SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE :  LES ROIS DES ASTURIES, DE LEÓN ET GALICE
► Alphonse III le Grand (838 – 910) roi (866 – 910)
Fils d'Alphonse Ier, il fonda la ville d’Oviedo en 761, il fut renversé et assassiné par ses sujets qui choisirent un autre roi. Son fils, Alphonse, régna bien des années plus tard sous le nom d’Alphonse II le Chaste.
Munia de Álava, son épouse y aussi sa tombe.
Photo:  Rafaelji
Photo: Antonio Alba
Dans le cœur des Espagnols, Pelayo reste le Conquérant, celui par qui la Reconquête débuta et qui jeta les bases de la monarchie. S’il n’y a aucune certitude quant à sa parenté avec le dernier roi des Wisigoths, Rodéric (Rodrigue), il est quasi certain qu’il appartenait à la haute noblesse wisigothique.
Après la défaite de Rodéric contre les Arabes en 711 à Guadalete, Pélage, migra vers le nord accompagné d’environ trois cents guerriers. Il rejoignit les chrétiens réfugiés dans les monts cantabriques et d’Asturies et se mit à leur tête. En 718, selon la tradition germano-wisigothique qui voulait que le chef soit élu, Pélage convoqua une assemblée de notables qui le proclama « caudillo » (chef suprême). Il prit alors le titre de roi, fonda le royaume des Asturies et fixa sa capitale à Cangas de Onis d’où il organisa la résistance.
► Pélage des Asturies (?- 737) roi (718 – 737)
Y furent inhumés
Photo: estudiooberon.com
En 722, il sortit de sa retraite pour battre, à plusieurs occasions mais surtout Covadonga, les troupes envoyées par l’émir de Cordoue Al-Sahm pour briser la rébellion
A travers lui, le souvenir des Wisigoths allait longtemps demeurer dans la mémoire des résistants chrétiens du Nord.
Situé à l'origine à l'église de Santa Eulalia d'Abamia, son tombeau, et celui de son épouse Gaudiosa, fut transporté en ce lieu par Alphonse X au 13ème siècle.
Tombeau de Pélage
► La cathédrale San Salvador d'Oviedio
La basilique primitive de Santa Maria
 
Depuis le règne Pélage, la cour résida à Cangas de Onís puis à Pravia. Après un raid musulman, une petite cité édifiée par Fruela sur une colline nommée Ovetum autour d’un monastère bénédictin, fut laissée en ruines.
Son fils, Alphonse II le Chaste, fit reconstruire la ville et l’embellit de nombreux édifices religieux dont la cathédrale d’Oviedo.
En 986, lors d’une campagne contre les Arabes, ces derniers s’emparèrent de nouveau de la ville. Bermude II, craignant que les tombes des rois, reines, princes et princesses de Léon, d’Asturies et autres endroits ne soient profanées, fit déposer les corps dans sept coffres en bois qui furent transportés dans l’église Santa Maria.
Le panthéon royal s'avérant trop petit, seul le coffre contenant les os de princes et princesses entra dans le panthéon auprès de la tombe d’Alphonse II. Les autres restèrent dans le corps principal de l’église. Par la suite, certains trouvèrent une place dans la chapelle où reposait  Alphonse le Chaste. En clair, un personnage décédé avant 986 et dont les restes se trouvent là, n’a pas forcément été inhumé à l’origine dans cette église.
 
