En 1532, Louise de Savoie étant morte, il lui destina une charge d’avocat général au Parlement de Paris puis le nomma Garde des Sceaux en 1542.
D’une rare probité selon ses contemporains, on le surnommait l’Aristide français en référence à Aristide le Juste, homme d’Etat athénien (v. 550 – 467 av. J.-C.), comparaison qu’on ne pouvait plus glorieuse pour un magistrat.
Il vivait sans ostentation près de l’église Saint-André-des-Arts. Il mourut à Villers-Cotterets. Sa dépouille, rapatriée de Tours rejoignit sa paroisse où il fut inhumé en la chapelle Saint-François ou Notre-Dame, selon les sources, dans une tombe plate recouverte de cuivre.
Plusieurs épitaphes existaient dans l’église exposant les qualités du magistrat, dont la suivante:
« Cy gist François qui aux François presta
De son sçavoir tant qu'ils ça purent prendre
Cy gist François qui vivant acquesta
Plus de renom que Paris n’Alexandre
Non pas touchant Amour lascif & tendre
Qui au Troyen fit terminer les jours :
Non pour sçavoir les Martiaux destours
Non pour lutter ou combattre à outrance
Mais pour donner à tous François secours
Par jugement & loyalle sentence »
Reposaient avec lui : sa femme, Marie Bourdet et son fils: