Au contraire, il se replia vers Toulon. En 1651, se déclarant en faveur du grand Condé, il fut officiellement destitué de toutes ses charges. En 1653, alors qu’il tenait La Rochelle pour les frondeurs, la ville fut prise par les troupes royales. Contre une somme astronomique, le gouvernement de La Rochelle et un bâton de maréchal, Mazarin acheta son ralliement et Foucault se retira. On ne s’attardera pas davantage sur la loyauté du personnage. Après avoir successivement porté ses vues sur d’éventuelles épouses, il convola avec Marie Fourré de Dampierre († 1696) qui le rejoignit dans la tombe.
►HARLAY Jacques de (1554 - 1630)
De noblesse ancienne, alliée à des familles de grande robe, la famille de Harlay donna au 16ème siècle des ecclésiastiques, des magistrats, des hommes de guerre et d’Etat dont certains jouèrent un rôle de premier à la fin du 16ème siècle.
Marquis de Bréval, seigneur de Champvallon, Jacques exerça plusieurs fonctions dans la maison de François d’Alençon, dont celle de Grand écuyer, et participa avec lui à ses entreprises aux Pays-Bas. Beau, très lettré, Margueritte de Navarre le remarqua et en fit son amant. Leur liaison dura de 1580 à 1583. Bien qu’entre temps, en 1582, il eût épousé Catherine de La Marck -fille de Robert IV de La Marck et de Françoise de Brézé- en juin 1583, Margot mit au monde un fils que le tout Paris lui attribua. Furieux, Henri III fit rechercher le coupable de ce scandale, mais aussi, et surtout, de menées dangereuses avec Alençon et Margot. Caché dans sa famille, puis dans sa belle-famille, mal en cour à la mort d’Alençon, il se jeta dans la Ligue en se mettant au service du duc Charles de Mayenne puis de Charles III de Lorraine. Chevalier de l’ordre du Saint-Esprit, protecteur des écrivains, il incarna un type social très apprécié de la cour des derniers Valois. L’un de ses fils, François de Harlay (1585-1653), fut archevêque de Rouen et un ardent propagateur de la Contre-réforme.
►HARLAY Louis de (cœur) († 1674)
Fils de François Bonaventure de Harlay, lieutenant général des armées du roi, engagé dans la profession des armes où il se distingua, il trouva la mort lors de la bataille de Seneffe (Belgique) peut avant sa 27ème année. Il fut inhumé dans l’église de Charleroi.
►HERBERAY DES ESSARTS Nicolas de († 1552)
Gentilhomme picard, commissaire ordinaire de l’artillerie, il fut surtout connu pour ses diverses traductions d’œuvres espagnoles en français comme les Amadis de Gaule de Garcia Rodríguez de Montalvo, ou les Amadis de Grèce de Feliciano de Silva. Avec lui reposait sa femme, Marie Compain (†1549).
►LA MADELEINE-RAGNY Anne de, duchesse de Lesdiguières († 1656)
Petite-fille de la duchesse de Retz, elle avait épousé, en 1632, François de Bonne de Créquy, petit-fils du maréchal de France, François de Bonne de Lesdiguières. Inhumée dans le caveau des Retz, son cercueil anthropomorphe en plomb, avec croix latine sur le couvercle, fut retrouvé en 1993 écrasé par la terre et éventré au niveau des membres inférieurs. Le cercueil en plomb enveloppait un autre en bois de même forme. Son crâne scié laisse suggérer un embaumement.