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BASILIQUE SAINT-REMI DE REIMS (Marne)
Contrairement à d’autres articles du site sur des lieux de sépultures, celui-ci n’a pas pour ambition d’établir un inventaire exhaustif de l’histoire tant architecturale que monastique du lieu, mais d’en rappeler simplement, avec quelques repères, son importance sous l’Ancien Régime ainsi que les principales personnalités identifiées qui y furent inhumées.
Construite pour abriter le tombeau de saint Remi qui baptisa Clovis Ier, gardienne de la Sainte Ampoule qui servit aux sacres des rois de France, la basilique Saint-Remi de Reims est indissociable de l’histoire de France. Ce n’est que tardivement, en 1896, à l’occasion du 14ème centenaire du baptême de Clovis  que l’église fut pourvue du titre honorifique de basilique.
 

La Sainte Ampoule
 
Le jour du baptême de Clovis, une foule se présenta pour recevoir le même sacrement provoquant une rupture du saint chrême indispensable. La légende, rapportée par Hincmar au 9ème siècle à partir de plusieurs traditions rémoises,   veut qu’un desservant ait prié pour l’accomplissement d’un miracle. Le Ciel entendit la prière et envoya  la Sainte Colombe avec une fiole, une petite ampoule,  remplie de saint chrême « divin ».
Dans les faits, il est possible qu’on ait découvert une fiole à onguent ayant servi à embaumer le corps de saint Remi  lors d’une translation  de son corps. Authentifiée par le pape Innocent II en 1131, et confiée à la garde de l'abbaye de Saint-Remi jusqu'à la Révolution, la Sainte Ampoule assurait définitivement le privilège de l'Eglise de Reims de sacrer les rois de France en rappelant, à l'image des rois de l'Ancien Testament, l’alliance, l’acte fondateur,  entre la monarchie franque et l’Eglise lors du baptême de Clovis.
Plan du 17ème siècle extrait du Monasticon Gallicanum. © BnF/Gallica
Vue aérienne selon la même orientation que la gravure ci-dessus © Google Earth
La Sainte Colombe portant la Sainte Ampoule lors du baptême de Clovis.
Les onctions, sacre de Louis XIII © Wikipedia / G.Garitan
Enchâssée dans un reliquaire, elle fut solennellement brisée le 7 octobre 1793.
Un nouveau reliquaire fut commandé par Louis XVIII à Jean-Charles Cahier (1772-1849) pour abriter dans une nouvelle ampoule contenant les supposés fragments du baume ayant échappé au vandalisme révolutionnaire. Cette ampoule, en cristal de roche et fermée par une couronne royale agrémentée de pierres précieuses en cabochon, fut utilisée pour le sacre de Charles X (1825). Son reliquaire en vermeil est conservé au Palais du Tau (Reims). Sur le socle sont représentés les rois de France ; deux bas reliefs montrent le baptême de Clovis et le sacre de Louis XV. Sur les petits côtés, Jeanne d'Arc présente l'écu de France avec Dunois son compagnon d'armes. Aux angles, les angelots portent des insignes royaux et les instruments de la Passion.
Sainte Ampoule dans son reliquaire originel © Wikipédia / Sergey Prokopenko
© Wikipédia / Tangopaso
Quelques repères
 
La basilique n’est pas née d’un plan d’ensemble mais est le résultat de l’œuvre  des siècles.Elle offre un mélange des styles roman et de gothique, un entre-deux qui la fragilisa avec le temps  avant qu’incendie et guerre ne la détruisent en grande partie, et qu’elle renaisse de ses cendres.
 
Selon la tradition, saint Remi mourut en 533 et fut inhumé, hors les murs de la cité, dans un petit oratoire dédié à saint Christophe, qui se situait sensiblement à l’endroit de son tombeau actuel.
La vénération de ses reliques et la répétition de ses miracles attirèrent très vite de nombreux pèlerins. Un siècle plus tard, on agrandit alors la chapelle primitive aux dimensions d’une église où l’on transféra solennellement son corps.
 
