►CHAMILLY Noël Bouton de, Maréchal de France
►CLAUDE DE LORRAINE, dit le chevalier d'Aumale (1564-1591)
Abbé du Bec, chevalier de Malte, général des Galères, il était un farouche ligueur proche de la fraction la plus intransigeante. Il servit au siège de Dieppe et à la Journée d'Arques (1589) et fut tué alors qu'il tentait de reprendre Saint-Denis à Henri IV. Inhumé dans l'église ainsi que deux enfants d’Henri Ier de Lorraine, dit le Balafré : Marie († 1577) et N.. († 1613)
►GUILLEMEAU Jacques (1549 – 1613)
Elève d’Ambroise Paré, il devint lui-même un brillant chirurgien et fit faire d’importants progrès dans le domaine de l'obstétrique et de la pédiatrie. Définitivement installé à Paris après quatre années comme chirurgien militaire, personnalité très appréciée de la maison royale, il fut notamment le chirurgien d’Henri IV et de Louis XIII. Inhumé dans l’église
►ORNANO François de Chansiergues d’ († 1691)
Diacre d’Uzès, toute sa vie ne fut ne fut que piété, charité et ascétisme. Il fut l’un des plus grands promoteurs de l’institution des séminaires et fondateur du séminaire de la Providence, noyau du séminaire Saint-Louis. Lors de la démolition de l’église au 19ème siècle, son corps fut transféré dans la crypte de l’église Saint-Gervais.
►SANCHES António Nunes Ribeiro (1699 - 1783)
Né dans une famille de juifs convertis, il commença à pratiquer la médecine lors d'une épidémie de peste à Lisbonne. retourné secrètement au judaïsme, poursuivi par l'Inquisition, son exil finit par le mùener à Leyde où il termina sa formation sous la direction du botaniste et médecin Boerhaave qui lui permit de devenir le médein d'Anne, impératrice de Russie. Puis il gagna Paris (1747). Ses nombreux écrits, dont son journal, témoignent de l'érudition et de l'ouverture d'esprit de cet homme des Lumières qui s'intéressait autant au mariage des prêtres, à l'histoire des hôpitaux (Traités d'hygiène), à la réforme de l'éducation, etc. Il participa à l'Encyclopédie avec un article sur les maladies vénériennes et en aidant Buffon pour son Histoire naturelle en lui fournissant des informations sur les peuples de Russie. Entre autres choses, il introduisit en France l'utilisation des fleurs de zinc, de la teinture de cantharide (aphrodisiaque), de la racine de colombo, etc., regrettant que les Portugais n'étudient pas avec plus de soin les plantes de leurs colonies. Il accueillait aussi chez lui de nombreux exilés portugais. Mort rue de la Verrerie, il fut inhumé de suite dans le cimetière Saint-Jean.
► On notera aussi une dame Marguerite Malartin, morte au 16ème siècle, dont les cinq enfants lui firent 110 petits-enfants…