ABBAYE ROYALE DE ROYAUMONT : Hameau de Baillon, commune d’Asnières-sur-Oise (Val-d’Oise)
Cortège funèbre. © MCP
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Comparée à sœur cadette et voisine de Maubuisson, les affres de l’histoire se sont montrées moins sévères avec l’abbaye de Royaumont lui permettant de conserver en grande partie son admirable patrimoine architectural, à l'exception du plus grand : l'église abbatiale.
 
Avant de mourir le roi Louis VIII avait demandé à ce que soit fondée une abbaye. Deux ans plus tard, en 1228, son fils, le jeune Louis IX et sa mère, Blanche de Castille, alors régente du royaume, achetèrent aux Bénédictins de Saint-Martin de Borrenc des terres sur lesquelles ils élevèrent un monastère appelé Regalis-Mons : Royaumont. On raconte que Louis IX aida de ses mains aux travaux.
Comme pour Maubuisson quelques années plus tard, le choix de son emplacement est dû pour beaucoup à la proximité du château de Pontoise, à une trentaine de kilomètres, où la famille royale résidait souvent.
Son église, édifiée à l'époque des grands chantiers des cathédrales, fut consacrée en 1235. Ses dimensions étaient comparables à celles de la cathédrale de Soissons et en reprenait les nouveautés architecturales. Elle réussit ainsi à marier le faste royal avec le dépouillement de l'esthétique cistercienne.
Son rattachement directement à Cîteaux en marqua aussi son statut exceptionnel.
L’abbaye en 1700 par Louis Boudan BnF/Gallica
1.Eglise abbatiale
2.Oratoire
3.Sacristie
4,5,6.Bâtiment des moines (dortoirs à l’étage)
4.Salle du chapitre
5.passage-parloir
6.Salle des moines
7.Canal des latrines
8.Latrines
9.Chauffoir
10.Fontaine du cloître (dit aussi « lavabo »)
11.Cloître et jardin
12.Réfectoire des moines
13.Cuisines
14.Ruelle des convers
15,16,17.Bâtiment des convers (dortoirs à l’étage)
15.Cellier
16.Passage
17.Réfectoire des convers
*Infirmerie et bâtiment des novices : emplacement approximatif
1.Eglise abbatiale
 
3. Sacristie
Reliée au transept de l’ancienne église abbatiale, la sacristie servait à abriter les vases et vêtements sacerdotaux ainsi que les manuscrits les plus précieux. Elle abrite aujourd’hui une collection de vestiges et documents liés à l’histoire de Royaumont, et perpétue la mémoire des anciens propriétaires de l’abbaye qui ont fait don du monument et d’une partie de leur collection d’objets d’art à la Fondation qu’ils y créèrent en 1964.
© Guy Vivien
4, 5 et 6 : Bâtiment des moines
Il abritait autrefois deux niveaux de salles voûtées. Au rez-de-chaussée se trouvaient la sacristie, la salle capitulaire et, au-delà d’un passage-parloir, des salles de travail. L’étage était occupé par un vaste dortoir. Cloisonné à l’époque moderne, il céda la place à une série de cellules individuelles Lors de l’installation de la filature, en 1793, l’intérieur de ce bâtiment fut entièrement remanié. En 1792, après la vente de l’abbaye comme bien national, il fut entièrement évidé – seuls les murs extérieurs et de refend furent conservés – et réorganisé sur trois niveaux de planchers. On y installa les ateliers d’une manufacture textile. A partir de 1864, les congrégations religieuses, qui rachetèrent l’abbaye, entreprirent la restauration du bâtiment, tout en conservant les trois niveaux mis en place par les industriels
 
