RETOUR ETATS-UNIS
SÉPULTURES DES PRÉSIDENTS DES ETATS-UNIS par ordre chronologique
L’éléphant républicain et l’âne démocrate
Sauf exception, les photos illustrant cet article sont extraites du blog : https://www.presidentsusa.net/presidentsgravesites.html
►WASHINGTON George (1732 - 14 décembre 1799)
Mount Vernon Estate à Mount Vernon, Virginie (USA)
Premier président (1789-1797) Indépendant
Propriétaire terrien, loyal sujet britannique, dans un premier temps il gagna sa réputation en combattant les Français lors de la Guerre de Sept Ans (1756-1763). La guerre finie, chassé par les intrigues politiciennes du moment, il retourna à ses champs où il joua au gentleman-farmer durant quinze ans après s’être marié. En 1776, les Etats-Unis d'Amérique se proclamèrent indépendants de l’Angleterre. Mais en 1778, la révolte des colons et des commerçants, base du comité des Insurgents, le tira de sa retraite pour en faire le leader de la réorganisation de l’armée américaine.Profitant des erreurs stratégiques des britanniques, économisant ses hommes dans le combat, sa popularité, déjà bien posée, s’enracina à jamais dans les esprits. Reconnaissant très tôt le jeune Etat, la France lui envoya toute l’aide nécessaire  pour arriver à la paix et à l’indépendance qui, à peine signée, le vit repartir dans ses terres sur lesquelles il espèrait bien rester.
Mais porté par sa notoriété, il fut nommé premier président des Etats-Unis pour quatre ans sans avoir été candidat. Un autre mandat suivit qu’il assuma plutôt que de laisser Jefferson au pouvoir avant de se retirer définitivement dans sa chère propriété, y vivre ce qui lui restait et y mourir.
Merci à Didier Graud pour cette photo
►ADAMS John (1735 - 4 juillet 1826)
First Unitarian Church à Quincy, Massachusetts (USA)
2e président (1797-1801) Fédéraliste
Il était l’un des signataires de la Déclaration d’Indépendance. Après une vie publique bien chargée et avoir laissé un journal, la Défense de la Constitution des Etats-Unis, et une Correspondance de grande valeur littéraire, il quitta ce monde.
D’abord inhumé dans le cimetière de Hancock, en face de l’église, il rejoignit la Première Dame, Abigail (1744-1818) qui fut leader des Droits de la femme.
Dans la crypte, derrière deux portes fermées à clé, reposent également avec lui, son fils, le président John Quincy Adams, et de la femme de ce dernier.
►JEFFERSON Thomas (1743 - 4 juillet 1826)
Jefferson Home à Charlottesville, Virginie (USA)
3e président (1801-1809) Républicain démocrate (parti qu'il fonda en opposition au parti fédéraliste)
Après trente-six-jours de scrutin, il gagna enfin la présidence qu’il attendait depuis si longtemps. Réélu en 1805, il fut davantage un « homme d’Etat philosophe » qu’un
« philosophe homme politique ». Avec énergie et conviction, il sut incarner un amour passionné de la liberté. C’est lui qui doubla les territoires de l’Union en rachetant la Louisiane à Napoléon Ier qui, craignant de ne pouvoir défendre ce territoire dans sa guerre contre l’Angleterre, s’en défit pour 15 millions de dollars en 1803. Posséder la Louisiane de l’époque n’était pas simplement rajouter un état à l’Union, mais dotait le pays d’un gigantesque territoire à l’ouest du Mississipi puisque la Louisiane dont on parle allait du golfe du Mexique au Canada ! On comprend l’intérêt pour l’Amérique d’en être l’heureuse propriétaire. C’est pourquoi la pierre tombale d’origine de la sépulture de Jefferson qui était à Monticello fut offerte à l’université du Missouri, première université fondée sur le territoire de la Louisiane et devenue américaine sous son administration. Autour de lui, repose, à ce jour, une vingtaine de membres de sa famille.
►MADISON James (1751 - 28 juin 1836)
Cimetière privé familial à Madison’s Montpelier Estate, Montpelier Station, Virginie (USA)
4e président (1809-1817) Républicain démocrate
L'un des Pères fondateurs des Etats-Unis et l'un des principaux auteurs de la Constitution américaine, il fut aussi le fondateur du parti républicain-démocrate avec Jefferson auquel il succéda comme président. Il s’occupa notamment de l’équilibre entre les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif et de la déclaration des droits. Bien que retiré dans sa propriété de Montpelier, où il pratiqua une hospitalité fastueuse à la fin de son second mandat, il continua son activité politique à l’assemblée de Virginie et prôna, à ce titre, l’émancipation graduelle des esclaves en les réinstallant en Afrique. C’était la première ébauche du Libéria...
Il fut inhumé, avec sa femme Dolley , dans un petit cimetière d’une douzaine de tombes, dont celle de ses parents.
►MONROE James (1758 - 4 juillet 1831)
Cimetière Hollywood à Richmond, Virginie (USA)
5e président (1817-1825) Républicain démocrate
Réputé pour son honnêteté, il prit deux décisions d'une importance capitale dans l'histoire des Etats-Unis : le compromis du Missouri, qui apaisa, pour un temps, les dissensions sur la question de l’esclavage au sein de l'Union ; et la doctrine Monroe, qui condamnait toute intervention européenne dans les affaires « des Amériques », comme celle des Etats-Unis dans les affaires européennes. Sous son mandat, l’Espagne céda la Floride en 1819.
Préalablement inhumé à New-York, le Commonwealth de Virginie voulant conserver les restes de ses fils qui avaient servi la nation à un si haut niveau, sa dépouille fut transférée à Richmond en 1858.
Fils aîné du président John Adams, remarquable Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères du pays, il fut le premier président à être élu sans mandat populaire. En effet, celui-ci réclamait Andrew Jackson au balcon du pouvoir, mais le collège électoral n’ayant pas voté pour ce dernier à la majorité, John Quincy fut élu à sa place. Déjà impopulaire, ses œuvres en avance sur son temps ne relevèrent pas sa réputation. Il conçut une politique de haute inspiration humanitaire, dont la lutte contre l’esclavage, qui rencontra un accueil des plus réservés, comme d’ailleurs ses idées sur le développement des infrastructures, des arts et des sciences. Battu aux élections suivantes, il resta néanmoins un tribun redouté au Congrès où il fut constamment réélu de 1831 jusqu’à sa mort. Idéaliste bourru et mal aimé il était aussi écrivain : Lettre sur la Silésie (1804), Conquête de l’Irlande, Poème (1837) et Poèmes de religion et de société (1848). Pendant des décennies il tint un journal d’une plume impitoyable et sans fard, qui le laisse comme une image unique de son époque.
