saint-Charles (ancienne chapelle Saint-Georges et Saint-Blaise)
Personne de noter
 
3 -Chapelle de l’Enfance (ancienne chapelle Sainte-Geneviève)
►BRESLAY François († 1569) : chanoine. Devant.
►HODOART Jean († 1554) : prêtre et chanoine .Devant.
4 -Chapelle Saint-Laurent
►VYMONT Jean († 1558) : chanoine.
►DUPONT Benoît († 1571) : chanoine. Près de.
 
5 -Chapelle Notre-Dame de La Guadeloupe (ancienne chapelle Saint-Julien-le-Pauvre et Sainte-Marie d’Egypte)
►COTTE Jean Armand de
►GOBELIN Jean († 1532) : prêtre, maître ès arts, chanoine et official. Près de.
►LUILLIER Jean († 1510) : docteur et professeur de théologie, proviseur de la Sorbonne, confesseur et grand aumônier de Louis XI et doyen. Devant.
►MONTFORT Jean-Baptiste Payen de († 1746) : chanoine
►PARQUET Nicolas († 1757) : Chanoine. Ste-Marie d'Egypte, chapelle qui lui fut concédée toute sa vie.
6 -Chapelle Saint-Landry (ancienne chapelle Sainte-Catherine)
 
►CLERI Mathieu de ( ?- ?): pas d’information. Devant
►LA GRANGE TRIANON Charles de (1650-1733) : Conseiller clerc au parlement de Paris, abbé de Saint Sever et chanoine de Paris.
►POT Gabriel († 1597) : pas d’informations.
►TEMPIER Renaud († 1280) : probablement chanoine. Devant.
 
7 -Chapelle Sainte-Clotilde (ancienne chapelle Saint-Nicolas)
 
►EMILE Paul († 1529) : Dit le « Tite-Live gaulois »,  de Vérone, il vint en France sous Charles VIII pour rédiger en latin, sur le modèle des classiques romains, une Histoire nationale française dont les six premiers livres parurent de 1516 à 1519. La suite fut publiée à titre posthume en 1539. Prêtre et chanoine.
►HATTON Jean († 1592) : chanoine, sous-chantre et archidiacre, il était aussi secrétaire de l’évêché. Devant.
►YVER Etienne († 1468) : chanoine de Paris et de Rouen, archidiacre du pays de Caux, conseiller au Parlement, sa dalle funéraire a été conservée avec son effigie gravée. On voit en bas le cadavre rongé par les vers ; au-dessus le chanoine sort de son tombeau et paraît, assisté de saint Etienne et de saint Jean devant le Christ-Juge, assis dans une auréole, entouré d'anges, et bénissant. Dans la main gauche, il tient le livre de la vie ; deux épées se croisent sur ses lèvres. De nombreuses inscriptions latines de déroulent sur des phylactères
© MCP
© MCP
10 -Chapelle Saint-Martin
 
►FROIDEVAL Jean de († 1560) : docteur en médecine et maître du collège Fortet. Près de.
►NESMES Nicole de († 1553) : chanoine et sous-chantre.
►THIBOUST Henri († 1448) : doyen de la faculté de médecine et pénitencier. Tombe de marbre noir.
(*) commentaire(s)
Les inhumations
 
En des temps passés, il faut imaginer la nef, le chœur et les chapelles autrefois pavées de pierres tombales sur lesquelles on lisait des inscriptions, on y contemplait des effigies gravées d’illustres personnages de l’Eglise et de l’Etat. Il faut imaginer, les murs et les piliers tapissés de noms et/ou d'épitaphes. Dans quelques lieux privilégiés, s’élevaient des monuments portant des statues de marbre, de pierre ou de bronze : spectacle aussi solennel qu’émouvant que ces morts déposés là jusqu’au Jugement dernier. Malgré le respect des chanoines, les pierres au sol souffraient des passages incessants.
 
De la même façon que les rois de France élurent la basilique Saint-Denis comme leur nécropole, et les papes à Saint-Pierre de Rome, les évêques et archevêques se font souvent inhumés dans les épiscopats et archiépiscopats à la tête desquels ils ont longtemps officié, ont été nommés en dernier, où ils sont morts.
Nonobstant d’autres choix, Paris initia aussi cette tradition notamment avec l’abbaye Saint-Victor, considérée comme la première nécropole des évêques, même si le terme « nécropole » est impropre. C’est ainsi que plusieurs d’entre eux la choisirent comme leur dernière demeure avant que l’inhumation d’Eudes de Sully à Notre-Dame n’imposât celle-ci de façon naturelle.
 