4.Salle du chapitre : actuelle bibliothèque Henry & Isabel Goüin
Ouverte, à l’origine, sur la galerie Est du cloître et non pas sur le passage-parloir comme c’est le cas aujourd’hui, elle formait au Moyen Âge la salle du chapitre, ou salle capitulaire. Cette bibliothèque n'a plus rien de commun avec la bibliothèque médiévale, rassemblée par les moines, qui fut dispersée en 1792.   Les moines s’y retrouvaient quotidiennement pour lire un chapitre de la Règle de saint Benoît (d’où son nom) ou pour des réunions à vocation administrative ou disciplinaire. Par ailleurs, il était fréquent que des abbés soient inhumés dans les salles capitulaires. Il semblerait que cela ait été le cas dans celle de Royaumont où un squelette fut découvert lors des travaux de restauration menés au cours du 19ème siècle.
© Guy Vivien
5.Le passage-parloir, actuelle entrée.
Ce passage était le seul lieu où les moines pouvaient tenir une conversation à deux, sous le regard du prieur.
7 et 8: bâtiment et canal des latrines
Elément utilitaire situé en marge des principaux bâtiments de la vie monastique, long de trente-deux mètres, il est composé de deux vastes pièces situées de part et d'autre d'un canal ainsi que d'une salle à l'étage. Des latrines y étaient aménagées, communiquant avec le dortoir des moines, et s'évacuaient dans le canal. Avec la diminution du nombre de moines qui rendaient le dispositif inutile, le bâtiment devint l'habitation du prieur au 17ème siècle. Quant au rez-de-chaussée, il abritait des salles de travail chauffées par des cheminées. Le bâtiment a connu d'autre remaniements postérieurs.
Entrée du canal des latrines
Canal du bâtiment des latrines
9 : Chauffoir
A l’époque médiévale, ce bâtiment comportait deux étages voûtés. Au rez-de-chaussée se trouvait le chauffoir, pourvu d’une cheminée. Il perdit progressivement cette fonction avec la diminution du nombre de moines et était utilisé comme cuisine au 18ème siècle. Entièrement remanié au cours du 19ème siècle, on y aménagea, sur trois niveaux, une infirmerie et une sacristie.
10 et 11 : Cloître et son jardin
Trait marquant de ce cloître, sa taille, et sa forme : de vastes dimensions, il est rectangulaire et non pas carré.  Dans l’architecture et le décor du cloître, les végétaux sont stylisés, simplifiés et suggèrent la maîtrise de la nature qui doit rester harmonieuse. En 1912, la famille Goüin, alors propriétaire de l’abbaye, confia au paysagiste Achille Duchêne le soin de redessiner ce jardin. Il le transforma alors en un ravissant petit jardin à la française, dans un style librement inspiré des parterres à compartiments de la Renaissance. La restauration du jardin, en 2010, acheva les travaux du cloître entrepris depuis 1996.
© Agathe Poupeney
© Gérard Perrier
12 : Réfectoire des moines
L’élégance de cette salle et la structure aérienne de son architecture rappellent la fonction liturgique du repas chez les moines cisterciens. En effet, la lectio divina édifiait autrefois, depuis la chaire du lecteur, les religieux qui mangeaient en silence. Le réfectoire est aujourd'hui consacré à la musiqueavec, notamment, un grand orgue, construit en 1864 par Aristide Cavaillé-Coll , et racheté par l'abbaye en 1937.
Chaire du lecteur remaniée
Orgue Cavaillé Coll
13 : cuisines
Plusieurs fois remaniées au cours des 19ème et 20ème siècles, elles ont perdu leur cheminée dont il ne reste aujourd’hui aucune trace. Il est probable qu’à l’époque médiévale elle ait été placée au centre de la pièce, ouverte sur les quatre côtés et pourvue d’une hotte maçonnée supportée par les colonnes.
© Michel Chassat
14 : Ruelle des convers
La ruelle permettait aux frères convers d’accéder à la cuisine et au bas-côté Sud de l’église tout en les isolant symboliquement des moines de chœur.
© Clicsouris
15, 16 et 17 : Bâtiments des convers
Religieux laïcs, les frères convers vivaient à l’écart des moines pour lesquels ils assuraient l’essentiel des tâches matérielles. Ce bâtiment qui leur était dévolu, faisait à la fois écran et lien entre les moines astreints à la clôture et le monde extérieur.
Bien qu’ayant connu de nombreux réaménagements aux 18ème et 19ème  siècles, il est l’un des  mieux préservés parmi tous les bâtiments médiévaux encore en élévation. Le rez-de-chaussée se composait initialement d’un cellier voûté et excavé, où étaient conservées les denrées alimentaires.Le réfectoire voûté est l’une despièces les plus spacieuses de l’abbaye. La fonction de convers ayant disparu à la fin du Moyen Âge, le bâtiment fut réaménagé en appartements pour les abbés commendataires et leurs hôtesau cours du 18ème siècle. Lors de la reconversion de l’abbaye en usine textile, il conserva essentiellement cet usage résidentiel,  en conséquence de quoi, il fut moins dégradé que les autres.
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© Jérémy Clément
Les grandes heures de l'abbaye
Saint Louis resta profondément attaché à son abbaye où il venait fréquemment partager la vie des moines, les servant parfois lui-même à table et couchant dans une chambre du dortoir. On l’y vit rivaliser de piété et d'humilité avec les moines, ce qui lui valut le surnom de roi-moine. Il décida d’en faire aussi une nécropole royale (voir : Y furent inhumés)
Comblée de tous les bienfaits du roi et de ses premiers successeurs, Royaumont connut alors des années de prospérité qui expliquent son importance et la beauté de ses bâtiments.
 