►JACKSON Andrew (1767 - 8 juin 1845)
L’Ermitage à Nashville, Tennessee (USA)
7e président (1829-1837) Démocrate
Travailleur infatigable, il s’effondra sur son bureau du Capitole. A sa mort, comme son père, il fut d’abord inhumé au cimetière d’Hancock, avant de trouver sa dernière demeure qu’il partage avec ses parents et sa femme.
►ADAMS John Quincy (1767 - 23 février 1848)
First Unitarian Church à Quincy, Massachusetts (USA)
6e président (1825-1829) Républicain démocrate / National républicain
Issu d’une famille de pauvres d’immigrants irlandais, orphelin engagé à treize ans dans la guerre d’Indépendance, il était le symbole du self-made-man par excellence. Général, gouverneur de la Floride, il fut le premier président réellement élu par le peuple. Prônant l’isolationnisme, renforçant le pouvoir central, ce personnage haut en couleur, renommé pour être impénétrable et dur, n’avait ni la distinction ni la culture de ses prédécesseurs mais était célèbre pour ses rixes, ses duels et ses bordées de jurons. Néanmoins, par sa contribution active à la démocratisation de la République, l’énergie avec laquelle il défendit les intérêts de ses électeurs et résolut les problèmes qui lui étaient posés, il devint l’un des présidents les plus importants des Etats-Unis dont la popularité ne fut surpassée que par celle de Lincoln.
Toutefois, de nos jours, on se rappelle aussi de son soutien à la déportation des Amérindiens à l'ouest du Mississippi et à l'esclavage. Il repose dans la propriété familiale où l’avait précédé Rachel, son épouse adorée.
Le manoir de Jackson est à gauche et  son mausolée à droite
►VAN BUREN Martin (1782 - 24 juillet 1862)
Cimetière de Kinderhook à Kinderhook, New-York (USA)
8e président (1837-1841) Démocrate
Né après la Déclaration d'indépendance, il fut le premier président ayant la nationalité américaine dès sa naissance. Juriste de formation, connu pour ses positions anti-esclavagistes, secrétaire d’État, puis vice-président de Jackson en 1833, la panique bancaire de 1837 affaiblit sa présidence. Il perdit la présidentielle 1840 face à Harrison. En 1848, il se représenta en tant que candidat du Parti du sol libre, parti dissident des démocrates. Surnommé « O.K. » par certains de ses partisans, abréviation de « Old Kinderhook » (« Le vieux de Kinderhook »), c’est une des premières occurrences attestées de la fameuse expression OK. Il fut inhumé dans sa ville natale.
►HARRISON William H. (1773 - 4 avril 1841)
W.H.H. Memorial (State Park) à North Bend, Ohio (USA)
9e président (4 mars 1841- 4 avril 1841) Whig (parti de droite libérale, s’opposant à Andrew Jackson)
Il prêta serment Le 4 mars 1841. Le 26 sa santé était affecté par un gros rhume qui s'aggrava et se transforma rapidement en une pneumonie et une pleurésie. Le 4 avril, il était mort. Selon une idée propagée par ses médecins et longtemps partagée, la maladie avait été causée par le mauvais temps le jour de l'investiture où, par un temps froid et humide, sans manteau ni chapeau, il arriva à cheval et délivra le plus long discours d'investiture de l'histoire américaine (près de deux heures).
►TYLER John (1790 - 18 janvier 1862)
Cimetière Hollywood à Richmond, Virginie (USA)
10e président (1841-1845) Whig indépendant
Premier à devenir président pour cause de décès du précédent durant son mandat, ses contemporains politiques, profitant de son « arrivée par accident », insistèrent pour que ses pouvoirs soient limités et soumis au congrès et s’employèrent à ce qu’il ne tienne qu’un jeu de rôle. Il ne vendit jamais son âme aux diables politiques. Bien qu’il eût accompagné Harrison dans sa course à la présidence, Tyler ne se sentait aucune obligation à suivre les mêmes décisions que son prédécesseur. Cela lui valut un bon nombre d’ennemis qui vinrent se rajouter à ceux qui lui refusaient les pleins pouvoirs. Mais « Son Accidence », comme beaucoup le surnommaient, se montrant aussi inébranlable que ses nombreux opposants, fit en sorte que tout vice-président se vît conférer les mêmes pouvoirs que le président si celui-ci venait à disparaître.
Au moment de sa mort, il venait d’être élu au sénat des Confédérés. En effet, étant l’un des leaders du gouvernement en rébellion, il en devint l’un des commandant en chef. De ce fait, voulant être enterré en Virginie, qu’il considérait, vu les circonstances, comme un état « non américain », il alla partager la terre du président Monroe.
En arrière-plan, le monument du président Monroe
►POLK James K. (1795 - 15 juin 1849)
State Capitol Grounds à Nashville, Tennessee (USA)
11e président (1845-1849) Démocrate
Son mandat bénéficia du progrès technologique avec le développement des chemins de fer et une utilisation accrue du télégraphe. L'amélioration des communications et l'embellie démographique contribuèrent à hisser les Etats-Unis au rang de grande puissance militaire et favorisèrent la mise en place d'une politique expansionniste. C’est ainsi qu’il dirigea la guerre contre le Mexique et obtint des territoires dans l’Ouest et le Sud Ouest du pays, amenant le nombre des états de 27 à 31. Epuisé par sa tâche et par une maladie, Polk, dont le parti n'était plus aussi populaire, refusa de se représenter. Semblant prêt à entamer une nouvelle vie, il entama alors un retour triomphal dans le Sud.
Mais au début du mois de juin, il tomba de nouveau malade, probablement du choléra attrapé sur un bateau à bord duquel plusieurs passagers furent contaminés. D'abord inhumé dans le cimetière de la ville, moins d’un an plus tard, il fut transféré dans une tombe située, conformément à ses dernières volontés, dans le jardin de Polk Place démolie en 1900. Ses cendres et celles de sa femme furent alors sur le terrain du Capitole de l'Etat du Tennessee à Nashville.
