Par un heureux hasard, lors du 10 août 1792 il avait sauvé la vie au gendarme qui le gardait. Le gendarme lui proposa de fuir mais il refusa : « Je ne me fais aucune illusion sur le sort qui m’attend, mais je le subirai sans m’avilir. Mes commettants m’ont envoyé ici : je dois mourir au poste qu’ils m’ont assigné ».
Même Garat s’en mêla. Alors ministre de l’Intérieur, ce dernier, dont avoir du cran n’était pourtant pas la qualité première, lui proposa de le mettre à l’abri des poursuites. Rien n’y fit. Arnaud Gensonné, homme de caractère et de courage, partagea le sort de ses amis dans la tombe. Il fut inhumé au cimetière de la Madeleine puis rejoignit les Catacombes.