Le déclin
Déjà, dans la seconde partie du 14ème siècle, le monastère avait été rançonné par Charles le Mauvais. Les ravages de la guerre de Cent Ans et les épidémies accélérèrent son déclin progressif.  Les moines, de moins en nombreux, Royaumont s’enfonça dans la nuit de l’histoire.
Au 16ème siècle, la vie monastique y reprit pied. Malheureusement pour la tranquillité et la vie spirituelle, l’abbaye passa sous l’autorité d’un abbé commendataire. Ainsi, comme souvent avec la commende, Royaumont se mit à vivre au rythme de la présence de personnages célèbres qui venaient davantage s’y divertir que s’adonner à une pieuse retraite.
Son dernier abbé commanditaire, Mgr de Ballivières, aumônier de Louis XVI, fit encore construire en 1785 un petit palais, toujours visible, mais dont il n’eut pas la chance de profiter pour cause de Révolution. Inspiré du Petit Trianon de Versailles, il est actuellement réservé à des séminaires haut de gamme
Eglise et palais abbatial de Royaumont (1790) par Louis-Jean Allais (1762-1833)
De nos jours © Vdnf
L’église abbatiale
Extrait d’une gravure de Louis Boudan BnF/Gallica
Avec une nef de 106 mètres de long et une hauteur sous voûtes de près de 28 mètres, les dimensions de l'abbatiale atteignaient presque celles de la cathédrale de Soissons. Edifiée entre 1228 et 1235, en forme de croix latine, elle comprenait une nef de huit travées avec bas-côtés, un transept et un chœur doté d’une abside bordée de sept chapelles rayonnantes.
Vendue en 1791 au marquis de Travanet pour y installer une filature de coton, ce dernier ne rasa et ne modifia que le nécessaire à son entreprise. Après que l’église eut été vidée de ses tombeaux , le marquis put enfin accélérer ses travaux.
En 1792, les piliers sciés, puis ébranlés par des bœufs qui tiraient sur des chaînes, s’effondrèrent. Les pierres furent réemployées pour construire les bâtiments des ouvriers logés sur place.Seuls subsistent aujourd’hui une tourelle d’escalier, le mur du bas-côté Sud de la nef et quelques fondations ; autant d’éléments qui permirent d’en retrouver le plan restitué sur le site par de monumentaux vestiges lapidaires qui y furent disposés en 1907.
 
Son ancien emplacement
Mur du bas-côté Sud © Bernard Pietrzykowski
© Jérôme Johnson
Tourelle avec un escalier en colimaçon qui marquait l'extrémité nord-est du transept. © Philippe C
Dans le cadre de la vente des biens nationaux, bon nombre d’acheteurs de bâtiments religieux en revendaient les matériaux provoquant ainsi leur disparition définitive. Pour Royaumont, la chance vint de son acquéreur. Vendue en 1791 au marquis de Travanet pour y installer une filature de coton, ce dernier ne rasa et ne modifia que le nécessaire à son entreprise. Après que l’église eut été vidée de ses tombeaux , le marquis put enfin accélérer ses travaux.
Outre l’abbatiale, la galerie du cloître et la sacristie, entre autres, disparurent aussi. Le dortoir du 13ème siècle, en piteux état, fut rénové et aménagé de manière industrielle avec des niveaux de plancher.
A la mort du marquis, la manufacture passa aux mains de son frère qui ne put empêcher son déclin et sa fermeture en 1812.
 