Polk Place avant sa démolition. La tombe de l'ancien président se situait sur la pelouse avant d'où le public pouvait la voir. Archives de l'Etat du Tennessee
►TAYLOR Zachary (1784-9 juillet 1850)
Cimetière National Zachary Taylor à Louisville, Kentucky (USA)
12e président (1849-1850) Whig
Général, héros de la guerre du Mexique, il guerroya contre les Indiens de l’Ouest et, comme président, s’efforça d’apaiser les conflits entre le Nord et le Sud sur la question de l’esclavage au moment de l’admission de la Californie dans l’Union. Mais pour cause de mort brutale, seize mois après son investiture, aucune grande réforme n'arriva sur son bureau de durant sa présidence. 130 ans plus tard, une théorie de meurtre par empoisonnement fut lancée de façon suffisamment convaincante pour que sa dépouille soit exhumée en 1991. Aucune trace de poison n’ayant été découverte, on en revint à la bonne thrombose déclarée à l’époque de son décès. Il fut inhumé dans le carré familail de l'ancienne plantation Taylor, lieu que la famille entreprit de transformer en cimetière national dans les années 1920. L'Etat du Kentucky céda deux terrains pour le projet et la superficie du cimetière passa de 2 000 à 65 000 m2. En 1926, les cendres de Taylor et de son épouse furent déménagées dans un mausolée.  
Président à la suite du décès de Taylor, il mena le mandat jusqu’à son terme. Abolitioniste, il se trouva confronté aux conséquences du compromis entre esclavagistes et abolitionnistes sur l’admission de nouveaux Etats, un sujet majeur de débat à cette époque. En raison de son soutien à ce compromis, son parti refusa de le représenter aux élections de 1852 La guerre civile se rapprochait inéluctablement. L’épidémie de choléra, qui apparut à New York en 1852, se chargea préalablement de décimer des milliers de personnes dont les tribus indiennes des Grandes Plaines. Millard repose entouré de sa première femme, Abilgail, de leurs deux enfants, et de sa seconde épouse, Caroline.
►FILLMORE Millard (1800 - 8 mars 1874)
Forest Lawn à Buffalo, New-York (USA)
13e président (1850-1853) Whig
►PIERCE Franklin (1804 - 8 octobre 1869)
Cimetière Old North à Concord, New Hampshire (USA)
14e président (1853-1857) Démocrate
De suite confronté au problème de l’esclavage, mais désireux de maintenir l’Union sans brusquer ses amis politiques du Sud, il prit des mesures plutôt favorables à l’esclavage, poursuivant ainsi la politique de prédécesseur.  Cet équilibre difficile entre Etats esclavagistes et abolitionnistes fut rompu par une décision de la Cour suprême qui considérait qu’un esclave restait la propriété de son maître même s'il s’était réfugié dans un Etat abolitioniste. Cette décision entraînait implicitement une reconnaissance de l’esclavage dans tous les Etats. Partisan du droit de chaque Etat à décider de sa propre politique intérieure, il ne fit rien pour calmer les esprits. Bien que la guerre de Sécession ne débutât qu’après son départ, il en est considéré par beaucoup comme le responsable. Retiré en Pennsylvanie, où il mourut, il passa la plupart de ses années restantes à se défendre des blâmes publics. Comme Pierce, il est classé parmi les pires présidents que les Etats-Unis aient connus
►BUCHANAN James (1791 - 1er juin 1868)
Cimetière de Woodwar Hill à Lancaster, Pennsylvanie (USA)
15e président (1857-1861) Démocrate
►LINCOLN Abraham
16e président
 
►JOHNSON Andrew (1808 - 31 juillet 1875)
Cimetière Andrew Johnson à Greenville, Tennessee (USA)
17e président (1865-1869) Démocrate unioniste
Issu d’un milieu défavorisé, simple tailleur à Greeneville et de surcroît illettré, des hommes payés pour cette mission, lui faisaient la lecture des journaux et des discours politiques pendant qu’il cousait ou rapiéçaient des vêtements dans sa boutique. C’était avant que sa femme ne lui apprenne à lire. Devenu conseiller municipal et maire de Greeneville, il fut élu à la Chambre des représentants du Tennessee en 1835. Elu vice-président des Etats-Unis en 1864, l'assassinat de Lincoln le propulsa à la présidence. Fervent unioniste, il entra en conflit avec les radicaux qui lui reprochaient son indulgence à l'égard des sudistes, mais aussi son refus de conférer aux Noirs l'égalité civique au mépris des droits garantis au niveau fédéral pour les Afro-Américains. Dans une période décisive de votes dans les états du sud il estimait que les Afro-Américains, nombreux à être encore économiquement liés à leurs anciens maîtres, risquaient d’entraver ses objectifs.
Conclusion, beaucoup estiment que son obsession à ne rien concéder aux Afro-Américains est la principale raison de l'échec du Sud, et même des Etats-Unis tout entiers, à résoudre les problèmes raciaux dans la période de la Reconstruction, après la guerre de Sécession. Sa présidence fut aussi marquée par l'achat de l'Alaska à la Russie (1867). Il fut le seul ancien président à siéger au Sénat. Selon ses vœux, son corps fut enveloppé dans le drapeau américain et une copie de la Constitution américaine placée sous sa tête
►GRANT Ulysses S. (1822 - 23 juillet 1885)
General Grant National Memorial à New-York City, New- York (Usa)
18e président (1869-1877) Républicain
Chef des armées nordistes durant la guerre de Sécession, auréolé de sa stature de héros, il fut choisi par la convention républicaine pour briguer la présidence qu’ il remporta aisément. Durant cette période de la « Reconstruction », il s'efforça d'apaiser les tensions provoquées par la guerre de Sécession. Il encouragea l'adoption du 15e amendement garantissant les droits civiques des Afro-Américains et fit appliquer fermement ses dispositions dans le Sud, notamment en faisant appel à l'armée. A son crédit, on peut aussi noter son courage dans la lutte contre le Ku Klux Klan. Mais en 1873, sa popularité s'effondra en même temps que l'économie américaine frappée par la première crise industrielle de son histoire. Ses mesures étant globalement inefficaces, la dépression dura jusqu'au début des années 1880. En plus des difficultés économiques, son second mandat fut marqué par les scandales au sein de son gouvernement et deux membres de son cabinet furent accusés de corruption.
 
Après avoir quitté ses fonctions, il se lança dans un tour du monde de deux ans et tenta sans succès d'obtenir la nomination républicaine pour l'élection présidentielle de 1880.
