Déjà adolescent « Modi » avait été victime de la typhoïde et de la tuberculose. Fragile, on pense qu’il abandonna la sculpture à cause des poussières et de l’épuisement physique que génère cet art. N'y évoluant pas, au moins pour des raison économiques, il revint à ses pinceaux.
Fait aggravant pour sa santé, le peintre buvait trop : à jeun, timide et charmant, il récitait des poèmes ; alcoolisé, il se révélait violent et maussade. Dégageant un charme magnétique, les femmes ne lui résistaient guère. Mais, sans doute à cause de sa fin tragique, l’histoire a surtout retenu sa dernière liaison avec Jeanne Hébuterne.
Malgré un séjour à Nice, à cours d’argent, abusant de l’opium, sa santé se dégrada rapidement. Après plusieurs jours sans nouvelles, le peintre chilien Manuel Ortiz de Zárate le trouva chez lui délirant dans son lit tenant la main de Jeanne. Quelques jours plus tard, une méningite tuberculeuse le conduisit de l'hôpital de la Charité à la tombe.
Le 27 janvier, Amedeo Modigliani fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise où l’accompagnèrent ses amis artistes de Montmartre et Montparnasse. La légende du peintre maudit et alcoolique était en marche.
Son épitaphe rappelle que La mort le cueillit alors qu’il rejoignait la gloire .
En 1930, Jeanne Hébuterne fut enfin inhumée auprès de lui.