-Vers 750-760, l'archevêque Tilpin s'adjoignit des moines bénédictins venus de l’abbaye de Saint-Denis pour accueillir et guider les pèlerins. Ce fut le début de plus d'un millénaire de vie monastique accompagné de tranches de travaux plus ou moins conséquents qui, avant même la Révolution, firent disparaître un grand nombre de sépultures.
 
-Vers 852, l’abbé Hincmar agrandit l’édifice et consacra l’abbatiale carolingienne.  En 1007, sous l’impulsion de l’abbé Airard commencèrent les travaux de transformation en église romane. Mais son projet trop ambitieux fut abandonné par son successeur, Dom Thierry, qui entreprit la démolition de l’église carolingienne, fit élever les murs et construire le chœur au dessus de la tombe de saint Remi.   Les travaux se terminèrent par le transept et une couverture charpentée. Consacrée le pape Léon IX  en 1049 à l’occasion du concile de Reims, elle était alors le plus grand édifice roman du nord de la France.
 
-Entre 1118 et 1151, l'abbé Odon fit décorer le sanctuaire et le chœur monastique notamment avec un pavement de mosaïques dans le chœur des moines qui entourait et mettait en évidence des dalles funéraires de personnages importants inhumés depuis l'époque carolingienne.
 
-1162-1198. Afin de faciliter l’accès aux pèlerins, l’abbé Dom Pierre de Celle décida un agrandissement qui profita de l’avancée architecturale du gothique : le porche roman de la façade occidentale  fut démoli ; un nouveau chœur gothique, plus profond, avec déambulatoire et chapelles rayonnantes remplacèrent le chœur roman.
En 1181, Dom Simon, successeur de Pierre de Celle, fit surélever et renforcer les murs romans de la nef, percer un oculi, garnir les piles du 11ème siècle de colonnes et colonnettes qui rejoignent les voûtes gothiques remplaçant la charpente en bois.
Façade occidentale © MCP
Façade latérale sud © MCP
Chevet © MCP
Comme dans la plupart des abbayes qui connurent une époque florissante au 12ème siècle, la vie monastique déclina durant la guerre de Cent Ans. Par la suite, les abbés commanditaires la délaissèrent -,l'abbaye passa sous le régime de la commende en 1473 -, à l’exception du cardinal Robert de Lenancourt qui, vers 1506, fit construire le portail à fenêtre flamboyante du transept sud d’une richesse exceptionnelle, et réaliser une série de dix tapisseries sur la vie de saint Remi exposées, de nos jours, au musée voisin.
Portail sud © MCP
© MCP
Tapisseries de la vie de Saint-Rémi- Tapisserie 3/10 : Les miracles de saint Remi
-Reims/Musée Saint-Rémi- © Patrick / Flickr
1793. Les religieux furent expulsés mais, contrairement à d’autres églises de la ville, la basilique ne fut pas démolie. En revanche, un grand nombre de pierres tumulaires et de monuments funéraires furent détruits. Un temps manège, sacrifié à l’industrie, lorsque l’édifice fut rendu au culte en 1803 comme paroisse, à quelques exceptions près, le sol labouré ne présentait plus de traces des emplacements des sépultures qui, par ailleurs, avaient été violées.  Exit,  le très beau pavement de mosaïques initié par l’abbé Odon au 12ème siècle qui les entouraient.  
 
1796. Les bâtiments conventuels furent transformés en ambulance militaire puis en Hôtel-Dieu.
 
Malheureusement, lors de sa reconstruction partielle en style gothique, on ne tint pas suffisamment compte des poussées dues aux voûtes qui nécessitaient plus d’arcs-boutants qu’il n’en fut  construit. Moyennant quoi, l’église connut d’importants problèmes structurels qui s’aggravèrent avec le temps à tel point que lors du sacre de Charles X (1825), un état sanitaire des lieux dut être effectué qui se révéla très alarmiste. On étaya la façade très abîmée afin d’éviter des chutes avant d’entamer une campagne de travaux.  
 
