►MORHIER Simon (1390 – 1449/1456)
Chevalier et gentilhomme, il entra au service de la reine Isabeau de Bavière comme maître d'hôtel. Après la prise de Paris par Les Anglais (1420) ces derniers le nommèrent prévôt de Paris (1422). Il repoussa une attaque de Paris par les troupes de Jeanne d'Arc (1429). La même année, il subit l'attaque surprise des troupes fidèles à Charles VII lors de la Journée des Harengs dans les environs de Chartres. La « journée des Harengs » fut appelée ainsi en raison d'un convoi anglais qui transportait du poisson et autres victuailles destinés à être consommés pendant le carême. Les Français postaient des espions auprès des armées anglaises pour tenter de connaître leurs intentions. Un de ces hommes informa les Français de la sortie de 300 chariots de la ville de Chartres, convoi escorté par 1 500 Anglais sous le commandement de Jean Fastolf et de Simon Morhier. En 1432, il tenta vainement de reprendre Chartres. En 1436, fait prisonnier par les troupes de Charles VII lors d'un engagement au pont de Charenton, il perdit sa charge de prévôt. Libéré en échange de deux de ses seigneuries, resté fidèle à Henri VI d'Angleterre, il fut nommé au Grand Conseil de Normandie et trésorier des finances de la Normandie et se fixa à Rouen (1438). Nommé capitaine de La Roche-Guyon, puis de Saint-Lô, il fut capturé, près de Dieppe, par des fidèles à Charles VII.
Bien que son épitaphe n’ait pas été conservée, il aurait bel et bien été inhumé en cette église près de sa seconde femme, Jeanne de Lagny.
►PISSEBEUF Antoine († 1627)
Prêtre, chanoine et aumônier du roi, mais aussi clerc et sonneur de la Chapelle de musique et oratoire du roi, le personnage semble avoir souvent fait preuve d’une humeur belliqueuse envers le chapitre de St-Honoré à propos de ses dépenses mais surtout des maisons claustrales que lui, Pissebeuf, occupa. De même, il se fit fort d’obtenir directement du pape la dignité de chantre de St-Honoré, prétention contre laquelle le chapitre mena un véritable combat. Entre opposition systématique à toute décision du chapitre et menaces diverses, seul l’âge finit par le désarmer…enfin presque.
►SARRED Deodet de († 1572)
Sous-diacre, conseiller et aumônier ordinaire du futur François II
►VALADE Jean (1710 – 1787)
Elève de Charles Antoine Coypel, il fut nommé peintre ordinaire du roi. Apprécié comme portraitiste, et aussi comme spécialiste du pastel, il gagna une importante clientèle de nobles et de bourgeois aisés. Outre le succès qu’il rencontra auprès de sa clientèle, ses quelques commandes royales et la rente viagère dont il était gratifié, Valade assit également son aisance financière grâce à la revente de tableaux, d’estampes et de curiosités « en chambre », c’est-à-dire officieusement. Il mourut dans son appartement du cloître St-Honoré.