D'abord inhumé dans une tombe temporaire, il fut transféré dans son mausolée, achevé en 1887, le plus grand mausolée d'Amérique du Nord. Près d'un 1,5 million de personnes assistèrent à ce transfert et des cérémonies furent également organisées dans les principales villes du pays.
►HAYES Rutherford B. (1822 - 17 janvier 1893)
Rutherford Hayes Home (Spiegel Grove) à Fremont , Ohio (USA)
19e président. (1877-1881) Républicain
Elu président après l'une des élections les plus frauduleuses et les plus disputées de l'histoire américaine, les démocrates n’acceptèrent sa victoire qu’en échange de la fin de l'occupation militaire des Etats du Sud. Cela entraîna la chute des gouvernements républicains et la création du Solid South, désignant la domination démocrate sur le Sud pendant près d'un siècle. Croyant dans les bienfaits de la méritocratie, et il le prouva dans la formation de son cabinet au grand dam des Républicains, en l'égalité des chances quelle que soit la couleur de peau et en l'ascension sociale via l'éducation, il apporta au manoir exécutif dignité, honnêteté et réforme modérée. Il accrut l'inflation, estimant que le maintien de l'étalon-or était essentiel à la reprise économique après le krach de 1873.
Ses politiques envers les Amérindiens anticipèrent le programme d'assimilation du Dawes Act de 1887. Ayant respecté sa promesse de ne pas briguer un second mandat, il retourna dans l'Ohio, où il devint l'avocat de réformes sociales et éducatives, défendit également des réformes pour améliorer les conditions de vie dans les prisons, etc
►GARFIELD James A. (1831 - 19 septembre1881)
Cimetière de Lake View à Cleveland, Ohio (USA)
20e président (1881-1881) Républicain
Il avait de bonnes idées sur la reconstruction du Sud, la protection des droits des Noirs et la lutte contre l’inflation mais, alors qu’il se trouvait à Elberon, le juillet 1881, Charles J. Guitteau, un avocat déséquilibré que Garfield avait éconduit, lui tira dessus. Après une longue et pénible lutte contre les infections, dues à ses blessures et à l'incompétence de ses médecins, il mourut onze semaines après l'attentat. Il était le deuxième des quatre présidents américains à être assassiné (Lincoln, Garfield, McKinley et Kennedy). Il avait eu le temps de proposer une profonde réforme de la fonction publique qui fut promulguée en 1883. 1 500 personnes se recueillirent devant son cercueil à Elberon avant qu'il ne soit transporté par train jusqu'à Washington puis à Cleveland. Des milliers de badauds se pressèrent le long des voies. Son corps fut temporairement enterré dans un caveau du cimetière de Lake View à Cleveland en attendant l’érection de son monument où il fut inhumé en 1890 avec tous les honneurs.
© Tim Evanson
►ARTHUR Chester A. (1829 - 18 novembre 1886)
Cimetière Rural d'Albany Albany, New-York (USA)
21e président (1881-1885) Républicain
Après avoir passé une grande partie de sa carrière politique dans la machine politique corrompue républicaine de New York, élu vice-président de Garfield auquel il succéda, il parvint à laver sa réputation avec le point d’orgue de sa mandature : la réforme de la fonction de la fonction publique attendue depuis des décennies. Il adopta une politique protectionniste et le prouva en faisant voter par le Congrès la première loi restreignant l’immigration, notamment celle d’exclusion des Chinois. Peu après être devenu président, on lui avait diagnostiqué une néphrite et fit une campagne symbolique pour un éventuel second mandat.
Très méprisé à la prise de ses fonctions, il avait fini par gagner le respect d’amis et d’ennemis politiques. A sa mort un an plus tard, il fut inhumé aux côtés de nombreux membres de sa famille et d’ancêtres.
►CLEVELAND Stephen Grover (1837 - 24 juin 1908)
Cimetière de Princeton, New-Jersey (USA)
-22e président (1885-1889) Démocrate
-24ème président (1893-1897) Démocrate
A ce jour, il est le seul président à avoir été élu pour deux mandats non consécutifs. Avocat, gouverneur de l'Etat de New York, son premier mandat fut surtout marqué par la lutte contre la corruption et une politique budgétaire rigoureuse. Adversaire du protectionnisme traditionnel et des « machines » politiques, son anti-protectionnisme, ses mesures d’apaisement vis à vis du Sud lui aliènent des personnalités des deux partis, il ne pas réélu.
Revenu au pouvoir en 1893, ses mesures ne purent arrêter la crise économique qui éclatait, provoquant de graves troubles sociaux dont la fameuse grève de Chicago de 1894 qu’il brisa en utilisant les troupes fédérales, initiative qui le coupa de son soutien politique démocrate. En refusant d'annexer Hawaii, il mécontenta les républicains impérialistes. Ces derniers revinrent au pouvoir en 1897 avec McKinley, qui lui succéda. Retiré dans son domaine de Princeton, il continua à faire connaître ses vues en matière politique et fut sollicité pour diverses candidatures comme au Sénat.
►HARRISON Benjamin (1833 - 13 mars 1901)
Cimetière Crown Hill à Indianapolis, Indiana (USA)
23e président (1889-1893) Républicain
Petit-fils du président William Henry Harrison, sa présidence fut marquée par une politique étrangère ambitieuse ; l'admission de six nouveaux Etats au sein de l'Union (Dakota Nord et Sud, Montana, Idaho, Washington et Wyoming) ; par des législations économiques importantes comme le McKinley Tariff, œuvre du futur président William McKinley ; le Sherman Antitrust Act, qui signait la naissance du droit de la concurrence moderne, et par le fait que les dépenses fédérales dépassèrent pour la première fois le milliard de dollars. Après sa défaite face à Cleveland lors de l'élection présidentielle de 1892, il se retira de la vie politique. Avocat du Venezuela dans une dispute frontalière avec le Royaume-Uni, il se rendit en Europe (Arbitrage de Paris) dans le cadre de cette affaire en 1900. Il décéda un an plus tard des complications d'une grippe. Il fut inhumé dans le cimetière de Crown Hill à Indianapolis avec ses deux épouses.
© Shadow2700
►CLEVELAND Stephen G.