En 1815, l’usine fut rachetée par Joseph van der Mersch, un industriel belge qui développa surtout le blanchiment des étoffes et adapta à nouveau les bâtiments pour diversifier son activité textile. En plus de l’abbaye et du palais abbatial, le domaine comprenait plusieurs corps de logis, fermes et dépendances auxquels le premier propriétaire avait ajouté, en 1792, une quarantaine de maisons. Artisans, ouvriers, directeurs, patrons et leurs familles se répartissaient dans ces différents bâtiments qui formaient un village, à l’écart de la commune d’Asnières-sur-Oise.
Gravure de Félix Thorigny (1824-1870)
En 1832, la baisse de l'activité contraignit Joseph van der Mersch à vendre une partie de sa propriété. Le marquis de Bellissen racheta l'ancien palais abbatial dont il fit sa résidence secondaire. Le Tout-Paris se rendit alors dans le village. Dans les années 1840, les ateliers de tissage désaffectés furent transformés en « cottages » et mis en location. L'arrivée du chemin de fer dans la commune voisine de Boran, en 1846, facilita cette reconversion et des hôtes plus familiers vinrent désormais en villégiature à Royaumont. En effet, en dépit de son usage industriel, l’ancien monastère attirait les amateurs de ruines romantiques et champêtres.
En 1853, l'usine fut louée à une entreprise parisienne, spécialisée dans l’impression sur étoffes, qui ferma en 1859.
En 1864, la fabrique, les logements ouvriers et les cottages furent vendus à une congrégation religieuse, les Oblats de Marie-Immaculée de Marseille, remplacés en 1869 par les religieuses de la Sainte Famille de Bordeaux qui entreprirent de vastes travaux de restauration qui leur coûtent une fortune.N’ayant plus les moyens d’entretenir le domaine, elles le revendirent à Jules Edouard Goüin en 1905 qui, en 1914, mit l’abbaye à la disposition de féministes écossaises, « the Scottish Women », qui y soignèrent 3000 blessés durant la guerre.
Archives de Royaumont
Son petit-fils, Henry Goüin, et sa femme, Isabel, y développèrent des activités musicales qui préfigurent le grand centre culturel international qu'est devenue la Fondation Royaumont pour le progrès des Sciences de l’Homme, première fondation privée française à vocation culturelle créée en 1964.
A force de magnifiques restaurations, La Fondation Royaumont a réussi à conserver et à mettre en valeur le patrimoine où les œuvres les plus modernes y trouvent une résonance unique.
 
Enfin : l’abbaye au cinéma et à la télévision
Site patrimonial parfait pour servir des reconstitutions ou des péripéties contemporaines, Royaumont servit de cadre à toutes sortes de tournages. Foi et histoire sont souvent les deux composantes les plus fréquentes des fictions tournées en ce lieu : Mousquetaires au couvent (1930),  Mamz'elle Nitouche (1931), Perles de la couronne (1937), Dialogue des Carmélites (1959), Amitiés particulières (1964),  Peau d'espion (1967), Hibernatus (1969), Mon oncle Benjamin (1969), Doucement les basses (1971), Elle cause plus, elle flingue (1972), Joseph Balsamo (1973), Splendeurs et misères des courtisanes (1975), Chouans (1987), Aurore (2006), Gainsbourg, vie héroïque (2010), etc., etc.
Et parmi les séries : Versailles (saison 2 -2016), La Guerre des trônes (France 5 - Documentaire – 2017), L’Art du crime ( Saison 4 - France 2, 2020), etc. etc.
 