Proportionnellement à d’autres édifices religieux de la capitale, Notre-Dame, n’étant pas une paroisse, n’accueillit que « peu » de personnalités autres que des membres du clergé séculier. En dehors des évêques, archevêques et chanoines, très réticents à y accepter des enterrements de laïcs, et quelques grands prélats étrangers, ses portes éternelles ne s’ouvrirent que pour une poignée de dépouilles princières, quelques viscères royaux, des parents d’archevêques, quelques grands serviteurs de l’Etat, et divers par dérogation spéciale. Sur 402 épitaphes étudiées, 316 concernent des chanoines, 35 des évêques ou archevêques de l’Ancien régime, dont 27 de Paris.
 
Eudes de Sully fut donc le premier évêque de Paris à reposer dans sa cathédrale, en 1208. Entre cette date et 1532, dix-sept des vingt-cinq évêques morts en charge furent inhumés dans leur cathédrale. A une exception, tous sont au chœur et au sanctuaire. Les sépultures épiscopales devaient aussi s’articuler avec celles des chanoines qui sont les véritables maîtres de la cathédrale. En 1420, les exécuteurs testamentaires d’un secrétaire du duc de Bourgogne voulurent que ce dernier soit enterré à Notre-Dame. Le chapitre répondit que l’honneur de reposer dans la nef revenait aux chanoines de Paris et que le chœur était réservé aux évêques, cardinaux, personnes de sang royal et princières.
 
Néanmoins, elle servit, et continue à servir régulièrement de cadre pour des messes officielles à l’occasion de funérailles de personnalités d’Etat, comme celles du général de Gaulle ou de Georges Pompidou, de l’Eglise, mais aussi pour François Mauriac, l’abbé Pierre, pour des cérémonies mémorielles, etc.
17 décembre 2022
► TALLEYRAND-PÉRIGORD Alexandre Angélique de (1736 – 1817-20 octobre 1821) (12ème archevêque de Paris)
Oncle paternel de Talleyrand , ordonné prêtre en 1761, il fut l’aumônier de Louis XV de 1761 à 1766. Elevé à l'archevêché de Reims (1777), abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de Cercamp (Pas-de-Calais) (1777-1789), député en 1789 du clergé aux Etats-Généraux par le bailliage de Reims, il émigra l’année suivante. Sous le Consulat, il refusa de donner sa démission d'évêque de Reims, et fut du nombre des prélats qui opposèrent alors au bref du pape une réponse dilatoire.
En 1803, Louis XVIII l'appela à Varsovie et l'admit dans son conseil. Devenu grand aumônier du roi (1808), il revint en France lors de la première Restauration et entra à la Chambre des pairs. Il suivit Louis XVIII à Gand pendant les Cent-Jours. Après avoir encore persisté dans son refus de donner sa démission d'évêque, il céda enfin après les conclusions du concordat de 1817 . Créé cardinal, il fut appelé au siège archiépiscopal de Paris en 1817, dont il ne prit possession qu'en 1819.
Il désigna Hyacinthe de Quélen pour son coadjuteur, imposa aux prêtres de son diocèse la signature d'un formulaire concernant les cinq propositions de Jansénius, rédigea un nouveau bréviaire, établit des fêtes en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus et de saint Ignace de Loyola, réorganisa le chapitre de Saint-Denis. Il mourut d'un anthrax à la joue. Selon sa volonté, son cœur fut déposé en la basilique Saint-Rémi de Reims.
43 -Chapelle Sainte-Geneviève (ancienne chapelle Saint-Philippe et Saint-Jacques)
 
►GUISCRY (Guiscriff dans le Morbihan) Jean de († 1379) : médecin de Jeanne de Savoie, duchesse de Bretagne, chanoine de Nantes, Quimper et Paris, il fut aussi le médecin de Jean le Bon et Charles V.
►LE JEUNE Pierre († 1259) : pas d’information.
►MONJOYE François Guillot de († 1783) ; chanoine
►MONTDESIR († 1783 ): Frère du chanoine de Pierre de Montdésir
 