24e président (1893-1897)
 
►MCKINLEY William (1843 - 14 septembre 1901)
Memorial  McKinley à Canton, Ohio (USA)
25e président (1897-1901) Républicain
Tout en encourageant le protectionnisme, sa politique d’extension permet l’annexion des îles Hawaï, de Porto Rico, de Guam et des Philippines après la guerre avec l’Espagne ainsi que la libération de Cuba. D’autre part, c’est lui qui en 1900, par le Gold Standard Act, fixe la parité du dollar par rapport à l’or jusqu’à ce que quelques années plus tard, le dollar devienne l’or des temps modernes…Le 6 septembre 1901, il était à peine réélu que l’anarchiste Leon Czolosz le blessa d’un coup de revolver alors qu’il assistait à l’exposition de la Pan-American à Buffalo. Il mourut de ses blessures quelques jours plus tard. La perception publique très positive à son égard fut rapidement été éclipsée par Roosevelt. A défaut, son nom culmine dans l’Alaska où le mont McKinley domine les Etats-Unis du haut de ses 6200 mètres. Dans son monument, consacré en 1907 et surplombant d’une colline la ville de Canton, reposent aussi sa femme et ses deux filles.
►ROOSEVELT Theodore (1858 - 6 janvier 1919)
Young's Memorial Cemetery, Oyster Bay, Long Island New-York (USA)
26e président (1901-1909) Républicain
Gouverneur de New York, puis vice-président des Etats-Unis, il accéda à la présidence après l'assassinat de McKinley, et fut réélu triomphalement en 1904. Impérialiste convaincu, il assura aux Etats-Unis le contrôle du futur canal de Panamá et, pratiquant la politique du « gros bâton », qui visait à faire des Etats-Unis une véritable police internationale, il envoya des troupes dans la République Dominicaine et à Cuba. Sous sa mandature, les Etats-Unis prirent pour la première fois une part active aux affaires de l'Ancien Monde -,participation à la conférence d'Algésiras et à la conférence de la paix à La Haye-, ses efforts, couronnés de succès pour négocier la fin de la guerre russo-japonaise, lui valurent le prix Nobel de la paix en 1906. Partisan d'un pouvoir exécutif renforcé, et inquiet des excès du capitalisme, il élargit le contrôle de l'Etat sur l'économie et fit appliquer la législation antitrust, même si les grandes compagnies de chemins de fer, bancaires et d'assurances furent associées à la gestion des affaires de l'Etat.
Pendant la Première Guerre mondiale, il s'oppose à la politique de neutralité menée par le président Wilson et se déclare en faveur des Alliés britanniques et français
Désirant être naturaliste avant que la politique ne le rattrape, il avait exploré son pays, s’émerveillant de toutes ses beautés. Alors, de toutes ses réalisations, celle dont il était le plus fier fut son travail dans la conservation des ressources naturelles et l'extension de la protection fédérale aux terres et à la faune avec la création de cinq parcs nationaux, de réserves d’oiseaux, et de forêts nationales. Il mourut des suites des fièvres tropicales qu'il avait contractées en Amazonie. Il fut inhumé à Oyster Bay où il possédait une résidence. Pour ceux qui l’ignoreraient encore : le fameux ours en peluche Teddy fut  appelé ainsi en son hommage.
Il est à noter que son fils aîné, Theodore Roosevelt Jr (1887-12 juillet 1944) mourut d'une crise cardiaque sur le front normand et repose auprès de ses hommes au cimetière américain de Colleville-sur-Mer. A ses côtés, fut inhumé son frère Quentin (1897 – 14 juillet 1918) abattu par deux chasseurs allemands au-dessus de Chamery (Marne) et dont le corps fut transféré à Colleville par la suite.
Theodore Jr.
Quentin
►TAFT William Howard (1857 - 8 mars 1930)
Cimetière National d'Arlington à Arlington, Virginie (USA)
27e président (1909-1913) Républicain
Juge fédéral, puis secrétaire à la Guerre, Theodore Roosevelt le chargea de réprimer l'insurrection cubaine (1906). Elu président, mais, quoique républicain,  il  fut combattu par la fraction progressiste des républicains, menée par son prédécesseur, qui lui reprochait ses mesures douanières. Malgré ses airs débonnaires et la méfiance de Roosevelt quant à ses capacités d’agir, il se montra beaucoup agressif que ce dernier dans le cadre de la loi antitrust : il réussit à faire plier les Rockefeller en démantelant la fameuse Standard Oil. Battu en 1912 par le démocrate Thomas Woodrow Wilson, il devint professeur de droit constitutionnel à l'université Yale, puis président de la Cour suprême.
►WILSON Thomas Woodrow (1856 - 3 février 1924)
Cathédrale de Washington, Dictrict de Columbia (USA)
28e président (1913-1921) Démocrate
Son slogan, la Nouvelle Liberté, lui rallia une partie des progressistes, soucieux de réformer les structures économiques et d'en revenir à des pratiques politiques plus saines. Tout en agissant avec prudence, il fit passer une loi antitrust, cautionna la réforme du système bancaire fédéral et abaissa les droits de douane. En 1916, il obtint du Congrès notamment le vote d'une loi qui interdisait le travail des enfants.
Aux commandes des Etats-Unis lors de la première guerre mondiale, il déclara la guerre à l’Allemagne en avril 1917 en riposte aux attaques des sous-marins allemands qui, entre autres, coulèrent en mai 1915 le Lusitania, paquebot anglais, faisant 1198 morts dont 128 américains.  À la conférence de la paix tenue à Paris (1919-1920), il fit triompher le programme pacifiste qu’il avait formulé en quatorze points devant le Congrès dès janvier 1918. A ce titre, il fut l’instigateur de la Société des Nations.
Mais cette intervention dans les affaires européennes, irritant les isolationnistes américains, ni le traité de Versailles ni le pacte de la S.D.N. ne furent ratifiés par le Sénat, ce qui ne l’empêcha pas de recevoir le Prix Nobel de la Paix en 1919. abandonne le pouvoir en 1921. Retiré dans sa maison de Washington, handicapé par sa paralysie et un début de cécité, il continua malgré tout à soutenir son idée de « Ligue des nations » en publiant un livre et des articles
https://fr.foursquare.com/v/president-woodrow-wilson-grave/
Ayant remporté l’élection présidentielle sur un programme conservateur, il freina les réformes progressistes de ses prédécesseurs. Bien qu’il sache fort habilement utiliser les médias -,il fut le premier président à s’exprimer à la radio -, les scandales financiers liés à son entourage proche, ajoutés à ses infidélités maritales, laissèrent en deux ans de mandat une image beaucoup moins populaire qu’à ses débuts. Mort d'une embolie pulmonaire avant la fin de son mandat, il fallut plusieurs années avant qu’un de ses successeurs ne se décidât enfin à inaugurer son mémorial.