Durant la Première Guerre mondiale, le martyre de Reims fut aussi celui de la basilique. Les obus incendièrent la charpente, transpercèrent les murs et abattirent les voûtes. L’hiver de 1918 et les intempéries firent s’effondrer la tribune sud de la nef restée béante à ciel ouvert. Les flammes avalèrent le grand orgue et celui du chœur.
http://voiemystique.free.fr/edith_royer.htm
Après quarante ans de reconstruction sous la houlette de l’architecte Henri Deneux (1874-1969), le 12 octobre 1958, l’édifice, reconstruit à l’identique, était enfin rendu au culte et à sa destination première.
Ses dimensions, longue de 122 m pour une largeur de 26 m seulement, font que le visiteur ressent comme une impression d’infini, renforcée par la pénombre régnant dans la nef quand la lumière n’y pénètre pas.
© MCP
Vue du transept © MCP
Grâce à une collecte nationale, en 1896, pour le 14ème centenaire du baptême de Clovis, on réalisa la
« couronne de lumière » (6 m. de diamètre et 3 tonnes),  symbole de la Jérusalem céleste aux douze tribus (les douze tourelles) et dont les 96 bougies évoquent la durée de vie de saint Remi.
© MCP
C’est également dans les années 1950 que germa l’idée de transformer en musée les bâtiments conventuels qui abritaient toujours un hôpital et dont le cloître servait de dépôt lapidaire aux sociétés savantes depuis le 19ème siècle.
En 1968, la ville de Reims et les monuments historiques lancèrent un vaste programme de restauration de l’abbaye. Dix ans plus tard, en 1978, la Ville et la direction des Musées de France décidèrent de la création officielle du musée. Magnifique réalisation que je ne peux qu’engager à visiter, il présente de riches collections couvrant les périodes de la préhistoire à la Renaissance.
L’ensemble de l’abbaye a été classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 1991.
Cloître et bâtiments conventuels transformés en musée © MCP
Dorénavant, chaque sacre fut considéré comme une redite de cette alliance : le roi obtenait son pouvoir de Dieu et attirait sur lui les dons de l’Esprit Saint que sont les vertus de sagesse et de force ; en échange il protégeait ses peuples et l’Eglise.
 
Tout un cérémonial sacré s’organisait autour de son transport jusqu’à la cathédrale de Reims qui s’imposa comme lieu de sacre au début du 11ème siècle.  
 
Si l’on a la certitude de son utilisation lors du sacre de Louis VII (1131), on ne peut exclure, mais sans la moindre preuve,  qu’elle ait servi dès celui de Charles III le Simple (893) ou peut-être avant. Le premier roi sacré à Reims fut Louis Ier le Pieux, fils de Charlemagne, en 816.
A l’exception de Louis VI, sacré à Orléans ; d’Henri IV sacré à Chartres, de Louis XVIII et Louis-Philippe qui ne le furent pas,  tous les rois de France furent sacrés à Reims des mains de son archevêque, ou parfois par un autre prélat lorsque le siège métropolitain était vacant.
Y furent inhumés, entre autres...
 
Malgré l’étude des manuscrits, notamment au 19ème siècle, par des historiens et des érudits,  les fouilles entreprises, le recueil de souvenirs, rien n’y a fait : il est impossible de dresser un inventaire précis des sépultures de la basilique d’autant qu’il existe des désaccords entre spécialistes.
 
Dans la basilique, sur une plaque de marbre noir, quarante-quatre noms gravés par ordre chronologique de décès (de 771 à 1668)  évoquent des personnalités qui y furent inhumées ad santos, c'est à dire près de saint Remi : rois, reines, princes et princesses, dignitaires, archevêques, abbés et grands prieurs dont la mémoire s’est effacée depuis longtemps. Dans la mesure où les plus notables d’entre eux  couvrent l’époque carolingienne et les premiers temps capétiens, cette amnésie n'a rien de  surprenant. Alors que dire du souvenir des représentants mérovingiens qui les ont précédés dans ce sépulcre, comme la parentèle de maires de palais...
 