44 -Chapelle Saint-Barthélemy et Saint-Vincent ou chapelle de la Communauté des chapelains (Ames du Purgatoire)
 
►BLANCHART Jean († 1543) : prêtre et chapelain. Devant.
►GOUFFIER Guillaume († 1544) : chanoine et conseiller au parlement.
►SAULAY Jean († 1512) : chanoine et secrétaire de l’évêque de Beaumont.
►VERTAMONT Antoine de († 1663) : chanoine, administrateur du collège Fortet, archidiacre et conseiller au parlement. Tombe de marbre noir
 
45 -Chapelle Sainte-Anne ou Saint-Eloi
Personne de noter
 
Non située avec précision : Près de la chapelle Notre-Dame de réconfort à Droite ???
►PIERREVIVE Simon de († 1568) : chanoine et archidiacre.
39 -Chapelle du Sacré-Cœur (Sacristie de la nef / chapelle Sainte-Marie-Madeleine)
►BELOISEL Jean de († 1446) : chanoine et conseiller et maître de la chambre des Comptes.
 
40 -Chapelle Sainte-Anne (ancienne chapelle Saint-Augustin)
 
►BRUNET Antoine († 1574) : chanoine. Près de.
►CENALIS Claude († 1564) : prêtre, docteur en théologie. Près de.
►GENTIL François († 1575) : chanoine de Saint-Aignan. Près de.
►MERCIER Pierre († 1433) : chanoine. Près de.
►PARDESSUS Pierre († 1585) : chanoine, conseiller au parlement et hebdomadier.
 
41 -Chapelle Saint-Pierre (ancienne chapelle Saint-Thomas de Cantorbéry )
►AGOULT Jean-Antoine († 1769) : chanoine
►GENTIL Guillaume († 1533) : prêtre et grand vicaire.
 
42 -Chapelle Saint-Michel et Saint-Antoine
Personne de noter
25, 26 et 27 -Chapelle Notre-Dame des sept Douleurs, dite des Gondi (Chapelles Saint-Louis, Saint-Rigobert, Saint-Nicaise, dite des Saintes Huiles )
La chapelle St-Louis fut annexée la chapelle St-Rigobert pour pouvoir contenir le mausolée de Pierre de Gondi et celui de son frère, Albert de Gondi.
 
►ALLEGRIN Jean (†1530) : chanoine. Chapelle St-Rigobert.
►ANCELIN Henri-Charles (†1707) : prêtre et chanoine (vis-à-vis)
►BRAGELONGNE Jean de (†1653) : docteur en théologie, chanoine, le 25 avril 1653, il alla voir le cardinal de Retz prisonnier au château de Vincennes. Ayant eu du roi la permission d’y rester, il y mourut le 30 août suivant. (devant)
►BRISARD Jacques (†1600) : chanoine. Devant la chapelle St-Rigobert.
►BROSSIER Gilles (†1522) : chanoine et grand vicaire de Saint-Marcel. Devant  la chapelle St-Nicaise
►CLÉMENT François (†1515) : grand vicaire.
►COLLANDRE Gérard de (†1320) : docteur en décret, archidiacre
►COLLODUN Girard de (†1319) docteur en droit et chanoine de l’église de Paris
►CONFLANS DE Wittace (†1313) : chanoine. Chapelle St-Rigobert avant donation aux Gondi.
►DU BOIS Etienne (†1596) : grand vicaire.
►FAYE Charles (†1617) : chanoine (devant)
►FAYEL Pierre de (†1344) : chanoine. Près de la chapelle St-Nicaise où repsoait son oncle, Simon de Bucy.
►GAIGNON Jean de (†1517) : conseiller clerc du parlement de Paris et chanoine.
►GOIN Henri (†1374) : chanoine et recteur de la paroisse Saint-Jean-en-Grève. Chapelle St-Nicaise
►GONDI Albert de, maréchal de France
►GONDI Henri de,
►GONDI Jean-François de
►GONDI Paule Françoise Marguerite
►GONDI Pierre de, cardinal de Retz
►GONDI Philippe Emmanuel (1580-1662) : fils d'Albert de Gondi, auquel il succéda comme Général des galères, il se distingua dans une expédition contre les pirates barbaresques (1613). Protecteur de Saint Vincent de Paul , après la mort de sa femme  il entra dans la congrégation de l'Oratoire.
►GRAIAQUE Jean de (†1344) : chanoine. Devant la chapelle St-Rigobert avant donation aux Gondi.
►GRIMIER Boniface (†1370) : docteur en théologie, chancelier de l’église et de l’université. Enseveli près de la chapelle St-Rigobert alors qu’il souhaitait l’être dans une fosse commune au cimetière des Innocents.
►MALABRY Jean de (†1539) : chanoine et camérier. Chapelle St-Rigobert.
►MANHAC Itier de (†1360) : près de la chapelle St-Rigobert avant donation aux Gondi.
►MARESCOT René (†1649) : sous-diacre, aumônier d’Anne d’Autriche. Tombe de marbre noir.
 