La cathédrale actuelle, commencée au 14ème siècle, fut bâtie sur l’emplacement de l’église primitive, Santa Maria, recouvrant les tombes royales jusqu’à les y oublier. Avec le temps, le site primitif s’étant un peu affaissé, les enterrements se firent en dehors de l’enceinte d’origine. Cependant, des sources indiquent la présence de onze tombes serrées les unes dans un endroit exigu. La cathédrale abrite toujours, dans une chapelle, les tombes des souverains d’Asturies.
Photo: Tiberioclaudio99
Y furent inhumés
► Froïla Ier ou Fruela, Frodila ( v. 700 - 768) roi (757 – 768)
► Bermude Ier  le Diacre (? - 797) roi (v. 789 – 791)
Second fils de Fruela et frère d’Aurélio, contrairement aux règnes de ses prédécesseurs, à qui les Arabes fichaient à peu près la paix, il ne cessa durant le sien de repousser leurs attaques avant d’être vaincu par les troupes de l’émir de Cordoue. Il abdiqua en faveur d’AlphonseII  moyennant quoi, il vécut à la cour jusqu’à sa mort.
Son épouse, Uzenda ou Ursinda Munilona y reposerait aussi.
► Alphonse II le Chaste (759 - 842) roi (791 – 842)
Fils de Fruela, depuis le temps que la couronne lui passait par-dessus la tête, enfin elle se posait sur son chef. Bonne chose pour les Asturiens car ce roi, après avoir transféré sa capitale à Oviedo, fut capable de résister aux attaques Arabes et organisa l’administration civile et ecclésiastique de son royaume. L’ensemble de son œuvre fit de lui le véritable bâtisseur des Asturies. On sait également qu’il envoya une ambassade à Charlemagne et que c’est sous son règne qu’aurait été découverte la sépulture de saint Jacques.
Sa femme, Berthe, y reposerait aussi.
► Ramire Ier (v. 791 - 850) roi (842 – 850)
Fils de Bermude Ier, Ramire Ier passa la majeure partie de son règne le glaive à la main comme la plupart des monarques de cette époque et de celles qui suivront. Un coup par-ci sur les têtes des Normands fraîchement débarqués en Corogne, deux autres par-là sur celles de ceux qui en voulaient à son trône et, comme il se doit durant encore quelques siècles, plusieurs coups sur celles des Arabes qui envahirent à deux reprises ses territoires et qui gagnèrent.
Il est à noter qu’il abolit le paiement, engagé par Mauregat, du tribut des cents vierges à l’émir de Cordoue...
Et les autres rois des Asturies, où furent-ils inhumés ?
Fils de pélage, contrairement à celui-ci, Favila semble avoir préféré les distractions à la politique d’extension de son royaume. Après deux ans de règne anodin, les chroniques racontent qu’il fut tué par un ours lors d’une partie de chasse. Accident ou assassinat ? Quoiqu’il en soit, sa sœur Ermasinda, lui succéda.
Il repose aux côtés de son épouse Froilubia ou Froleba dans la chapelle qu’il avait lui-même fait construire et consacrée en  737.
Selon Ambrosio de Morales, chroniquer de Philippe II, l’existence d’une église Santa Cruz de Cangues, bâtie sur une colline artificielle, serait la première église préromane de l’art asturien où fut inhumé le couple royal. Restaurée en 1632 puis en 1936, il ne reste de l’édifice initial que la dalle de la consécration sur laquelle on peut encore lire :" ... y sus hijos, para quienes por ello, oh Cristo, por tú sacrificio sea toda tu gracia, y tras el curso de esta vida les alcance la generosa misericordia. Aquí fueron consagrados altares a Cristo por el sacerdote Asterio, en el día 300 del tiempo transcurrido del año, extendida la sexta edad del mundo, corriendo la era 775 (27 de Octubre de 737)"
Photo: http://www.infohostal.com/
Pierre de fondation de l'église. Photo  Sitomon
► Alphonse Ier le Catholique (v. 693 - 757) roi (739 – 757)
Santa María la Real de Covadonga - Cangas de Onís
Fils du duc de Cantabrie, il avait épousé la sœur de Favila. Par ce mariage, il succéda en fait à son beau-frère, après sa brutale disparition. Les chroniques de l’époque racontent qu’il envahit victorieusement les villes d’Astorga et de Léon alors aux mains des ennemis permettant ainsi l’extension de la chrétienté.
Son épouse, Erminsida (v. 717 - ?), repose avec lui
Photo : Antonio Alba
► Silo ( ? - 783) roi (774 – 783)
Eglise San Juan Apostól y Evangelista de Pravia
► Aurèlio d’Asturies (v. 740 - 774) roi (768 – 774)
Eglise de la commune de San Martín del Rey Aurelio, près d'Ovedio.
Neveu d'Alphonse Ier, son règne semble avoir profité d’une relative tranquillité. Peut-être qu’après leur défaite de Covadonga les Maures étaient peu enclins à batailler pour une contrée nichée dans un relief difficile et pauvre en ressources.
Né probablement d’une Maure, il épousa Adosinda, fille d’Alphonse Ier, transporta la capitale de Conga de Onis à Pravia et fit face à des révoltes internes. Excepté ces grandes lignes, on ne sait guère grand chose le concernant.
Adosinda (†785) fut inhumée au même endroit que son époux.
 