Extrait des Amitiés particulières, Chouans, D’Artagnan (1968) et Mamz'elle Nitouche.
Extrait d'une gravure de Louis Boudan BnF/Gallica © MCP
►ALENÇON Louis d' (1276 - 1277) et Philippe d' (1278 -1279)
Fils de Pierre, comte d’Alençon, et petits-fils de Louis IX, le tombeau des deux frères se composait de deux dalles de pierre, une par enfant, toutes deux ayant perdu leur partie inférieure. Les deux enfants étaient représentés priant, la tête sur un coussin épais dont le travail des angles montre encore la richesse du tissu, sous des gâbles trilobés et sur un fond semé de fleurs de lys. Au-dessus de la tête de Louis se trouve également une fleur de lys tandis qu’au-dessus de celle de Philippe s’aperçoivent aujourd’hui encore les restes d’un ange qui soutenait le coussin. Aux pieds de Philippe se trouvait un chien avec un lapin dans la gueule se trouve au pied de la statue funéraire de Philippe. Transféré au Musée des Monuments français à la Révolution, ce qui en reste est conservé au musée de Cluny. Le mausolée visible à la basilique Saint-Denis n’est qu’une copie de l’original.
Inscription :
GIST:LOYS:LIAINNEZ:FILZ:MESSIRE:PIERRE:CONTE:DALENCON:IADIS:FILZ[:LE BOEN:LOYS:ROI:DE:FRANCE:ET]†DECA:GISZ:PHELIPES:SES:SEGONS:FRERES:LIPREMIERS:AVOIZ:I.AN.Z.LI SECONS XIII:MOIS
Millin BnF/Gallica
Gisants d'origine -Paris-Musée de Cluny © MCP
Copie du tombeau à Saint-Denis © Erwan Le Marchand
►ARTOIS Ote d’ († 1291)
Fils de Philippe d’Artois, son tombeau ressemblait à celui des fils du comte d’Alençon avec une figure d’enfant sculptée en relief sous un dais décoré de petits animaux et soutenu par des colonnettes. En grande partie restauré, il est de nos jours conservé au musée du Louvre.
© MCP
►BLANCHE DE France (1240-1243), fille de Louis IX
Comme le tombeau de son frère Jean, sa sépulture comportait deux parties : un socle en cuivre émaillé représentant une jeune fille gravée vêtue d’un costume d’époque, avec sur la bordure les armes de France, de Castille, de Provence et de Poitiers. La seconde partie était une peinture murale représentant, sur fond rouge, une jeune fille en costume bleu fleurdelisé or,  portant une coiffure en couronne et un voile.
© RMN-Grand Palais / Martine Beck-Coppola
►BOVE Catherine († 1277)
Femme de Guillaume Desvignes. Pierre tombale dans le cloître représentant la défunte revêtue d’un voile, les pieds posés sur un chien dans un encadrement gothique. Autour se lisait cette inscription :
►BRUYÈRES Guillaume de († 1537)
Dernier des abbés réguliers.
 
►COLLÉ Jean III de († 1490)
Abbé inhumé devant le maître-autel.
 
►FRESNAI Gervais du († 13ème siècle)
Chevalier inhumé dans le cloître avec son effigie le représentant tête nue, portant une cotte d’armes et un écu armorié.
►HARCOURT Henri de Loraine, comte d’
 
►JEAN DE FRANCE (1247-1248)
Fils de Louis IX mort en bas-âge, son tombeau se composait de deux parties  : un socle recouvert d’une plaque de cuivre émaillé sur lequel est gravé un enfant gisant tenant un sceptre à fleur de lys et vêtu d’une robe losangée de France et de Castille. Sur la bordure sont disposés les écus de France, de Castille, de Provence et de Poitiers. Auprès de la tête des anges thuriféraires (qui tiennent les encensoirs) et quatre moines.
L’autre partie disparue consistait en une peinture murale représentant, sur fond jaune à pois d’or, le même enfant debout sur un lévrier et vêtu d’une robe fleurdelisée et  tenant un gant dans une main et portant un faucon sur l’autre.
En août 1791, ses restes, extraits de son cercueil, furent transportés à Saint-Denis où on les enterra dans le milieu de la croisée des chœurs avant de les en retirer et de les jeter dans une des deux fosses communes le 21 octobre 1793.
Mausolée d’origine - Millin d’après Gaignières BnF/Gallica
-Transcription de l’épitaphe : HIC JACET JOHANNES EXCELLENTISSIMI LUD[ovici regis Francorum filius qui in etate infancie migra] VIT AD XPM ANNO GRACIE MILLESIMO DUCENTESIMO QUADRAGESIMO SEPTIMO SEXTO IDUS MARCII
-Traduction : Ci-gît Jean fils du très excellent roi de France Louis qui mourut au cours de son enfance l'an de grâce 1247 (1248 nouveau style) le 7 des ides de Mars
© MCP
►JEAN-TRISTAN, COMTE DE NEVERS,dit de Damiette (1250 – 3 août 1270)
Fils de Louis IX, surnommé Tristan, car né en « grande tristesse » pendant que ses parents menaient la septième croisade, de retour à Paris, il épousa Yolande de Bourgogne (1247-1280). Accompagnant son père lors de la huitième croisade, il y mourut de la peste ou de dysenterie quelques jours avant son père déjà malade. Après avoir subi, comme celui-ci, la technique funéraire d'excarnation
Déjà, lors de l'inventaire effectué en 1791, son tombeau n'apparaissait pas, laissant supposer sa disparition depuis bien longtemps. D’ailleurs sait-on seulement si on lui en érigea un ?
 