►Les entrailles enfermées dans un barillet au pied de l’autel de l'archevêque François de Champvallon.
 
Dans la partie de l'ancienne chapelle Saint-Nicaise [27],  on notera :
►BUCY Simon Matifas de (†1304) : Maitre de l’Echiquier de Rouen, archidiacre de Reims chanoine puis 83ème évêque de Paris, et grand bienfaiteur de Notre-Dame. Son tombeau est la seule sculpture funéraire qui subsiste des tombeaux médiévaux  de Notre-Dame.
31 et 32 -Chapelle Saint-Guillaume, dite d'Harcourt (anciennes chapelles Saint-Pierre/Saint-Etienne et Saint-Rémy )
Cette grande chapelle, réunissant deux anciennes plus petites, est en fait dédiée à deux illustres familles de l'histoire de France: les Harcourt (chapelle St-Pierre/St-Etienne,  et les Jouvenel des Ursins (chapelle St-Remy).
 
31-Chapelle Saint-Etienne
►GUYARD Louis († 1659) : chanoine. Devant.
►HARCOURT François d', maréchal de France, et sa famille
►LA MOTTE Charles Coquart de († 1689) : chanoine, abbé comandataire de Notre-Dame-des-Vertus (Marne),etc. Tombe de marbre noir.
►LE COURT Pierre († 1610) : grand vicaire de l’évêque de Paris, chanoine. Devant.
►LUILLIER Jacques († 1489) : chanoine théologal.
►MARIGNY Pierre de († 1326) : chanoine. Devant.
►QUESTIER Jacques († 1566) : chanoine.
►SAINT-PIERRE Thomas de († 1420) : maître ès arts et en médecine, professeur au collège d’Harcourt, doyen de la faculté de médecine, médecin de Charles V et de Charles VI. Tombe de pierre près de la chapelle St-Pierre/St-Etienne
►SENS Eudes de († 1334) : professeur de droit.
 
32 -Chapelle Saint-Remy
►JOUVENEL DES URSINS ( famille)
►LE COURT François († 1584) : clerc de Paris, chantre, chanoine.
►RUZÉ Gaillard († 1505) : chanoine et conseiller du roi en sa cour au parlement de Paris. Devant.
►RUZÉ Martin († 1553) : chanoine. Inhumé près de son oncle qui précède.
►THIBOUST Henri († 1482) : maitre ès Arts et licencié en lois, docteur en décret et avocat au parlement. Devant.
Furent découverts dans le choeur
 
►Le cœur de Louise de Savoie au bas des degrés du grand autel, sous une tombe de cuivre dans un coffret de plomb
►Les entrailles de Louis XIII, au bas des degrés du grand autel, dans un barillet de bois sous une pierre carrée de marbre  noir
►Le corps de Philippe († 1161), 4ème fils de Louis VI le Gros, derrière l’autel
►Le corps de Pierre d’Orgemont, évêque de Paris
►Le corps de Louis de Guyenne (†1415),  fils de Charles VI et d’Isabeau de Bavière
►Le corps d'Etienne II, dit Tempier, évêque de Paris
►Le corps de Denis Dumoulin, évêque de Paris
►Le corps d'Aymeric de Magnac, cardinal et évêque de Paris
►Les corps de deux évêques non identifiés
 
Disparurent, entre autres,  pour le nouvel aménagement du choeur, les tombeaux de :
 