►HARDING Warren G. (1865 - 2 août 1923)
Harding Memorial à Marion, Ohio (USA)
29e Président (1921-1923) Républicain
►COOLIDGE Calvin (1872 - 5 janvier 1933)
Cimetière de Plymouth Notch à Plymouth, Vermont (USA)
30e président (1923-1929) Républicain
Il fallut attendre son mandat pour que la citoyenneté américaine soit accordée à tous les Indiens en 1924 qui, par ailleurs, n’ont pas tous  bien saisi la différence entre avant et après cet acte bienveillant. Accordons malgré tout ce bon point à cet homme, réputé austère et taciturne, dont l’histoire retint surtout la discrétion pour ne pas dire l’inactivité. Il est vrai que les Etats-Unis connaissaient une étonnante période de prospérité. Beaucoup en profitèrent, sauf le monde rural qui, totalement ignoré par Coolidge, n’obtint pas le soutien dont il avait tant besoin. Mais lorsqu’il quitta le pouvoir l’année de la grande dépression, il affirma que ses concitoyens pouvaient désormais envisager l’avenir avec « optimisme »…Restait à en persuader les victimes de la crise de 1929 !
►HOOVER Herbert C. (1874 - 20 octobre 1964)
Herbert Hoover National Historic Site (Bibliothèque présidentielle et musée Herbert Hoover) à West Branch , Iowa (USA)
31e Président (1929-1933)
Image classique de l'Américain d'avant guerre, pétri d'isolationnisme, de protectionnisme, de « libéralisme » économique, d'austérité et de bonne conscience, il n'était pas armé pour comprendre la gravité de la maladie qui allait désemparer le monde entier. Il ne put éviter la terrible crise économique due à la dépression agricole qui se dessinait en fait depuis dix ans et dont Coolidge ne s’était pas préoccupé. Cette crise était pourtant l’impasse logique où la menait tête baissée le développement artificiel du crédit et la spéculation boursière. Plus de 350 banques en faillite, des centaines de suicides, des milliers de personnes sur les routes…
Mais en voulant sortir les Etats-Unis du marasme, il y plongea l’Europe avec une conséquence insidieuse, l’émergence au pouvoir en Allemagne d’Adolf Hitler.
« Président de la misère », ce fut dans l'enthousiasme populaire que Franklin D. Roosevelt prit la relève en 1933.
►ROOSEVELT Franklin Delano (1882 - 12 avril 1945)
FDR National Historic Park à Hyde Park, New-York (USA)
32e président (1933-1945) Démocrate
Cousin de Theodore, dont il épousa la nièce, Eleonor Roosevelt, son premier grand mérite fut d’avoir réussi à dissimuler son besoin permanent d’assistance lié à sa poliomyélite. Elu alors que sévissait la crise économique, il fit adopter pour la résoudre une série de mesures dirigistes regroupées sous le nom de New Deal, programme de relance de l’économie et de lutte contre le chômage. Il réforma le système bancaire américain, et fonda la Sécurité sociale.
Il créa de nombreuses agences et  parvint à élaborer un nouveau modèle de présidence, plus interventionniste et plus actif, grâce à son équipe de conseillers appelée Brain Trust.
Réélu en 1936 et 1940, il amena son pays à prendre position contre les puissances de l’Axe, et à rentrer activement dans la Seconde Guerre mondiale, après l’attaque surprise menée par les Japonais contre les intérêts américains à Pearl Harbor le 7 décembre 1941.
Par ses contacts avec Staline et Churchill, il joua un rôle diplomatique essentiel pour l’issue du conflit. Fait sans précédent et sans suite, il fut réélu en 1944 pour la quatrième fois ! Néanmoins, un regard européen peut lui reprocher sa crainte de contrarier Staline et d’avoir participé à une configuration politique de l’Europe d’après-guerre pas toujours très heureuse…
Mort un mois avant la capitulation allemande, il ne put assister à la victoire. Il repose avec sa femme, Eleonor (1884-1962)
►TRUMAN Harry S. (1884 - 26 décembre 1972)
Bibliothèque et musée Harry S. Truman à Independence, Missouri (USA)
33e président (1945-1953) Démocrate
Vice-président de F.D. Roosevelt, auquel il succéda, il hâta la fin de la Deuxième Guerre mondiale en utilisant la bombe atomique contre le Japon les 6 et 9 août 1945. Réélu en 1948, il se montra ferme à l’égard de l’U.R.S.S. et de la Chine communiste, engageant son pays dans la guerre froide et dans la guerre de Corée en 1950. Grâce au plan Marshall, il établit en Europe un barrage économique à l’influence soviétique. C’est également sous son mandat que McCarthy organise la « chasse aux sorcières rouges ». En 1952, il ne fit pas acte de candidature.Il rassembla des fonds privés pour construire une bibliothèque présidentielle, le Harry S. Truman Presidential Library and Museum, qu'il céda au gouvernement fédéral,  où il fut inhumé avec sa femme.
►EISENHOWER Dwight David (1890 - 28 mars 1969)
Eisenhower Center à Abilene, Kansas (USA)
34e président (1953-1961) Républicain
Général en 1944, commandant en chef des armées alliées en Afrique du Nord, avant de l’être en Europe, c’est lui qui reçut la capitulation de l’Allemagne à Reims le 7 mai 1945. Nommé commandant en chef des forces de l’OTAN en 1950, ses ambitions politiques furent récompensées par deux mandats. Il conduisit avec fermeté la politique étrangère de son pays face à l’U.R.S.S. et à l’Asie « rouge », et s’engagea à envoyer des armes à toute nation du Moyen-Orient menacée par le communisme (doctrine Eisenhower). Il lança un programme de « dissuasion nucléaire », visant à augmenter l'arsenal des Etats-Unis, ainsi que le programme Atoms for Peace, visant à développer, nationalement et internationalement, les usages pacifiques de l'énergie atomique. Pour autant, il désapprouvait les méthodes de McCarthy dans sa chasse aux sorcières « rouges » initiée depuis 1950, dont l’exécution des Rosenberg en juin 1953.