►LAON Jean de, sire d’Attainville (Val-d'Oise)  († 1304)
Chevalier. Inhumé dans le cloître.
Coll. Gaignières BnF/Gallica
►LAON Blanche de († 1310)
Fille de Jean de Laon. Inhumée dans le cloître
Coll. Gaignières BnF/Gallica
►(LE) BÈGUE Philippe († 1301)
Du village de Pourpoint. Pierre tombale dans le cloitre sur laquelle était l’effigie d’un bourgeois coiffé d’une calotte plate. Tout autour était tracée l’épitaphe suivante :
►LESCUYER († 1293)
Valet de Philippe IV le Bel. Pierre tombale dans le cloître sur laquelle était gravée l’effigie d’un homme d’armes portant un écu armorié, une cotte d’armes et une lance sous un gâble, les pieds reposant sur un lévrier.
►LORRAINE Alphonse Louis de (1641-1718)
Fils de Henri de Lorraine, comte d’Harcourt, Grand écuyer de France, et membre de la Maison du Roi, il fait construire, à Paris, l'hôtel d'Armagnac (dit aussi de Brionne). Abbé commendataire de Royaumont de 1650 à 1689, aucune trace de sépulture ne semble avoir été conservée. Son cercueil retrouvé intact en 1830 fut transféré aux Cordeliers de Nancy en 1856. Parmi sa nombreuse progéniture, un de ses fils, François-Armand, lui succéda à la tête de l’abbaye.
►LORRAINE-ARMAGNAC François-Armand de (1665-1728)
Fils d'Alphonse Louis de Lorraine, docteur de la faculté de théologie de Paris, actif dans le pétitionnement pour un siège épiscopal à Nancy, il fut succéda à son père comme abbé commendataire de Royaumont de 1689 à sa mort. Egalement abbé commendataire de l'abbaye des Châtelliers, sa carrière fut retardée à cause ses sympathies jansénistes. Malgré tout, il devint enfin évêque de Bayeux en 1719. Aucune trace de sépulture ne semble avoir été conservée. Son cercueil aurait été amené aux Cordeliers de Nancy en 1856.
►LOUIS DE FRANCE (1244 - 1260)
Premier fils de Louis IX, prince héritier, sa grand-mère, Blanche de Castille étant morte, dans le cadre de la Septième croisade, il assura l'intérim nominal du pouvoir royal, sous le contrôle effectif de son oncle Alphonse de Poitiers, jusqu'au retour en France de son père.  Fiancé à Isabelle d'Aragon conformément au traité de Corbeil (1258) entre les représentants du roi d'Aragon Jacques Ier et ceux de roi de Louis IX, il mourut prématurément peu avant ses de seize ans, probablement emporté par une appendicite
D’après Guillaume de Nangis (†  1300), dans sa Vie de Saint Louis : « Il advint que Louis, le premier fils du roi de France trépassa à Paris et fut porté la nuit même à l’abbaye de Saint-Denis, pour être enterré à Royaumont. Cette nuit-là, le couvent de Saint-Denis veilla son corps (…) Le lendemain matin, le roi Henry d’Angleterre et les plus nobles barons qui étaient là, prirent le corps et le portèrent tour à tour sur leurs propres épaules sur le chemin de Royaumont, et on fit faire le service et les obsèques comme il se doit à un enfant royal ». Le cercueil du prince aurait été porté par son frère Philippe devenu héritier, son père ainsi que par les rois Henry III d'Angleterre et Thibaut II de Navarre. Il fut inhumé aux côtés de son oncle, Philippe-Dagobert, de sa sœur Blanche, et de son frère Jean .
En 1791, le tombeau fut transporté à Saint-Denis mais, saccagé en 1793, il fut transféré au Musée des Monuments françaisAlexandre Lenoir l'agença avec les restes du tombeau de Philippe Dagobert.
En 1816, il fut reconstitué à Saint-Denis mais un morceau, le cortège funèbre, avait été utilisé par Alexandre Lenoir pour composer le tombeau postiche d'Héloïse et Abélard. La scène fut dont restaurée avec de nouvelles têtes et devint les funérailles d’Abélard…
L’une des particularités du relief est de représenter des pots en céramique percés de trous d’aération pour permettre d’y brûler de l’encens pendant la cérémonie funèbre. Cette coutume est attestée par l’archéologie : de nombreux vases semblables ont été trouvés dans les tombes du Moyen Âge.
Le cortège funèbre -Paris -Musée Carnavalet
En 1963 ou 1965, le bas-relief a été déposé du pignon où il se trouvait encastré, et fut remplacé par un moulage. La dépose avait été motivée par le besoin, en 1960, de le montrer à l'exposition « Saint Louis » à la Sainte-Chapelle, mais elle n'aboutit que plus tard, entre 1963 et 1965. Depuis cette date, menacée d’érosion, la sculpture a été mise à l’abri au musée Carnavalet.
 
