Bref, une histoire somme toute ordinaire au regard de sa vocation. Tout allait changer avec la Seconde Guerre mondiale qui le convertit en théâtre de sa barbarie.
De 1941au mois d’août 1944, ce sont plus de mille personnes (1014 identifiées en 2008) qui y furent exécutées. Otages et résistants, les prisonniers étaient transportés depuis les prisons et camps de la région parisienne. À l’intérieur des fortifications, une petite clairière servait de lieu discret pour les fusillades.
Lors des exécutions massives, certains étaient enfermés dans la chapelle désaffectée. Parfois, en attendant leur dernier instant, ils gravaient sur les murs d’ultimes messages