DIEU, LE TRES BON, LE TRES GRAND
ICI REPOSE
Dans l’attente du bonheur éternel
JACQUES-BENIGNE WINSLOW
Le Danemark était sa patrie, ce fut en France qu’il se fixa ;
Illustre d’origine et de lignage, il s’illustra encore par le mérite et le savoir,
Né de parents luthériens
L’hérésie, que sa petite enfance avait sucée, à l’âge adulte il abjura.
Puis soutenu par l’illustre évêque de Meaux,
JACQUES-BENIGNE BOSSUET,
Dont il prit, à sa confirmation, le prénom de Bénigne
Une qu’on l’eut admis dans la communion catholique,
Il se tint ferme dans la foi de l’Eglise, il vécut respectueux de sa loi.
Il mourut dans son giron,
aussi épris de vérité qu’il avait montré de piété,
envers les pauvres d’une bonté inépuisable,
sans que le souffle pernicieux de nulle erreur ni d’aucun vice ne l’eût altéré.
Interprète royal dans les langues germaniques,
Docteur régent de la Faculté de Paris, ô combien salutaire !
Cet éminent Docteur et Professeur en médecine (avec pour spécialité l’anatomie),
la Société royale des savants de Berlin,
ainsi que l’Académie royale des Sciences de Paris,
par un vote unanime, firent de lui leur membre.
Et qu’il fut le plus de l’une comme de l’autre,
la terre entière, illustrée par sa science,
l’attesta publiquement par son jugement.
Il a quitté cette vie le 1er avril, en l’an de grâce 1760, âgé de 91 ans.
A son tendre époux, à son tendre père,
une femme et des enfants plongés dans l’affliction
ont élevé ce monument.