Comme pour tous les conquérants, le souvenir qu’on en a dépend du côté de la frontière où l’on se trouve. Si c’est du mauvais côté, qu’importe que le personnage fut intelligent, rusé et un grand guerrier. Alors que bien des cultures magnifient la mémoire d’Attila, pour nous il demeure le bien nommé Fléau de Dieu.
Après avoir envahi et ravagé une bonne partie de l’Orient et de l’Occident, le chef des Huns renonça, moyennant un lourd tribu, à fondre sur Rome. Suivant le chemin d’autres conquêtes, il s’arrêta quelque part sur les bords du Danube en Hongrie.