Dans le droit fil de la tradition, on compte de nombreux évêques et archevêques inhumés dans la cathédrale de Reims, mais une vingtaine, parmi les plus anciens,  reposa dans la basilique. Plusieurs de leurs sépultures furent trouvées lorsqu'on éleva le jubé (1649) et lors de l'installation des nouvelles stalles (1735).
Jusqu’à ce que l’abbaye passât sous la règle de la commende (1473), nonobstant de probables exceptions, les abbés y étaient ensevelis.  Les abbés commanditaires ne résidant que peu dans l’abbaye et mourant  ailleurs, les grands prieurs devinrent   les vrais chefs de la communauté. On a conservé le nom de quinze d’entre eux ensevelis dans l’église.
En 1756, on creusa un caveau au centre de la nef pour recevoir les dépouilles des bénédictins.
 
Mais, outre ces personnages qui s’inscrivent dans l’histoire de France ou dans celle de l’abbaye, de nombreux membres de la noblesse, des bourgeois, de simples artisans ou de modestes ecclésiastiques y trouvèrent aussi leur dernier repos, et dont les noms se lisaient sur les dalles de l’église comme sur les murs du cloître.
Pierre tombale dans la basilique © MCP
Sarcophage d’un moine de l’abbaye (12ème siècle) -Musée de Saint-Remi © MCP
Fragment de l’épitaphe du moine Raginald (12ème siècle)-Musée de Saint-Remi © MCP
Plaque commémorative © MCP
Comme précisé précédemment, les travaux de construction, réaménagement, embellissement, etc. au long des siècles bouleversèrent les tombes. Les ossements formaient déjà des tas de décombres que les moines négligèrent avant même que la Révolution n’achevât ce travail d’abandon. Au 18ème siècle, de très nombreux emplacements étaient déjà perdus.
Disparues depuis des lustres les tombes d’Eustache († 1272) qui avait fait décorer une châsse de saint Remi ; de Didier Buat, clerc et argentier ; de R. de Lénancourt, mort plus que centenaire († 1607) ; des membres des grandes maisons de la province (Châtillon, Roucy, Sacy, Breuil, Montfaucon, Navarre, etc.) qui reposèrent là dès le 13ème siècle.
Néanmoins, le visiteur attentif peut encore deviner quelques pierres tombales aux reliefs très effacés et auxquelles il est impossible d’attribuer un propriétaire. Pour en découvrir davantage sur l’ancien aspect sépulcral du lieu, il faut se rendre au musée attenant qui conserve des sarcophages, des épitaphes ou quelques fragments de tombeaux.
►AGNÈS († v. 1000)
Princesse que l’on pense être la petite-fille d’Albrade et de Renaud de Roucy. Selon son épitaphe elle aurait mené une vie d’ermite.
 
►AIRARD ( ? – 1036)
Un des premiers abbés élus par les moines, il dirigea l’abbaye de 1005/1009 à 1036 et initia les transformations de l’église carolingienne en église romane. Son projet trop grandiose, dont on craignait de ne jamais voir la fin, fut toutefois abandonné par son successeur.
 
►ALBRADE ou ALBERADE DE LOTHARINGIE ( ?- ?)
Fille de Louis IV, et sœur de Lothaire, elle avait épousé Renaud de Roucy. Sa tombe disparue lors de la construction du nouveau cloître. Inhumée dans le chœur.
Epitaphe d’Albrade
►ARNOULD ou ARNOULT († 1021)
Fils naturel du roi Lothaire, Hugues Capet le nomma  archevêque de Reims (989) avec la promesse que son oncle, Charles de Basse-Lorraine, rendît la cité de Laon à la France. Déposé lors du concile de Reims de 991, il fut remis quatre ans plus tard sur son trône épiscopal (995) et y siégea jusqu’à sa mort. Inhumé dans le chœur.
Traduction de l'épitaphe latine de Burchard
-Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843) © MCP
►CARLOMAN Ier, roi des Francs
 