Parallèlement, sous sa présidence, commença une autre projet des plus ambitieux, celui de la course à l’espace. Ne pouvant solliciter un troisième mandat, il se retira dans sa ferme de Gettysburg où il se consacra à la rédaction de ses mémoires tout en restant en contact étroit avec son successeur, J.F. Kennedy. En 1969, son corps fut transféré à Abilene, où il avait vécu avec ses frères de 1898 jusqu’à son entrée à l’Académie militaire de West Point (1911), et qu’il considérait comme sa ville natale. Avec lui repose sa femme, Mamie Doud (1896-1979).
►KENNEDY John Fitzgerald
35e president
 
►JOHNSON Lyndon Baines (1908 - 22 janvier 1973)
Ranch Lyndon Baines Johnson à Johnson City, Texas (USA)
36e président (1963-1969) Démocrate
Vice-président en 1960, il succéda à J.F. Kennedy, avant d’être élu président en 1964. Ce fils de fermier ne s’était jamais préparé aux hautes fonctions que lui ouvrait la mort de son prédécesseur. Son mandat fut notamment marqué par de violentes émeutes raciales et des assassinats politiques, comme ceux de Malcolm X, Martin Luther King et Robert Kennedy. Il lança des programmes visant à bannir la misère que lui-même avait connue dans sa jeunesse en dotant le pays de lois sociales les plus complètes jamais réalisées avant lui. Mais l’intensification de l’engagement militaire des Etats-Unis au Viêt-Nam et son impuissance à conclure ce conflit à l’avantage de la nation malgré les énormes moyens mis en œuvre, mirent à mal son potentiel de popularité. Après avoir quitté la Maison Blanche, il se retira dans son ranch de Johnson City au Texas où il décéda. Il fut inhumé dans le cimetière de famille créé en 1905 sur le domaine. Avec lui repose sa femme, Lady Bird Johnson (1912-2007).
►NIXON Richard (1913 - 22 avril 1994)
The Nixon Library à Yorba Linda, Californie (USA) Bibliothèque présidentielle et musée Richard Nixon
37e président (1969-1974) Républicain
Retiré, il écrivit plusieurs ouvrages et s’impliqua sur la scène internationale, ce qui contribua à réhabiliter son image publique. Il fut inhumé aux côtés de son épouse Pat (1912-1993) à Yorba, sa ville natale, sur le terrain de la bibliothèque qui porte son nom.
►FORD Gerald (1913 – 26 décembre 2006)
Musée Gerald R. Ford à Grand Rapids (Michigan)
38ème président. Républicain
Vice-président des Etats-Unis de 1981 à 1989, durant son mandat présidentiel, il poursuivit la politique conservatrice et libre-échangiste de Reagan, et celle en matière de politique étrangère : opérations militaires au Panama ou dans le Golfe persique (guerre du Golfe). Avec la chute du mur de Berlin, il comprit que l’intérêt des Etats-Unis était d’accompagner le mouvement pour obtenir des conditions qui leur conviendraient plutôt que de s’opposer à la réunification allemande. Malgré la popularité sans précédent de ces succès militaires et diplomatiques, et ses efforts pour lutter contre la récession et le déficit budgétaire, il ne put résister au mécontentement dû à une économie chancelante, à la montée de la violence dans les centres-villes et au maintien de dépenses déficitaires élevées. En 1992, il perdit sa candidature à la réélection, face au démocrate Bill Clinton.  
Vice-président de Richard Nixon qui l’avait nommé, et auquel il succéda à sa démission, son mandat fut surtout marqué par la guerre froide et la récession et l'inflation dues au premier choc pétrolier . En 1975, après deux ans de discussions il signa, les accords d'Helsinki (1975) dans le cadre de la CSCE, qui favorisaient la détente avec l'URSS. Battu de justesse par le démocrate Jimmy Carter lors de l'élection présidentielle de 1976, il est, à ce jour, le seul président des Etats-Unis à n'avoir jamais été élu ni au poste de président ni à celui de vice-président. Par deux fois, en 1975, il fut l’objet d’une tentative d’assassinat. Après sa défaite, il resta une figure active du Parti républicain. En 2007, il rejoignit sa sépulture prévue depuis longtemps sur le terrain de la bibliothèque et musée qui porte son nom.
►CARTER James Earl Jr., dit Jimmy (1924 - en vie)
Site prévu: Jimmy Carter Library & Museum à Plains, Georgie (USA)
39e président (1977-1981) Démocrate
Sa présidence fut marquée par la signature des traités sur le canal de Panama, des accords de Camp David (1978) qui relançaient le processus de paix au Proche-Orient, du traité SALT II sur la limitation des armements stratégiques avec l'U.R.S.S. et par l’ouverture de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. En politique intérieure, son gouvernement permit la création du département de l'Energie et de celui de l’Education, et il renforça la législation sur la protection environnementale. Cependant, à la fin de son mandat, ce qui fut interprété comme de la faiblesse de sa part dans des crises comme celles des otages de l'ambassade américaine à Téhéran, l'intervention soviétique en Afghanistan, ainsi que les conséquences économiques du deuxième choc pétrolier et des nouvelles stratégies boursières sacrifiant l'emploi à la rentabilité, firent chuter sa popularité.
Après son départ de la Maison-Blanche, se posant en médiateur de conflits internationaux et mettant son prestige au service de causes caritatives, il reçut le prix Nobel de la paix (2002). Bien que toujours vivant à ce jour, le site de sa future sépulture est déjà prévu dans la bibliothèque et musée qui porte son nom, et qui fait partie du réseau des bibliothèques présidentielles géré par la National Archives and Records Administration.
►REAGAN Ronald Wilson (1911 - 5 juin 2004)
Ronald Wilson Reagan Presidential Library à Simi Valley, Californie (USA)
40e président (1981-1989) Républicain
Acteur renommé de second plan, il mit un terme à son activité cinématographique pour embrasser une carrière politique d'envergure qui le mena jusqu’à la magistrature suprême durant deux mandats. Le premier fut rapidement axé sur la réorientation du Parti Républicain vers des valeurs plus conservatrices que celles mises de l'avant par ses prédécesseurs (l’Ere Reagan). Sa popularité était déjà éminente, quand l'attentat perpétré contre lui, cinq mois après son élection, renforça son capital de sympathie. Réélu par une majorité écrasante, il poursuivit sa « révolution conservatrice ». Son second mandat fut notamment marqué par les affaires étrangères largement médiatisées : la « guerre des étoiles », projet de défense du territoire contre les missiles soviétiques ; le scandale de l’Iran-Contra (Irangate), trafic d’armes élaboré vers l’Iran par plusieurs hauts responsables du gouvernement fédéral malgré l'embargo touchant ce pays ; le bombardement de la Libye (1986).