L’église  fut fondée par Silo  774 et 783 comme l’indique la dalle de la fondation. Modifiée aux 17ème et 18èmes siècles, le palais royal, aujourd’hui totalement disparu, lui était mitoyen.
Photo: www.spainisculture.com/
Pierres tombales de Silo et de son épouse. Photo: Ramón
Pierre de fondation de l'église. Jordi.mimo
► Mauregat ( ? – 789) roi (783 – 788)
Eglise San Juan Apostól y Evangelista de Pravia
Bâtard d’Alphonse Ier , il arracha la couronne à son neveu Alphonse II et fut le vassal des Arabes auprès desquels il s’engagea à payer un tribut de cent vierges. A cette époque, Beato de Liébana composa un hymne liturgique en l’honneur de St Jacques et dédicacé à Mauregat. C’est aussi à cette époque que surgit la dispute entre Beato et l’archevêque de Tolède pour qui Beato était le « testicule de l’Antéchrist ». Ces conflits religieux se terminèrent par la séparation des chrétiens du nord de l’église de Tolède et accentua le néo-gothisme du règne asturien.
Il fut inhumé dans la même église que Silo.
Photo: www.spainisculture.com/
► Ordoño Ier ( ? - 866) roi (850 – 866)
Fils de Ramire Ier, son règne débuta en soumettant les Basques. La Chronica Albeldensia, écrite à Albelda vers 881 lui donne le nom de père du peuple, et vante sa douceur et sa piété autant que son courage.
A la fin de sa vie, atteint de la goutte, il s’appuya sur les comtes de Castille et de Galice pour lutter contre les musulmans. Sa femme, Nuña, y repose aussi.
► Favila des Asturies ( ? - 739) roi (737 – 739)
Eglise de La Santa Cruz de Cangas de Onis  (Espagne)
Fils du précédent. Triomphateur des Basques, illustre parmi les Asturiens, vainqueur des arabes, protecteur des citadins, prince victorieux, etc. Autant de commentaires qui justifient son sobriquet. En plus de son habileté militaire, Alphonse fut un bâtisseur et un restaurateur de palais et d’églises à Oviedo et ailleurs, il impulsa l’activité littéraire et consolida le pouvoir de l’Espagne chrétienne.
 
Il mourut à Zamora. Sa dépouille fut transportée à Oviedo pour y recevoir une sépulture au milieu de ses ancêtres. Sa femme, Jimena Garcès ou de Navarre (†912) y repose aussi.
La fin de son règne fut marquée par une forte rébellion dirigée par son propre fils García Ier. À sa mort, le royaume fut divisé entre ses fils, perdant ainsi sa force.
 
Dans les faits,  les Asturies réunies au royaume de Léon formaient le royaume des Asturies et du León. Les limites de son royaume se déplaçant de plus en plus vers le sud, le roi  Ordono II, héritier de  García Ier, décida d’installer sa capitale à León en 914. Durant la période nécessaire à l’édification d’un panthéon royal, la future la basilique royale Saint Isidore de León, les souverains d’Asturies et León continuèrent à être inhumés dans la cathédrale San Salvador d’Oviedo.
 
Et les autres rois des Asturies non inhumés dans la cathédrale San Salvador d'Ovedio  ?
► Garcia Ier de León (†914) roi (910 – 914)
Ainé des fils d’Alphonse III, il collabora avec lui dans les tâches d'administration du gouvernement. Impliqué dans une conspiration contre son père, celui-ci le fit enfermer. Cependant, Alphonse finit par être détrôné et son royaume partagé. Garcia, qui avait hérité du León, ne régna que quatre ans. S’étant rapidement senti malade, il se retira à Zamora où il mourut, ce qui lui donna peu de temps pour marquer l’histoire de son empreinte. Sans descendance, son frère Ordoño II lui succéda.
► Ordoño II ( v. 875 – 923/924) roi de Galice (910 – 914) et de León (914 – 923/924)
Fils d’Alphonse III et frère du précédent, il hérita de celui-ci du León Selon les chroniques, il fut un roi énergique et batailleur, ce que l’on croit volontiers. Il commença par déplacer la capitale du royaume d’Oviedo à León. Il batailla ferme contre l’émir de Cordoue dont il fut d’abord vainqueur. Puis en 920, face à la menace du même et au nom de la défense du christianisme, il forma une alliance avec des comtes castillans. Hélas, trahis par quelques uns de ses alliés, ce fut la déroute. En 923, il reprit la ville de Najera, au roi de Navarre. Pour remercier Dieu de sa victoire, il fit entamer les travaux de la cathédrale St Isidore de Léon. Décédé un an plus tard, il est évident que l’état d’avancement de l’édifice ne pouvait permettre qu’il s’y fasse enterrer.
► Fruela II ( ? - 925) roi (923/924 – 925)
 