►FOULQUES, dit le Vénérable († 900)
Archevêque de Reims, chancelier et successeur d’Hincmar, il soutint Charles le Simple qu’il couronna, contre Eudes, comte de Paris, avant de réconcilier les deux rivaux. Il fut tué à coups de lances par ordre de Baudouin, comte de Flandres, qui convoitait l'abbaye Saint-Bertin, dont Foulques était abbé. Au 16ème siècle, Chesneau traduisit son épitaphe latine :
►FRÉDÉRUNE
 
►GAUTHIER, comte de Crépy († 1070)
Les études les plus fiables sur sa filiation le donnent comme fils  de Raoul Ier d’Ostrevent, comte de Vexin. Il mourut près de Reims alors qu’il se portait au secours de Philippe Ier.
 
►GERBERGE DE SAXE
 
►GILBERT († 998)
Fils d’Albrade et de Renaud de Roucy et donc petit-fils de Louis IV.
 

►GUIBERGE  († 1220)
Le seul intérêt de cette dame d’une grande piété, citée avec éloge dans les annales de l’abbaye,  tient du fait que de toutes les épitaphes de la basilique elle était la seule à avoir été conservée sur place.
Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843) © MCP
Traduction -Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843) © MCP
►HERIMARD († 1071)
Abbé de Saint-Remi de 1048 à sa mort. Inhumé dans le chapitre.
Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843) © MCP
►HINCMAR († 882)
Après avoir suivi l’abbé Hilduin à l’abbaye de Saint-Denis où il reçut son éducation religieuse, il fut présenté à Louis le Pieux (822). Lorsqu’Hilduin rallia la cause de Lothaire Ier, fils aîné de Louis le Pieux s'étant révolté contre son père, Hincmar l’accompagna en Saxe. Une fois l’abbé et l’empereur réconciliés, Hincmar soutint le successeur de ce dernier, Charles le Chauve, dont il fut le conseiller et qui l’aida à être nommé archevêque de Reims (845). Dès lors, il prit une part importante dans la vie politique et religieuse, cherchant sans répit à défendre et étendre les droits de l'Eglise. Il fit restaurer et reconstruire la cathédrale Notre-Dame de Reims (852), et la consacra. C’est lui qui couronna Louis le Bègue (877).
Selon sa volonté, il aurait été inhumé dans le même caveau que saint Remi. Vers 1140, l’abbé Odon lui fit élever un magnifique monument qui fut brisé à la Révolution et dont seuls subsistent quelques fragments provenant du toit.
Relevé du tombeau de l’archevêque Hincmar –Musée Saint-Remi © MCP
Fragment du tombeau de l’archevêque Hincmar –Musée Saint-Remi © MCP
Fragment du tombeau de l’archevêque Hincmar –Musée Saint-Remi © MCP
Il avait lui-même composé son épitaphe :
Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843) © MCP
►LANDON († vers 650)
Archevêque de Reims, prédécesseur immédiat de saint Nivard.
 
►LEPAGNOL Dom Jean († 1619)
Grand prieur et docteur en théologie, il eut l’honneur de porter la Sainte Ampoule lors du sacre de Louis XIII.
 
►LOTHAIRE IV
 
►LOUIS IV d'Outremer
 
►NIVARD saint († 669/ 675)
Archevêque de Reims. D’abord inhumé à Saint-Remi, ses cendres furent par la suite transférées en l’abbaye Saint-Pierre d’ Hautvillers qu’il avait fondée en 650 et conservées dans une châsse en vermeil.  Cette même abbaye accueillit Dom Pérignon et ses vestiges sont  actuellement  propriété de la maison de Champagne Moët & Chandon.
 