Geoffroy II († 1186) duc de Bretagne, comte de Richemont, 3ème fils d’Henry II Plantagenêt, roi d’Angleterre
Isabelle de Hainaut († 1190), reine de France, première femme de Philippe II Auguste. Son tombeau fut redécouvert en 1857.
►Eudes de Sully,  évêque de Paris
►Jacques du Châtelier, évêque de Paris
►Guillaume Chartier, évêque de Paris
►Louis de Beaumont, évêque de Paris
►Jean Simon de Champigny, évêque de Paris
►Guillaume de Viole, évêque de Paris
►Jean-Baptiste Castel, nonce du pape
►Renaud de Beaune
►Pierre de Marca, archevêque de Paris
►Paul Philippe de Hardouin de Péréfixe de Beaumont, archevêque  de Paris
François de Harlay de Champvallon
 
Le 6 juin 1699, tous ces ossements exhumés furent regroupés dans un tombeau de pierre de taille d’environ 1m 65 de long sur 0 m 66 de large, qu’on plaça sous terre dans le sanctuaire, près du grand autel, du côté de l’Epître, à l’endroit où le célébrant dit le De Profundis de la Messe avant le Lavabo.
 
Les chapelles
 
Que cela soit à Notre-Dame ou ailleurs, les conditions de fondation, d’aménagement architectural et décoratif, de droits, de propriété, etc. d’une chapelle ont toujours été plus complexes qu’il n’y parait. Tout au long des 12 et 13e siècles, l'interdiction de tout droit de possession pour des laïcs fit partie de la lutte de l'église contre l'usurpation et l'usufruit d'églises par des privés.
Les chapelles individuelles ne devinrent plus intéressantes qu'au moment où elles purent également servir de lieu de sépulture du fondateur et de cadre de représentation familiale par les médias de l'image et de l'épigraphie, vers la fin du 13e siècle.
 
Jusqu’au milieu du 15e siècle, dans le contexte français, les chapelles latérales formaient une série de cellules architecturales d'une étonnante homogénéité. En général, elles servaient d'oratoire ou de lieu de réunion pour des institutions bien définies, familles, confréries ou corporations, qui disposaient ainsi d'un endroit isolé pour faire chanter les messes commémoratives à leurs membres.
La lecture des archives laisse penser que des donateurs d’éléments d’une chapelle (vitraux, sculptures, etc.) étaient inhumés au plus de ladite chapelle où reposait un membre éminent de la famille. Un exemple parmi d’autres : Pierre de Fayel, neveu de l’évêque Matifas de Bucy, fut un généreux donateur de la chapelle de son oncle (anc. chapelle Saint-Nicaise). Ainsi, inhumé à toute proximité, par ses œuvres et les liens de parenté établis à travers la topographie est-il omniprésent.
Cette évolution va de pair avec l'histoire des enterrements à l'intérieur de Notre-Dame. Malheureusement, étant donné la disparition de la plupart des tombeaux, il faut se contenter de constater les tendances générales telles qu'elles ressortent de l'inventaire des sépultures donné par l'épitaphier et par les anciennes descriptions de Notre-Dame.
 
Fut un temps où l'on compta une quarantaine de chapelles. Aujourd'hui, par le regroupement de celles du chevet, on en dénombre 26. Au long des siècles, leur nom permuta ou changea à plusieurs reprises d’où la difficulté, sans trop commettre d'erreurs, de faire correspondre les anciennes appellations avec celles existantes de nos jours.
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par Marie-Christine Pénin
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-Collégiale St-Laurent de Joinville (52) (disparue)
-Collégiale St-Martin de Montmorency  (95)
-Colonne de Juillet (75)
-Commanderie  Saint-Jean-de-Latran (75) (disparue)
 
-Couvent de l'Ave Maria (75) (disparu)
-Couvent des Augustins-Déchaussés (75) (disparu)
-Couvent des Bénédictins anglais (75)
-Couvent des Blancs-Manteaux (75) (disparu)
-Couvent des Capucins de la rue St-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des Capucines (75)
(disparu)
-Couvent des Carmélites de la rue St-Jacques (75) (disparu)
-Couvent des Carmes-Billettes (75)
-Couvent des Carmes-Déchaussés (75)
-Couvent des Célestins (75) (disparu)
-Couvent des Cordeliers de Nancy (54)
-Couvent des chanoinesses de Picpus (75)
-Couvent des Cordeliers (75)
(disparu)
-Couvent des Chartreux de Vauvert  (75) (disparu)
-Couvent des Feuillants du Fg St-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des Grands-Augustins (75) (disparu)
-Couvent des Grands Carmes ou Carmes Barrés ou Carmes Maubert (75)  (disparu)
- Couvent des Jacobins réformés de la rue Saint-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des  Jacobins de la rue Saint-Jacques (75) (disparu)
-Couvent des Minimes de Chaillot (75) (disparu)
-Couvent des Minimes de la place Royale (75) (disparu)
-Couvent des Pénitents du Tiers-Ordre de St-François ou Pénitents de Picpus (75)
(disparu)
-Couvent des Petits-Augustins (75)
-Couvent des Récollets (75)
-Couvent des Théatins (75) (disparu)
-Couvent de la Visitation Ste-Marie de Chaillot (75) (disparu)
-Couvent de la Visitation Ste-Marie, rue St-Antoine (75)
 