Bref, entre éléments de remplacement et d’orgine, suppression d’autres et moulages, le tombeau visible à Saint-Denis se présente ainsi : le  tombeau en marbre blanc et polychrome, où le bleu dominait, supporte un gisant autrefois très coloré. Le cortège funèbre sculpté dans le soubassement était  l'un des premiers exemples de ce type.
L’épitaphe, dont il ne restait que quelques lettres, a pu être restituée.
© MCP
►MAREUIL Pétronille (Pétronelle) († v. 1280)
Veuve du chevalier Reli de Mareuil. Pierre tombale dans le cloître représentant une dame portant une coiffure en forme de turban et un manteau de vair avec une escarcelle à la ceinture. Tour autour se trouve son épitaphe en latin.
La partie encore existante est actuellement conservée dans l’église d’Asnières-sur-Oise
© Pierre Poschadel
►MERRÉ Jean de († 1507)
Abbé. Inhumé devant le maître-autel à côté de Jean Collé, son oncle et prédécesseur. Il reconstruisit complètement le clocher central comme nous l’apprend son épitaphe latine.
►MONTIREL Jean II de († 1453)
Docteur en théologie et abbé. Inhumé dans la chapelle de la Vierge où l’on voyait encore sa tombe en 1789.
 
►NOINTEL Guillaume de († 1304)
Chanoine de Tours et chantre de Bourges. Pierre tombale dans le cloître représentant un prêtre avec manipule tenant un livre dans les mains, les pieds posés sur un dragon.
 
►NOISY Alix de († 1303)
Epouse de Pierre de Noisy, échanson du comte de Clermont, sa tombe se trouvait sous le portail de l’église. La silhouette de la défunte drapée avec des anges tenant des encensoirs.
 
►PHILIPPE « DAGOBERT » DE FRANCE (1223-1232/1234)
Fils de Louis VIII, et donc frère de Louis IX, il fut inhumé dans le chœur. Sur le socle en pierre, le gisant représente le défunt portant une robe bleue décorée d’or, avec des manches rouges. L’enfant, dont la tête repose sur un coussin soutenu par des anges,tient les mains jointes. Les pieds sont posés sur un lévrier. Tout autour est une frise bleue avec pois rouges entre lis et castels d’or. Les côtés du socle sont ornés d’arcatures trilobées dans lesquelles sont des statuettes d’anges. Au-dessus du monument, il existait un édicule gothique à voûte peinte soutenu par des colonnettes dorées.
Tombeau d’origine d’après Gaignières BnF/Gallica
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© Erwan Le Marchand
© MCP
© MCP
D’après Gaignières BnF/Gallica
►WIRMES Raoul de († 13ème siècle)
Chevalier.
D’après Gaignières BnF/Gallica
De nombreux abbés, dont les suivants inhumés dans le cloître mais avec des inscriptions trop laconiques pour présenter un intérêt.
►ADAM († 1256)
►« BALNCOLIS » Béraud de († entre 1418 et 1421)
►BEAUPUIS Robert de († 1293)
►CAVANILLO Pierre de († 1400)
►IVES († 1247)
►THÉOBALDE (THIBAUD) († 1488)
►VERNEUIL Robert de († 1347)
 
Mais aussi le cœur de :
 