►ODON († 1151)
Profès  de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Morigny, élu abbé de Saint-Crépin de Soissons, il fut appelé à Saint-Remi pour succéder à l'abbé Azenaire qui avait abdiqué devant le désordre qui régnait alors dans l’établissement. Confirmé par le pape (1126) après un voyage à Rome, à son retour à Reims,  il proposa à son chapitre d'établir une maison de chartreux dans le diocèse de Reims. Présent à Pise (1135) lors du concile pour résoudre le schisme entre Anaclet et Innocent II, il fit partie du groupe de prélats français molestés, dépouillés et jetés dans la prison de Pontremoli.  Il se rendit à Cologne (1138) auprès de l'empereur Conrad III de Hohenstaufen, qui venait d'être élu et couronné.
Il fit orner l’abbatiale d'un décor dont l'élément le plus remarquable était un pavage en mosaïque qui s'étendait dans le chœur monastique, où il entourait les sépultures royales et princières,  et sur les degrés du maître-autel. Ce pavage disparut à la Révolution.
Inhumé près de la porte du chœur, une description de son tombeau fut faite par Dom Chastelain en 1770 : «  […] outre la figure de cet abbé que l’on voit presqu’au naturel, il y divers ornements de sculpture, et particulièrement des Chartreux représentés qui tiennent en leurs mains des instruments d’architecture, sans doute parce que c’est lui qui fit bâtir la chartreuse du Mont-Dieu. » Suivent quelques éléments de l’épitaphe latine.  
C’est ainsi, et suite à d’autres recherches, que lui est attribué le fragment de tombeau suivant :
Musée  Saint-Remi © Julien Louis
►RAOUL LE VERD († 1124)
Pour succéder à l’archevêque Manassès Ier de Gournay († 1106), le chapitre de Reims fut divisé entre deux candidats : Raoul, prévôt du chapitre qui fut élu, et Gervais de Rethel, archidiacre soutenu par Philippe Ier qui confirma son candidat contre Raoul dépossédé de son élection.
Le pape jeta un anathème sur Reims, tant que ne serait pas reconnu le candidat élu légalement. Le roi ne céda pas, mais mourut (1108) laissant son héritier, Louis VI, qui, au regard des circonstances, ne pouvant être sacré à Reims le fut à Orléans.
Aucune mention sur les chartes n'apparaît avec le nom de Raoul avant 1109.
Son activité nous est connue par la tenue de synodes provinciaux (Beauvais, Reims, Soissons) pratiquement chaque année. Il participa à la fondation de l'abbaye de Sept-fontaines (Haute-Marne) et du prieuré de Saint-Maurice de Reims. La venue du pape Calixte II à Reims (1119) semble montrer qu’il soutenait la réforme grégorienne entreprise par le pontife.
►RAUNAY Thierry de (1305)
Médecin de Philippe le Bel qui, malgré son allure florissante, fit une grande consommation de médecins et de chirurgiens dont celui-ci. Inhumé dans la chapelle Saint-Marcoul, avec le titre de « physicus régis ».
 
►REMI saint
 
►REOL (RIEUL) saint († 695)
Il aurait convolé avec Amathilde qui, dans la liste des Faux Mérovingiens (personnages inventés au Moyen Age), serait la fille de Childéric II, avant, devenu veuf, d’épouser la vie monastique et de devenir archevêque de Reims. D’abord inhumé à Saint-Remi, ses restes furent par la suite transférés en l’abbaye d’Orbais (Marne) qu’il avait fondée
 

►RENAUD ou Réginold Ier, comte de Reims et de Roucy († 967)
Peut-être d'origine viking ou normande, il apparaît en 943 aux côtés de Louis IV et l'assista dans sa lutte contre le comte Herbert II de Vermandois. Par la suite, il continua  de servir le roi et prit pour son compte la ville de Sens (945). Pour le récompenser, le roi lui donna en mariage sa belle-fille Albrade de Lotharingie et lui donna en fief la terre de Roucy, située entre Reims et Laon, avec charge pour lui de bâtir une forteresse, ce dont il s'acquitta. En 946, Hugues de Vermandois, archevêque de Reims, fut destitué par le roi et remplacé par Artaud qui confia le pouvoir temporel du diocèse à Renaud, qui devint ainsi le premier à porter le titre de comte de Reims.  En 954, à la mort de Louis IV, il reporta sa fidélité à son fils, Lothaire. Inhumé dans le chœur.
 
