► Peintre français
Après avoir rencontré Paul Sérusier, Maurice Denis et Edouard Vuillard aux Beaux-Arts et à l’académie Jullian, en 1888, il fit la connaissance à Pont-Aven de Paul Gauguin, dont il était un grand admirateur, et qui eut une grande importance pour son évolution artistique.
Une autre influence notable, fut celle des estampes japonaises qui commençaient à être connues en Europe, puis il adhéra au groupe des nabis fondé par Sérusier.
L'affiche de France Champagne (1891)
Portraits de Monsieur et Madame Claude Terasse (1891)
L'Indolente (1899). Musée d'Orsay (Paris)
Après la fin de la Première Guerre mondiale, il passa une période d’incertitude d’autant plus forte qu’il fut victime du climat intellectuel créé par le cubisme à Paris. Mais, il sortit de cette crise comme en témoigne toute une série de toiles exécutées autour de 1925 : La Table,…
La Table (1925). Tate Gallery (Londres)
© ADAGP, Paris and DACS, London 2002
Dans ses œuvres tardives, il retrouva la lumière impressionniste, sa palette s’éclaircit encore davantage pendant que ses contours devenaient plus imprécis tel Nu dans la baignoire (1937).
Nu dans la baignoire (1937). Musée du Petit Palais (Paris)
Pierre Bonnard fut sans doute l’un des peintres majeurs du 20ème siècle.
Il décéda au Cannet où il s’était installé en 1925. Il fut inhumé au cimetière de la commune auprès de sa femme, Marthe, non loin de la tombe de vieil ami Henri Lebasque, mort dix ans plus tôt.
Sa sépulture est toujours bien entretenue et fleurie.
Photo MCP
Photo MCP
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A partir de 1937, il se limita à quelques thèmes : scènes de jardin, déjeuners, marines et de très nombreuses natures mortes. Le Jardin, peint en 1937, marqua un retour vers l’estampe japonaise.
Le Jardin (1937)
Sources principales : Le Grand dictionnaire de la peinture -EDDL-
BONNARD Pierre (1867 - 23 janvier 1947)
Cimetière Notre-Dame-des-Anges, Le Cannet (Alpes-Maritimes)
Il exposa pour la première fois au salon des Indépendants en 1891 où ses œuvres japonisantes lui valurent le surnom de « nabi japonard ». Réalisant des illustrations et des affiches pour gagner sa vie, celle de France Champagne (1891) lui valut un grand succès et l’amitié de Toulouse-Lautrec avec lequel il est considéré comme l’un des créateurs de l’affiche moderne. Son style « art nouveau » lui conféra une certaine renommée dans ce domaine.
Mais dans sa peinture, Bonnard s’engagea dans une toute autre voie. Se dégageant de l’influence des nabis, il interpréta de façon personnelle certains éléments de l’impressionnisme en leur donnant un caractère très intime. Cet intimisme, dont Bonnard devint le plus grand représentant, s’illustra par des séries de nus comme l’Indolente (1899) plus sensuels qu’érotiques. Jusqu’en 1910, il retravailla les leçons d'Edouard Manet et de la première période de Cézanne faisant de lui un maître du néo-impressionnisme.
TOMBES ET SEPULTURES DANS LES CIMETIERES ET AUTRES LIEUX
Dernière mise à jour
au 22 juin 2021
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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