►LORRAINE Camille de, comte de Chamilly (1666-1715), fils de Louis de Lorraine, son cœur fut retrouvé à Royaumont dans une boîte de plomb. Son corps est au Cordeliers de Nancy.
►WIRMES Jeanne de († 13ème siècle)
Fille de Raoul de Wirmes. Pierre tombale avec effigie gravée de femme les mains jointes, les pieds sur deux lévriers, portant une coiffure à couronne et mentonnière sous un gâble.
Enfin, un petit mot sur celui qui racheta l’abbaye en 1791 puisqu’il repose à quelques encablures.
►Jean Joseph Guy Henri de Bourguet Gueisem, marquis de Travanet (1746-1795)
Cimetière d’Asnières-sur-Oise (Val-d’Oise)
Mousquetaire du roi, puis maître de camp de dragons, banquier de jeux de Marie-Antoinette et familier du duc d’Orléans, le marquis était un spéculateur avisé qui, dans les dix années précédant la Révolution, avait accumulé une fortune colossale. Administrateur et actionnaire principal de la Compagnie des eaux de Paris, avec d'autres financiers, après avoir acheté l'abbaye, il fut dénoncé et incarcéré avec son frère à la prison Saint-Lazare (1793) et libéré en 1794. Son épouse, Jeanne de Bombelles (1753-1828), avait été attachée au service de Mme Elisabeth.
Avec lui repose aussi son frère :
►Pierre Nicolas Joseph BOURGUET de TRAVANET (1753-1812)
Après avoir suivi carrière militaire, sous-préfet de Castres, il occupait ce poste lorsque le Sénat conservateur le désigna, le 27 mars 1802, pour représenter le Tarn au Corps législatif, où il siégea jusqu'en 1810. Il ne sut éviter le déclin la filature que son ainé lui avait léguée.
© Philippe Landru
© Philippe Landru
Sources principales :
 
-Site : Royaumont – Abbaye & Fondation qui m’a permis d’apporter les commentaires sur les différents bâtiments présentés.
-L'abbaye de Royaumont par Philippe Lauer- Bulletin Monumental (1908) pp. 215-268
-Le routier cistercien de B. Peugniez -Ed. Gaud (2002)
-Antiquités nationales ou recueil des monumens (sic) pour servir à l’Histoire générale et particulière de l’Empire François (sic) […] par Aubin-Louis Millin – Tome Deuxième (1791)
-https://www.wikiwand.com/fr/Abbaye_de_Royaumont
-Sculptures des XIe et XIIIe siècles -Collection du musée de Cluny
-Relief du tombeau du prince Louis réutilisé dans le tombeau d’Héloïse et Abélard -Musée Carnavalet
(*) commentaire(s)
5 janvier 2021
Coll. Gaignières BnF/Gallica
Y furent inhumés, entre autres...
 
Saint Louis ayant décrété que seuls celles et ceux qui avaient régné seraient inhumés à Saint-Denis, outre Maubuisson, il choisit également Royaumont comme nécropole royale. Les cisterciens acceptèrent une entorse à leur règle et tolérèrent les inhumations de membres de la famille royale dans le chœur de l’abbatiale. Démontés en août 1791, les gisants princiers se trouvent désormais à la basilique de Saint-Denis tandis que d’autres monuments funéraires sont conservés au Musée de Cluny et au Musée du Louvre.
A l’exception de membre de la famille de Lorraine et d’abbés, Royaumont abrita plus particulièrement les dépouilles de personnalités de marque des 13ème et 14ème siècles. Toutefois, l’inventaire fait en 1791 préalable à la vente comme bien nationale, décrivait déjà l’état lamentable des tombeaux princiers  détériorés lors de différentes réfections de l’église ; les moines n’avaient pas hésité à en scier dans leur longueur afin qu’ils ne dépassent pas du coin où ils les avaient relégués. Attitude pour le moins révoltante pour ceux à qui ils devaient tant. Il est certain que des tombeaux avaient déjà disparu.
 
Le 29 juillet 1791, Dom Poirier fit ouvrir les tombeaux . Les restes des princes et des princesses étaient déposés dans des cercueils de plomb ou de bois. Il les fit placer dans des linceuls étiquetés et les emmena le jour même en voiture à la basilique Saint-Denis. Quant aux monuments, il les fit démonter par fragments et transporter au même lieu où fut apposée une plaque commémorative de cette translation qui a disparu lors des profanations.
 
Le cimetière des moines se situait au nord de l’abbatiale avec laquelle il communiquait.
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