Une belle brochette de pieds nickelés qui fit les belles heures théâtrales, radiographiques et cinématographiques d’un temps révolu. Rien d’étonnant à ce que le trio saugrenu de la bande dessinée ait inspiré à Robert Dhéry, Les aventures des Pieds Nickelés (1947).
Cela a certes vieilli mais pour le plaisir de retrouver quelques personnalités, encore bien jeunes, qui œuvrèrent tant à nous faire rire, un extrait :
De 1939, où il jouait le rôle d’un matelot dans Remorques à la Passion Béatrice (1987), le carnet de Robert Léon Henri Fourrey, dit Robert Dhéry, fut bien rempli autant comme acteur que comme réalisateur.
C’est au cinéma, dans des comédies, accompagnée de son mari que Colette, vive et sympathique, archétype de "la petite bonne femme de Paris, amoureuse et ménagère", remporta ses plus grands succès : Branquignol (1949), La Belle Américaine (1961), Allez France! (1961).
La Grande vadrouille (1966) vint couronner une belle carrière, avant, l'année suivante, de participer à l'écriture du Petit Baigneur, et de Vos gueules, les mouettes ! (1974) signés bien sûr par Robert Dhéry .
Des films bien franchouillards, pas intellos pour deux sous, mais dont la légèreté et les loufoqueries, témoins d’une forme d'insouciance de l'époque, savaient distraire son public. Et l'on se surprend à penser au plaisir que prirent ces deux là et à leurs milliers de fous-rires.
Définitivement oubliée à la fin des années 1970, Colette monta une dernière fois sur les planches en 2004, peu de temps avant le décès de son époux.
Tous deux reposent dans le cimetière d’Héry dans une sépulture familiale (caveau Perrignon) bien discrète. Pour ceux qui en passant voudraient les saluer, la tombe se trouve à droite le long du mur séparant de l'église, dans l’allée face à la petite porte du cimetière.
Robert avait emprunté son pseudonyme au village où il passa son enfance, ce que rappelle l'orthographe de son nom gravé dans la pierre en forme de dernier clin d'oeil...