►ROTHELIN Henri Ier d’ Orléans  (1583 - 1651)
Gouverneur de Reims et de Verneuil.
 
►SOISSONS ou CHATILLON Guy de († 1055)
Archevêque de Reims de 1033 à sa mort.
Epitaphe de Guy de Soissons
-Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843) © MCP
© MCP
Epitaphe de Remi de Thuisy restituée au 17ème siècle -Musée Saint-Remi © MCP
►SONNACE saint († 631)
Qualifié d’évêque ou de 21ème ou de 22ème archevêque de Reims selon les sources, il fut inhumé au pied de saint Remi avant d’être transportée en la cathédrale Notre-Dame de Reims (1204) où elle disparut lors de l’incendie de 1210.
 
►THIERRY († 1048)
7ème abbé, il reprit de façon plus raisonnable le projet de transformation de l’église carolingienne en édifice roman initié par son prédécesseur, Airard.
 
►THUISY Remi de († 1230/1231)
Succédant à son père comme sénéchal de Reims, c'est-à-dire grand-maître de la maison des archevêques pour lesquels il rendait la justice, conduisait les vassaux à la guerre, etc., outre la possession de domaines, des droits et privilèges étaient rattachés à l’éminence de cette charge héréditaire qui faisaient du sénéchal un personnage de grande importance.
Sans connaître le lien familial qui les unissait, ni les fonctions du personnage, on note aussi la présence d'un Thibault de Thuisy († 1360).
►TILPIN ou TURPIN († 806)
Archevêque de Reims, on le regarda longtemps comme l'auteur de la légendaire Historia de vita Caroli Magni et Rolandi. Il est compté parmi les douze pairs de Charlemagne dans un certain nombre de chansons de geste, dont la plus importante est la Chanson de Roland dans laquelle, sous le nom de Turpin, il apparaît comme l’un des principaux personnages où, lors de la bataille de Roncevaux, attaqué par surprise avec 20 000 Francs par 100 000 Arabes, il en tua d'innombrables muni de son épée l' Almace avant de succomber à son tour. Au cœur de plusieurs légendes guerrières, sans doute pour souligner l’exemplarité et les mérites du personnage, le vrai Turpin eut une vie moins agitée.
Les chroniques de Flodoard indiquent une origine comme moine et trésorier à la basilique Saint-Denis. Hincmar signale qu'après sa nomination à Reims, il s’attacha à faire restaurer les droits et les biens de son église, ses revenus et son prestige entamés sous le gouvernement de Milon, évêque de Reims et de Trêves.
Tilpin fut élu archevêque en 756 et l'est resté jusqu'en 806 (selon le service des archives du Diocèse de Reims), tandis que l'ouvrage la Chanson de Roland le donne mort le 15 août 778.
Hincmar composa son épitaphe en latin qu’au 16ème siècle Nicolas Chesneau traduisit de la façon suivante :
Epitaphe de Tilpin
-Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843) © MCP
►VULFAR († 816)
Archevêque de Reims
 

Mais aussi...
Les cœurs de trois princes de la maison de Lorraine dont les tombes se trouvaient en la cathédrale de Reims avant les profanations révolutionnaires. Sauvés, les cœurs furent déposés pour moitié à Saint-Remi, et au musée de Reims. Tout du moins, y étaient-elles en 1842.
 