Troisième fils d’Alphonse III et héritier du précédent,  sa mort aussi brutale que prématurée généra un problème de succession qui provoqua une guerre civile entre les postulants au trône dont levainqueur fut Alphonse IV le Moine, fils d' Ordoño II, inhumé à St Isidore.
► Ramire II le Féroce ou le Guerrier ( v. 900 - 951) roi de León (931 – 951)
Frère d’Alphonse IV le Moine, s’étant débarrassé de ses adversaires Ramire put employer tout son temps à lutter contre les musulmans qu’il finit par défaire en 939. Cette victoire lui apporta une grande renommée en Occident. Mais la défection d’alliés comme la Castille l’affaiblissant les raids arabes reprirent de plus belle. Ramire II tint bon et à la fin de sa vie, avait préparé la fusion de la Castille et du Léon au profit de ce dernier royaume qui était tout de même le sien. Le futur écrira bien une fusion, mais ce ne sera pas dans le sens qu’avait espéré Ramire II.
Il est réputé avoir aussi enterré dans église San Salvador à León mais il est fort probable qu’il fasse parti des rois déménagés en 986 par Bermude II.
► Ordoño III (v.926 - 956 ) roi de León (951 – 956)
Fils de Ramire II, il réprima la révolte de son demi-frère Sanche, puis fonça sur Lisbonne qu’il pilla. En 956, décidé à attaquer la frontière musulmane, il réunit une armée mais, en route, il tomba malade. Pour permettre au roi de se reposer, l’armée s’arrêta à Zamora où Ordoño III décéda.
Réputé avoir d'abord été enterré dans l’église San Salvador del Palat del Rey à León, il est fort probable qu’il fasse parti des rois déménagés en vers 986 par Bermude II.
► Sanche Ier le Gros ( ? - + 965/966) roi de León (955/956 – 958 et  960-965/966)
Fils de Ramire II et demi-frère d’ Ordoño III, ce dernier l’avait battu alors que, poussé par un ambitieux comte castillan, Sanche s’était révolté contre lui. Ordoño III étant mort sans héritier, Sanche lui succéda. Seulement voilà ; les nobles léonais, n’ayant pas oublié sa rébellion, à force d’intrigues, ils le chassèrent du trône pour le remplacer par Ordoño IV.
Sanche se réfugia auprès de sa grand-mère, Toda, reine de Navarre qui l’emmena chez le calife de Cordoue avec qui il s’allia pour récupérer son trône en échange de dix places fortes. Sanche reprit effectivement le Léon, mais refusa de payer sa dette au successeur de celui qui l’avait aidé. Colère du nouveau calife qui attaqua Sanche, le défit et Sanche dut traiter. Quelques temps plus tard, il se rendit en Galice pour briser une révolte suscitée par le futur Bermude II. Sur le chemin, le duc Gonzalo Muñoz, simulant de la bienveillance à l’égard du roi en lui faisant croire qu’il voulait retrouver les faveurs royales l’invita à déguster une pomme. Très vite, Sanche se sentit mal et mourut ; et pour cause, la pomme était empoisonnée (prélude à Blanche-neige ?)
Réputé avoir aussi été enterré dans l’église San Salvador del Palat del Rey à León, il est fort probable qu’il fasse parti des rois déménagés en 986 par Bermude II.
La Bataille de Covadonga en 722 et sa victoire par Pélage, premier roi des Asturies, sur les troupes de l’émir de Cordoue, sont traditionnellement considérées comme le début de la Reconquista de l’Espagne par les Chrétiens.
Cet événement justifie que l’endroit soit estimé comme l’un des plus importants de l’Histoire de l’Espagne. En plus de l’aspect militaire, les chroniques Chrétiennes s’attachèrent à rappeler que Pélage attribua sa victoire à l’intervention de la Vierge Marie à l’origine du patronage de la grotte qui servit d’abri à ses troupes.
En réalité, les origines de l'église comme lieu de culte reste controversée.
Nommée grotte del Auseba à l’origine, il semble qu’elle prit par la suite l’appellation de Cova Dominica puis de Notre-Dame puis de Covadonga par altération.
La première construction dans la Sainte Grotte date d'Alphonse Ier le Catholique qui pour commémorer la victoire de Pélage face aux musulmans, ordonna l'érection d'une chapelle dédiée à la Vierge Marie, qui fut à l'origine du patronage de la Vierge de Covadonga (connue populairement sous le nom de La Santina). Outre l'autel de la Vierge, deux autres furent construits pour Saint Jean Baptiste et Saint André. Alphonse Ier fit don de cette église à l'ordre bénédictin.
La Grotte était recouverte de bois, jusqu'à ce qu'en 1777 un incendie détruise la sculpture originale de La Santina. La statue actuelle date du 16ème siècle, et fut offerte au Sanctuaire par la Cathédrale d'Oviedo en 1778. En bois polychrome, aux traits harmonieux, la Vierge porte le Divin Enfant et une rose en or.