-Crypte impériale des Capucins de Vienne (Autriche)
 
-Eglise du Dôme des Invalides (75)
-Eglise du St-Sepulcre (75) (disparue)
-Eglise de La Madeleine (75)
-Eglise La Madeleine-de-la-Cité (75) (disparue)
-Eglise Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (75)
-Eglise St-Barthélemy (75) (disparue)
-Eglise St-Benoît, la bien tournée (75) (disparue)
-Eglise St-Christophe (75) (disparue)
-Eglise et cimetière St-Côme-et-St-Damien (75) (disparus)
-Eglise St-Denis-de-la-Chartre (75) (disparue)
-Eglise St-Denis-du-Pas (75) (disparue)
-Eglise St-Eloi (75) (disparue)
-Eglise St-Etienne (75) (disparue)
-Eglise St-Etienne-du-Mont (75)
-Eglise St-Eustache (75)
-Eglise St-Germain-l'Auxerrois (75)
Eglise St-Germain de Charonne (75)
-Eglise St-Germain-le-Vieux (75) (disparue)
-Eglise St-Gervais-St-Protais (75)
-Eglise St-Hippolyte (75) (disparue)
-Eglise St-Jacques-de-la-Boucherie (75)
- Eglise St-Jacques-du-Haut-Pas (75)
-Eglise St-Jean-en-Grève (75)
(disparue)
-Eglise St-Jean-le-Rond (75) (disparue)
-Eglise St-Julien-des-Ménétriers (75) (disparue)
-Eglise St-Julien-le-Pauvre (75)
-Eglise St-Landry (75) (disparue)
-Eglise St-Laurent (75)
-Eglise St-Leu-St-Gilles (75)
-Eglise (cathédrale) St-Louis-des-Invalides (75)
-Eglise St-Louis-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise et cimetière (disparu) St-Louis-en-l'Île (75)
-Eglise St-Marcel (75) (disparue)
-Eglise St-Martial (75) (disparue)
-Eglise St-Médard (75)
-Eglise St-Merry (75)
-Eglise St-Nicolas-des-Champs (75)
-Eglise St-Nicolas-du-Chardonnet (75)
-Eglise St-Nicolas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise St-Paul-des-Champs (75) (disparue)
-Eglise St-Paul-St-Louis (75)
(ancien couvent des Jésuites)
-Eglise St-Pierre-aux-Arcis (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-aux-Boeufs (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-de-Montmartre
-Eglise St-Roch (75)
-Eglise St-Sauveur (75) disparue
-Eglise St-Séverin (75)
-Eglise St-Sulpice (75)
-Eglise St-Symphorien et St-Luc (75) (disparue)
-Eglise St-Thomas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise Ste-Croix (75) (disparue)
-Eglise Ste-Geneviève-des-Ardents (75) (disparue)
-Eglise Ste-Marine (75) (disparue)
-Eglises et cimetières de l'île de la Cité (75) (disparus)
 
-Escurial (monastère de l') (Espagne)
 
-Grottes vaticanes
 
-Hospice des Enfants-Rouges (75) (disparu)
-Hospice des Enfants-Trouvés (75) (disparu)
-Hospice des Quinze-Vingts St-Honoré (75) (disparu)
 
-Mausolée d'Auguste à Rome
-Mausolée d'Hadrien à Rome
-Mausolée de Mausole à
Halicarnasse (Bodrum) Turquie (disparu)
-Mémorial du Mt-Valérien (92)
 
-Noviciat de l'Oratoire (75)
 
-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
-POMPES FUNÈBRES, AUTREFOIS et leurs métiers disparus
-Prieuré St-Martin-des-Champs (actuel CNAM) (75)
-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
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