Devenu grabataire, il s’éteignit à l’âge de quatre-vingt-deux ans.
Mme Cole découvrit alors la vérité sur « celle qui l’aidait à sa toilette ». Shocking ! Et c’est ainsi, après confirmation par l’autopsie, que le point final fut mis à la controverse qui durait depuis plus de cinquante ans et que le mouvement de curiosité à l’annonce de sa mort trouva sa réponse. C’était bien un homme.
Par testament, il avait précisé que s’il mourait à Londres, il voulait être inhumé au cimetière de Saint-Pancras auprès de son cousin, d'Eon de Mouloise († 1765).
Vœu exécuté le 28 mai. Sur son cercueil cette simple inscription : « Charles Geneviève Louis Auguste
André Timothée D'Eon de Beaumont. Né 17 Octobre, 1728, mort 21 Mai, 1810. »
A l'époque, le cimetière se situait dans le...Middlesex, comté qui a disparu.
Le chevalier semblait oublié. Jusqu'au 4 février 1813! Ce jour là, un des rédacteurs du Journal de Paris composa un long article sur les "incertitudes du sexe du chevalier d'Eon de Beaumont". la controversé était relancée et ne s'arrêterait plus.
En 1860, la construction de la voie ferrée de la Midland Railway emputa la partie du cimetière où se trouvait sa tombe. Ses restes, perdus parmi des milliers d’autres, furent portés dans une fosse commune au St Pancras Coroner's Court.