Après son transfert de l’église San Salvador del Palat del Rey, Sanche Ier le Gros fut le dernier souverain de León à être inhumé dans la nécropole de San Salvador d’Ovedio. La basilique Saint-Isidore de León, nouveau panthéon royal des rois de León, envisagé par Ordoño II, pouvait dorénavant recevoir ses résidents.
► La basilique royale San Isidoro de León
Photo : Luidger
Photo: Amandajm
► Alphonse IV le Moine ( ? - 933) roi de León  (926 – 931)
La mort soudaine de Fruela II laissait en lice des postulants qui, ne pouvant s’accorder, provoquèrent une guerre civile.
Alphonse, vainqueur de la guerre fratricide succéda à son oncle comme roi du Léon. A la mort de son frère Sancho, il incorpora la Galice. Cependant, en 931, affligé par la mort de sa femme, Alphonse souhaita se retirer dans un monastère et abdiqua en faveur de son autre frère, Ramire II. Puis, l’année suivante, ne s’adaptant pas à la vie religieuse, il revint sur sa décision et voulut reprendre sa couronne à laquelle s’était habituée Ramire . Ce dernier, furieux, fit emprisonner Alphonse et lui fit crever les yeux ! Les tourments d’Alphonse se terminèrent un an plus tard.
Sa femme, Jimena ou Iñaga Garcés, y repose aussi.
► Bermude II le Goutteux (v. 955 – 999) roi de Galice (982 – 999) et de León (985 – 999)
Fils, à priori naturel, d’Ordoño III, ce rebelle, roi de Galice, battit le roi de León,  Ramire III l’Enfant (fils de Sanche Ier le Gros), et fut choisit pour le remplacer.   Ramire III avait été écrasé à plusieurs reprises par le fameux al-Mansūr. Au bout du compte, Bermude ne fit pas mieux. Entres autres défaites cinglantes, il fut vaincu à Saint-Jacques-de-Compostelle qui fut mise à sac en 987. Dans le royaume, les dissensions persistaient. Non seulement les musulmans, avec l’aide des Castillans devenus leurs alliés pour l’occasion, pillèrent le royaume mais exigèrent de recevoir un tribut. Le pays était ruiné. Un vrai désastre dont la population rendra longtemps responsable Bermude.
Epuisé et souffrant terriblement de la goutte, il rendit l’âme à Bierzo dans le Léon. En 990, Bermude avait fondé le monastère de Carracedo à coté de Bierzo. Bien que l’endroit ne soit pas organisé pour recevoir la dépouille royale, on lui fit une petite place en attendant qu’elle ne soit transférée ultérieurement à Léon. Son épouse, Elvira Garcia de Castille (†1017), y repose aussi.
► Alphonse V le Noble (v. 994 - 1028) roi de León (999 – 1028)
Fils du précédent son jeune âge au moment il succéda à son père et celui où il mourut limitèrent ses initiatives. Il commença alors à réorganiser le Royaume chrétien après une période de guerre civile et de fréquentes incursions arabes. Il repeupla la ville de León qui avait été détruite par les Arabes. Il profita des dissensions qui régnaient parmi les Maures pour les attaquer. Mais il fut tué d'une flèche tirée des remparts, au siège de Viseu, dans le nord du Portugal actuel.
Sa femme, Elvira Menéndez,  († 1022), y repose aussi.
► Bermude III (1016 –1037) roi de León (1028 – 1037)
Fils d’Alphonse V le Noble, orphelin de père, Bermude dut supporter la tutelle de sa mère qui, en tant que sœur de Sanche III de Navarre, permis à celui-ci d’intervenir dans les affaires du León  au détriment de ce royaume qu’il entraîna dans la guerre. De surcroît, pour s’assurer une main mise encore plus forte sur le Léon, Sanche III de Navarre avait marié son fils, Ferdinand, comte de Castille, à Sancha, la sœur de Bermude.
Bermude III mourut à Tamarón en affrontant son beau-frère Ferdinand.
S’agissant de sa sépulture, deux lieux se la disputent encore : la basilique San Isidoro et le monastère Santa Maria la Real à Najera, une des nécropoles des rois de Navarre.
A San Isidoro, un sarcophage présente l’inscription latine suivante :
HIC EST CONDITUS VEREMUDUS JUNIOR, REX LEGIONIS, FILIUS ADEFONSIS REGIS. ISTE HABEBIT GUERRAM CUM COGNATO SUO REGE MAGNO FERNANDO, ET INTERFECTUS EST AB ILLO IN TAMARA PRAELIANDO. ERA MLXXV.
Les restes qui lui sont attribués dans la basilique, analysés de manière anthropologique, seraient bien les siens.
A Santa Maria la Reale, on présente un sarcophage avec un gisant supposé le représenter avec cette inscription :
EL REY DON VERMUDO DE LEÓN.
Selon cette version, après la Bataille de Tamarón, Ferdinand de Castille, devenu Ferdinand Ier de Léon, qui ne désirait pas peiner ses nouveaux sujets de Léon, décida de l’inhumer en Navarre auprès de son père, Sanche III.
 
