A ce costume du meilleur goût, il fallait une gestuelle et des propos assortis, ce que fit Dranem à l’Eldorado, le temple du café-concert où, après une prestation remarquée il fut embauché. Il resta pendant vingt ans interprétant son répertoire stupide et scabreux confinant au sublime et qui resta à jamais le style Dranem.
En 1911, il créa la Fondation Dranem dans le château de Ris, maison de retraite pour artistes lyriques, aujourd’hui ouverte à tous, dans le parc duquel il fut inhumé avec sa femme. Un cimetière privé peu ordinaire de nos jours.