Y furent notamment inhumés...
- Saint-Nicolas-du Louvre : à ce jour, on n’y compte aucune sépulture ni tombeau notables, ni dans l'église, ni dans son cimetière.
- Saint-Thomas-du-Louvre ne possédant pas de cimetière, les inhumations se faisaient dans l’église. Au cours du 17ème siècle, un caveau avait été creusé au milieu du chœur pour recevoir les dépouilles des chanoines, dont les trois victimes de l’effondrement de 1739.
En 1616, 1619 et 1624, on sait qu’il en coûtait 10 livres aux fidèles pour l’ouverture du sol et 32 sols pour les enfants. Comme tout augmente, en 1686, il fallait débourser 100 livres pour reposer dans le chœur, 30 pour la chapelle de la Vierge et seulement 10 dans la nef ; pour les enfants c’était à moitié prix.
Les épitaphes retrouvées s’échelonnent de 1315 (Guillaume Rostiel, chambellan du duc de Bratagne) à 1640 (un enfant âgé de trois ans, fils de Denis Balin, écuyer et cornette de la compagnie de chevaux légers du marquis de Helly) .
A ce jour, on ne compte que deux personnalités notables parmi ses résidents dont on peut penser que les dépouilles restèrent en place à la construction de St-Louis-du-Louvre.
► LAVERNOT Nicole (Nicolas) († 1562)
Premier chirurgien des rois François Ier, Henri II, François II et Charles IX, la postérité n’a guère retenu son nom. Aidé par Ambroise Paré sur des champs de batailles, son jeune collègue eut l’occasion de lui faire la démonstration de son savoir notamment en lui permettant d’extraire un projectile de l’épaule du maréchal de Cossé-Brissac. D’ailleurs, c’est à la mort de Lavernot qu’Ambroise Paré succéda à sa charge en 1562.
► SAINT-GELAIS Mellin de (v. 1491 – 1558)