Avec lui finit la dynastie des rois de León, du moins en ligne masculine, puisque sa sœur, Sancha, transmit les droits au trône par son mariage avec Ferdinand qui devint roi  de  León puis de  roi de Castille à la mort de son père et de Navarre à la mort de son frère Garcia IV.
Son tombeau supposé à Santa Maria la Reale. Photo:  Lancastermerrin88
Les limites de son royaume se déplaçant de plus en plus vers le sud, le roi Ordono II décida d’installer sa capitale à León en 914. Durant la période nécessaire à l’édification d’un panthéon royal, les souverains d’Asturies et León continuèrent, pour la plupart, à être inhumés dans celui d’Oviedo.
On s’activa pour bâtir des édifices religieux et bientôt une église dédiée à saint Jean-Baptiste (San Juan Bautista) voyait le jour.
 
Vers 1063, le prince musulman de Séville accepta que les restes de saint Isidore, archevêque de Séville et illustre docteur de l’Eglise wisigothique mort en 636 à Séville, puisse reposer en terre chrétienne.
La même année, pour recevoir la sainte dépouille, Ferdinand Ier et sa femme Sancha, firent construire la basilique actuelle de St Isidore de León,- surnommée « la chapelle Sixtine romane » en raison de la richesse de ses fresques,- sur l’emplacement de l’église primitive qui devint panthéon royal.
Cependant, les souverains du royaume n’avaient pas attendu cette sainte protection pour se faire ensevelir quelque part.
- Il y avait donc l’église primitive St Jean-Baptiste dans laquelle des personnalités royales furent enterrées avant qu’elle ne devienne St Isidore, et aussi
- une autre église construite au 10ème siècle nommée San Salvador del Palat de Rey citée pour elle aussi avoir reçu des dépouilles de souverains :
 
Ainsi existe-t-il, surtout avant l’édification de St Isidore, une confusion tout à fait légitime entre San Salvador et San Isidore/San Juan Bautista.
Cette confusion fut accentuée quand, en 986, Bermude II,  pour les protéger des Arabes, fit déplacer certaines sépultures (Ramire II, Ordoño III et Sanche Ier le Gros) de San Salvador del Palat de Rey vers l’église Santa Maria d’Oviedo.
 
A la suite de l’invasion française les sépultures du panthéon furent détériorées par les cavaliers qui s’en servaient pour faire manger leurs chevaux. Les restes des rois et des reines furent entassés de telle manière qu’il fut impossible par la suite de les séparer et de les identifier. Depuis quelques années on parle d’un projet d’identification par ADN et autres moyens comme l’assistance d’un médecin légiste.
 