►CHARLES DE LORRAINE (1574)
Archevêque de Reims et abbé de Saint-Remi
 
►LOUIS DE LORRAINE (1588)
Archevêque de Reims et abbé de Saint-Remi
 
►LOUIS III DE LORRAINE, cardinal de Guise (1628)
Archevêque de Reims et abbé de Saint-Remi
 
Le cœur de l’archevêque Robert de Lenancourt († 1532), également inhumé en la cathédrale de Reims.
 

Enfin, plusieurs grands prieurs furent aussi inhumés à Saint-Remi dont les noms sont gravés sur la plaque de marbre indiquée au début du chapitre : Y furent inhumés. N’ayant pas trouvé de renseignements  notables les concernant, je les indique simplement à titre  informatif :
 
►Dom A. Lavineau (†1589)
►Dom J. Lepagnol († 1619)
►Dom G. Moët († 1554)
►Dom Odouart-Bourgeois († 1649)
►Dom A. Solin († 1592)
►Dom E. Vilquin (†1668)
 
Sur cette même plaque, apparaît le nom d’un grand abbé, Pierre de Celle († 1183) qui fut évêque de Chartres.  Il s’agit très certainement d’une confusion ou d’une erreur double (indiqué sur la plaque comme mort en  1203) car il semble plus probable qu’il ait été inhumé en l’abbaye de Saint-Josaphat (Eure-et-Loir).
 


Sources principales :
-Paroisse St Remi – St Maurice - St Laurent de Reims
-Dictionnaire universel de la noblesse de France ...Par Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles
-Histoire de la ville, cité et université  de Reims […]  par le R.P. Dom Guillaume Marlot- Docteur en théologie, grand prieur de l’abbaye de Saint-Nicaise de Reims (1845)
-Basilique Saint-Remi de Reims par Alphonse Gausset architecte (1909)
-Les sépultures de l’église Saint-Remi de Reims par Prosper Tarbé (1842)
-Essais historiques sur l’église Saint-Remi de Reims par Lacatte-Joltrois (1843)
-L'histoire de la Basilique Saint-Remi de Reims épisodes 2 et 3 France Bleue Récit de Cécile Verdoni, animatrice à la Direction de la culture et du patrimoine de la ville de Reims (11 et 12 octobre 2016)
-Histoire généalogique de la maison de Roucy et de Roye par Pierre Moret de la Fayole (1675)
-Identification de vestiges du tombeau de l'abbé Odon de Saint-Remi (1118-1151) au musée Saint- Remi de Reims -Article de Julien Louis-Bulletin Monumental -Année 2004-Volume 162-  Numéro 3- pp. 193-195
-Les médecins des rois capétiens par le Docteur Finot (http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1973x007x003/HSMx1973x007x003x0233.pdf)
(*) commentaire(s)
30 août 2017
►ARTAULT ou ARTALDE († 961)
Moine quand le roi Raoul et le duc Hugues le Grand vainquirent Herbert II, comte de Vermandois, et chassèrent de Reims son fils, l'archevêque Hugues, alors âgé de onze ans, Raoul le nomma alors archevêque de Reims. Il sacra son successeur, Louis IV d’Outremer (936). En 940, grâce à des alliances, Herbert II reprit Reims, en chassa Artaud, et réinstalla son fils.Ne renonçant pas à son siège, aidé de son frère Dodon, il combattit Herbert  qui mourut en 943. Son fils fut de nouveau déposé (946) au profit d’Artaud. La querelle qui opposait les deux archevêques fut résolue par trois synodes tenus en 948 qui confirmèrent Artaud sur son siège.
 
►AZENAIRE ( ? - ?)
Abbé, il abdiqua vers 1118 face au désordre qui régnait dans l’établissement et fut remplacé par Odon Ier.
 
►BOSON († 939)
Frère du roi  Raoul, il mourut au siège de Saint-Quentin
 
►BURCHARD († 1060)
Comte d’Angleterre, il mourut de maladie alors qu’il se rendait à Rome. selon sa volonté, il fut inhumé à Saint-Remi dont il avait doté les religieux d’une terre en Angleterre sur laquelle fut fondé un prieuré Lapelia .
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