Après avoir soutenu les mouvements anticommunistes dans le monde entier, renoncé à la politique de détente en relançant une course aux armements avec l'Union soviétique, qu’il qualifiait d’ « Empire du mal », il s’impliqua dans l'apaisement de la Guerre froide en négociant un désarmement nucléaire avec l'URSS. Beaucoup considèrent qu’il joua un rôle déterminant dans la chute de l'Empire Soviétique.Incarnation du « rêve américain », il révéla, en 1994, être atteint de la maladie d'Alzheimer. Fut un moment où il ne souvenait plus avoir été le président de la plus grande puissance du monde.
Mort dans sa maison de Bel Air en Californie, il fut inhumé dans la bibliothèque présidentielle qui porte son nom où le rejoignit sa femme, Nancy (1921-2016).
►BUSH George H.W. (1924 – 30 novembre 2018)
George Bush Presidential Library and Museum à College Station, Texas (USA)
41ème president (1989-1993) Républicain
Après avoir fait face à un monde radicalement changeant, il vit son fils, George W. Bush, devenir président des Etats-Unis en 2001.A l’instar de nombre de ses prédécesseurs, il fut inhumé dans la bibliothèque et musée qui porte son nom.A ses côtés reposent sa fille Robin (1949-1953) morte d’une leucémie, et sa femme, Barbara (1925-2018), décédée quelques mois avant lui.
©Wknight94
©Wknight94
►CLINTON Bill (1946 – en vie) (1946 – en vie)
Probalement le William J. Clinton Presidential Center and Park à Little Rock, Arkansas (USA)
42ème président (1993-2001) Démocrate
►BUSH George W. (1946- en vie)
George W. Bush Presidential Centre à University Park, Texas USA)
43ème président (2001-2009) Républicain
Après avoir songé au cimetière d’Etat du Texas à Austin, en 2018, il opta pour sa bibliothèque et musée situé sur le campus de la Southern Methodist University (SMU) (Université méthodiste du Sud) à University Park, près de Dallas au Texas.
►OBAMA Barack (1961 – en vie)
Lieu ignoré
44ème président (2009-2017) Démocrate
Bien que né en 1961, la question de son lieu de sépulture se pose dès maintenant. Un projet existe  déjà :  le President Barack Obama's library and museum complex situé dans le parc Jackson à Chicago. Une fondation à but non lucratif, la Barack Obama Foundation, a été créée pour superviser la création de ce centre présidentiel.A ce jour,  rien n'indique qu'il imitera  la tradition suivit par plusieurs de  ses prédécesseurs.
Sources principales :
 
D’une façon générale, seuls les faits marquants des mandats étant rapportés, les risques d’erreurs en reprenant des informations sur Wikipédia sont très limités. Néanmoins, de façon systématique, tous les renseignements issus de Wikipédia ont été recoupés avec d’autres sources, tant françaises qu’américaines, bien trop nombreuses pour être citées.
-https://www.presidentsusa.net/presidentsgravesites.html
-Encyclopédie Universalis en ligne
-Wikipedia
https://www.caminteresse.fr/economie-societe/investiture-de-trump-dou-viennent-le-symboles-des-partis-politiques-1177081/ Par Basile Perrin-Reymond
(*) commentaire(s)
Vice-président de 1953 à 1960, il échoua à la mandature suprême contre Kennedy, mais prit sa revanche en 1968 avec deux présidences successives. Détesté et chahuté par les grandes universités et pris en grippe par la presse dès sa première élection, « Tricky Dicky » (« Richard le truqueur »), son héritage et sa personnalité continuent à faire l'objet d'importants débats. S'il commença par accroître l'engagement américain au Viêt Nam, il négocia la fin du conflit et y mit un terme en 1973. En 1972, sa visite en République populaire de Chine permit l'ouverture de relations diplomatiques entre les deux pays ; la même année, il instaura la Détente et le traité ABM (négociations sur la limitation des armes stratégiques avec l'U.R.S.S.). Prenant de plein fouet le premier choc pétrolier, il menait sans doute la politique étrangère la plus ambitieuse du 20e siècle quand le scandale du Watergate éclata, jetant un discrédit définitif sur son bilan. Menacé d’être destitué, il démissionna l le 9 août 1974 et bénéficia d'une grâce de la part de son successeur, Gerald Ford.
Il accéda à la présidence alors que la question de l'esclavage déchirait le pays. Considérant le mouvement abolitionniste comme une menace pour l'unité du pays, il mena une politique favorable aux intérêts esclavagistes en défendant l'acte Kansas-Nebraska qui créa les territoires du Kansas et du Nebraska et permettait aux immigrants installés dans ces territoires de décider s’ils y introduiraient ou pas l’esclavage. Après l’adoption de ce texte, sa popularité dans les états abolitionistes du nord s’effondra. Les violences amenèrent un gouvernement esclavagiste au pouvoir dans le Kansas et ce en violation du compromis du Missouri de 1820 voulu par Monroe. C’est aussi lui qui fit appliquer le Fugitive Slave Act qui statuait sur les modalités de capture des esclaves évadés et de leur retour à leur propriétaire. Incapable de juguler la crise qui mena à la guerre de Sécession, abandonné par son parti, farouche opposant à Lincoln, il est souvent regardé comme l’un des pires présidents américains. Après avoir sombré dans l’alcoolisme, il mourut d’une cirrhose.
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-Eglise Ste-Marine (75) (disparue)
-Eglises et cimetières de l'île de la Cité (75) (disparus)
 
-Escurial (monastère de l') (Espagne)
 
-Grottes vaticanes
 
-Hospice des Enfants-Rouges (75) (disparu)
-Hospice des Enfants-Trouvés (75) (disparu)
-Hospice des Quinze-Vingts St-Honoré (75) (disparu)
 
-Mausolée d'Auguste à Rome
-Mausolée d'Hadrien à Rome
-Mausolée de Mausole à
Halicarnasse (Bodrum) Turquie (disparu)
-Mémorial du Mt-Valérien (92)
 
-Noviciat de l'Oratoire (75)
 
-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
-POMPES FUNÈBRES, AUTREFOIS et leurs métiers disparus
-Prieuré St-Martin-des-Champs (actuel CNAM) (75)
-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
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