Néanmoins, vingt-trois rois, reines et infants du León et de Castille et León sont officiellement identifiés comme reposant en la basilique San Isidoro.
► FERDINAND Ier (v. 1017-1065) roi de Castille, de León et de Navarre
Pendant ce temps, les nobles castillans fatigués du mauvais gouvernement d’Urraque, de ses débordements privés et inquiets des prétentions de son second mari, reconnurent comme roi son fils, le jeune Alphonse. Après quelques années de lutte, Urraque s’effaça devant lui.
 
Cet article ayant avant tout pour objectif de localiser les sépultures des souverains avant la réunification de l'Espagne, il n'intègre pas toutes les épouses et les infant(e)s. A ce titre, Urraque fut la dernière reine, régnante et non consort,  à être inhumée en la basilique San Isidoro de León.
 
Mais un roi de León, la précédant,  fut peut-être enseveli ailleurs:
► Ordoño IV le Mauvais (v. 926 - 960) roi de León (958 – 960)
Fils d’Alphonse IV le Moine, on ne sait guère grand-chose sur son règne très bref de deux ans. Réputé « débile », objet de manipulations, il passa son temps à chercher refuge face aux évènements. Expulsé d’Asturies, où il se croyait à l’abri de ses ennemis, il tourna ses pas vers le califat de Cordoue où il mourut seul en se lamentant sur sa destinée. Par la suite, ses restes reçurent une sépulture dans le Panthéon de Rois.
► Ramire III l’Enfant (961 - 985) roi de León (966 – 984)
Cathédrale d'Astorga ou San Isidoro ?
Sur le lieu de sa sépulture, il existe deux versions :
- Il fut inhumé d’abord dans le monastère San Miguel de Destriana. Deux siècles plus tard, Ferdinand II de León fit transférer ses restes dans la cathédrale d’Astorga où la trace de sa sépulture avait déjà disparu au 16ème siècle.
 
- Durant le règne d'Alphonse V du Léon, ses restes auraient  été transportés en l’église san Juan Bautista de León qui allait devenir la basilique San Isidoro.  
Petite-fille de Ferdinand Ier et Fille d’Alphonse VI et de Constance de Bourgogne, la mort de son demi-frère Sanche la projeta sur le trône. Elle épousa d’abord Raymond de Bourgogne, comte de Galice, dont elle eut le futur Alphonse VII. Puis, elle épousa Alphonse Ier le Batailleur, roi d’Aragon et de Navarre. Mais les profondes dissensions entre le couple entraînèrent l’annulation du mariage. Urraque rentra en Castille. Néanmoins, si Alphonse divorçait de son épouse, il n’en allait pas de même pour son royaume. Moyennant quoi, les deux Etats se firent la guerre jusqu’à ce qu’Alphonse abandonne la partie et reconnaisse l’indépendance de la Castille en 1112.
18 février 2013
Fils de Sanche Ier le Gros, ce fut avec lui que s’amorça l’idée d’une monarchie plus héréditaire qu’élective. Agé de cinq ans quand il hérita du trône, sa tante paternelle, Elvira, prit les rênes du royaume. Règne plutôt agité que le sien ! Alors que les Normands continuaient à ravager les côtes, les seigneurs léonais, préférant être des vassaux du califat de Cordoue, battaient en brèche l’autorité d’Elivira. Il perdit contre les troupes Arabes tandis que ses feudataires se révoltaient contre lui et, en 982, choisissaient comme roi son cousin germain Bermude II. Durant deux ans, Ramire continua vainement à lutter. En 984, ayant pratiquement tout perdu, y compris sa capitale, il se réfugia à Astorga où il mourut un an plus tard.
► Urraque (Urraca) (v. 1081 – 1126) reine de Castille et de León (1109 – 1122)
Bermude III était mort sans postérité. La véritable héritière du trône de León était Sancha, sœur de Bermude III. Mais celle-ci avait épousé Ferdinand, fils de Sanche III de Navarre. Normalement simple roi consort, Ferdinand fut en fait reçu comme un vrai roi. La mort de son beau-frère lui offrit sur un plateau le royaume de Léon qu’il annexa. En 1054, il remporta la victoire sur les Navarrais près de Burgos, tuant son frère, García IV, roi de Navarre, au cours de la bataille. Ce succès lui permit d'agrandir encore son royaume. Réunissant entre ses mains le León, la Castille et la Navarre, jamais, jusqu’à présent, un état n’avait été plus grand que le sien.
Malheureusement, à sa mort ses trois fils se lancèrent dans une guerre fratricide qui déchira le royaume. Alphonse VI hérita du royaume de León, García II de la Galice et Sanche II de la Castille. Sa femme, Sancha de León († 1067), fut également  inhumée en la basilique.
► Cathédrale Saint-Jacques-de-Compostelle
Entre histoire et légende l’apôtre Jacques le Majeur, un des plus anciens et des plus proches disciples de Jésus, aurait traversé en barque l’océan pour évangéliser l’Espagne et aurait échoué à Iria Flavia (actuelle Padrón). Après avoir sillonné l’Espagne durant sept ans environ, il serait retourné à Jérusalem où Hérode II Agrippa l’aurait fait décapiter lors d’une persécution contre les Chrétiens. Deux de ses disciples, contraints de quitter la Terre-Sainte, auraient embarqué son corps sur un esquif qui, guidé par un ange, aurait échoué de nouveau à Iria Flavia. Ils auraient alors déposé la dépouille de l’apôtre dans un cimetière romain où il fut oublié pour cause d’invasions barbares et arabes.
Selon la légende, vers 813, une étoile révéla à un ermite le lieu de la sépulture oubliée.
 
