Assoiffé de pouvoir, malgré son parcours sinueux, chaotique de voltes faces et plans tordus, « le petit führer français » n’avait pu jouer de rôle politique dans le gouvernement de Vichy. Finalement, après le débarquement allié de juin 1944, il parvint à former en Allemagne, où il avait fui, un éphémère gouvernement de collaboration franco-allemande, le « Comité de libération française », distinct de la Commission gouvernementale de Sigmaringen.
C’est en allant rencontrer Marcel Déat et Joseph Darnand à Mengen, afin de sceller une réconciliation générale sous son égide, que sa voiture fut mitraillée par deux avions non identifiés. Jacques Doriot fut atteint mortellement par une rafale. Inhumé quatre jours plus tard au cimetière de Mengen avec un drapeau tricolore et un drapeau du PPF sur son cercueil, ses décorations françaises et allemandes, ainsi que sa vareuse et sa casquette SS furent également mises en terre.