Y furent inhumés, entre autres...
►DESMOULINS Jean († 1732)
Curé de l’église pendant vingt-huit ans où il avait le droit d’être enterré, il préféra retrouver les pauvres « qu’il avait toujours regardés comme ses enfants ».
►SOUVRÉ Madeleine de, marquise de Sablé
Furent, entre autres, inhumés dans l’église
La majorité des soixante épitaphes retrouvées dans l’église le fut dans le chœur. La plus ancienne, celle d’un « marchand et espicier » dénommé Adrien Maugendre, date de 1568, soit de l’ancienne église.
A leur lecture, on constate qu’un grand nombre de prêtres y furent inhumés : curés ou vicaires de la paroisse mais aussi venant d’ailleurs.
On y retrouve la trace de plusieurs membres de la noblesse ayant des charges ou des offices.
Au 19ème siècle, lors de travaux du sol, on découvrit de nombreux cercueils dont les ossements furent déposés dans des reliquaires rassemblés dans un même cercueil qui fut mis sous les dalles du choeur lors d'une grande cérémonie religieuse.
► ANISSON Louis († 1766)
Poète, docteur en Sorbonne, abbé commanditaire de l’abbaye d’Ivry (Ivry-la-Bataille), il vint s’installer dans une maison que possédait la maréchale de Lautrec, rue d’Enfer. Il appartenait à la famille Anisson ou d’Anisson –Duperron célèbre famille d'imprimeurs originaire de Lyon et dont une importante collection est conservée à la BnF. Plusieurs de ses membres furent directeurs de l’imprimerie royale.
►ARTAGNAN, Louis de Montesquiou, dit l’abbé d’ († 1731)
► HILLERIN Charles de († 1669)
Docteur en Sorbonne, curé de Saint-Merri en 1631, il menait le train de maison d’un grand seigneur et avait tourné le dos à l’austérité quand par son ami, Andilly, il se lia avec l’abbé de Saint-Cyran. Les entretiens qu’il eut avec ce dernier le firent renoncer à sa cure. Il vendit son équipage, congédia ses valets ; résigna ses fonctions pastorales (1643) et se retira dans le petit prieuré Port-Royal de Saint-André dans le Poitou. Mort lors d’un séjour à Paris, il fut inhumé aux pieds de Saint-Cyran comme il l’avait demandé. Son cœur, porté à Port-Royal-des-Champs, fut déposé, en 1711, dans l’église de Magny-les-Hameaux.