En 844, Ramire Ier livrait bataille aux Maures près de Lograño quand, soudain, apparut un cavalier monté sur un cheval blanc tenant dans sa main un étendard blanc frappé de la croix rouge, qui tailla en pièces l’ennemi. Nul doute pour les chrétiens, il s’agissait de Jacques le Matamore (le tueur des Maures). La Reconquête venait de trouver son saint patron.
Aussitôt informé de la découverte de la sépulture, Alphonse II roi des Asturies avait fait ériger une première basilique sur la tombe de saint Jacques. Alphonse III en commanda une seconde détruite par les Maures en 997.
C’est sur l’emplacement de ces basiliques que commencèrent au 11ème siècle les travaux de la cathédrale actuelle.
Pour les comtes de Galice, puis pour certains souverains, on ne pouvait trouver mieux que cette sainte place comme lieu de repos éternel.
 
Pourtant, ils ne furent que deux rois (le père et le fils) et deux reines consort à y être inhumés.
S’agissant des deux rois, l’explication est simple : ils sont comme une parenthèse dans l’histoire des rois de Castille.  
A sa mort, les états d’Alphonse VII l’Empereur, qui fut  roi de León et  de Castille, partagea ses états entre ses deux fils Sanche et Ferdinand qui devint roi de León et Galice sous le nom de Ferdinand II. Son fils, Alphonse IX, lui succéda également comme roi de León et de Galice. Ce fut le fils de ce dernier, Ferdinand III qui, en 1230,  réunit Les Asturies, León et Galice à la Castille
Luis Miguel Bugallo Sánchez
► Ferdinand II (1137 - 1188) roi de León et Galice (1157 – 1188)
Pendant ses trente ans de règne, il se distingua sa prudence, sa valeur et son affabilité. Régent de Castille, après la mort de Sanche III de Castille, pendant la minorité d'Alphonse VIII, son neveu, il apaisa les troubles qu'y avait causés la rivalité des Castro et des Lara.
Il enleva aux Maures plusieurs places importantes, recula les limites de ses États, et mourut au moment où il se préparait à une croisade. C'est de son règne que date l'ordre militair de Saint-Jacques, destiné à la défense des domaines des Chrétiens.
Le tombeau ci-dessous lui est traditionnellement attribué.
Dirk van der Eecken
►Alphonse IX (1171 - 1230) roi de León et Galice (1188 – 1230)
L'un des points forts de son règne sera une réunion des cortes de Léon en 1188 dans la Basilique de San Isidoro de León, en présence des trois états : la noblesse, du clergé et des représentants des villes. La situation économique difficile dans le royaume de Léon ne convoquer des représentants des villes qui jouissait d'une bonne situation économique. Antérieure au Parlement d'Angleterre, cette assemblée est considérée comme l'un des premiers parlements en Europe.  
http://galeon.com/
Parmi les personnalités royales qui y furent ensevelies, on notera les tombeaux de Bérangère de Barcelone (1116 - 1149) (épouse d'Alphonse VII) et de Jeanne de Castro ( † 1374) (épouse de Pierre Ier le Cruel)
Bérangère de Barcelone. © Lansbricae 2011 flickr
Jeanne de Castro. Lancastermerrin88
► La COLLÉGIALE SANTA CUEVA DE COVADONGA (Sainte Grotte de Covadonga)
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