Au regard des conflits opposant la France à l'Allemagne, il est clair que nombre des résidents de ce cimetière ne nous ont pas laissé le meilleur des souvenirs... A défaut d’être exhaustive, la liste des noms comporte les principales personnalités qui représentent un intérêt pour les Français …même à nos dépens.
 
Véritable florilège de l’aristocratie militaire allemande des 18ème, 19ème et premier quart du 20ème du siècles avec ses héros de la Première guerre mondiale, le cimetière est considéré comme un important mémorial des guerres allemandes de libération de 1813-1815 contre Napoléon Ier.
Il reçut aussi les sépultures de militaires des Première et Seconde Guerres mondiales et de quelques sinistres figures du régime nazi comme celle de Reinhard Heydrich.
 
Le cimetière historique Invaliden est l’un des plus anciens de Berlin. Il fut construit en 1748 sur les ordres de Frédéric II le long de la berge du canal Spandauer Schiffahrts.
Selon le même principe que Louis XIV qui fonda les Invalides à Paris, l'empereur voulut offrir aux blessés et aux estropiés une maison d'accueil. Face aux nombreux invalides des deux premières guerres de silésiennes (1740-1742 et 1744-1745), les structures existantes se révélant insuffisantes une vaste propriété de 134 hectares fut mise à disposition pour réaliser le projet et le nouveau cimetière. Les soldats purent s'installer en novembre 1748 et la première inhumation date du 20 décembre. Cette sépulture n'existe plus.
 
A l'origine le cimetière correspondait à la section "A" du plan ci-après, le reste étant réservé à l'agriculture.
Mais à partir de 1794, la loi interdisant les enterrements dans les églises et près des habitations rentra en vigueur. Il fallait du terrain et au fur et à mesure des besoins, les cultures disparurent au profit des défunts. Avec le temps,  les nécessités urbaines avalèrent aussi une bonne partie du domaine. Depuis sa création on compte 30.000 inhumations.
Sauf indication contraire, les photos proviennent de Wikipédia
► Le Mur de Berlin
 
A partir de 1945, le tracé de la ligne de démarcation, établi par les puissances alliées entre les secteurs d'occupation soviétique et occidentaux, traversait le canal en son milieu.
L’élévation du Mur de Berlin en 1961 vint renforcer la démarcation qui passait sur son terrain et entraîna un bouleversement des sépultures : celles qui se retrouvèrent enfermées entre le canal et le Mur furent bientôt détruites pour laisser la place à un No man’s land inaccessible au public.
Entre 1973 et 1975, des rangées entières de tombes (E,F,G, B en partie) disparurent en même temps que l’aménagement paysager qui les entourait. Le mur du cimetière en briques, érigé en 1902 le long de la berge du canal, fut renforcé d'une clôture et intégré dans le dispositif frontalier.
Heureusement la R.D.A. (ancienne Allemagne de l’Est) honorant particulièrement les militaires ayant trouvé la mort durant les guerres allemandes de libération citées ci-dessus, la partie où se trouvait, par exemple, la sépulture du général Gerhard David von Scharnhorst (C) est restée intacte dans l’ensemble.
La section "F" en 1925
► De nos jours
Montage MCP
Plan du cimetière en 1925. Les rayures rouges indiquent les sections disparues en totalité ou partiellement.
Montage MCP
Avec la réunification, le mur est tombé, mais à quelques exceptions près, les sépultures rasées le sont à jamais. Ainsi, toute la partie concernée par ces amputations affiche-t-elle aujourd’hui une bien singulière et triste figure avec ses morceaux de mur de Berlin conservés et cernés au sol par les stigmates des tombes disparues et sur lesquelles on s’interroge un peu comme on le ferait devant les tracés de maisons antiques. Réduit à 2,54 hectares, seules 230 tombes d'origine ont survécu.
 
Depuis 1990, le cimetière est en phase de reconsruction. Son mur a été reconstruit et le No man’s land est devenu une promenade. Depuis 1992, une association travaille pour localiser l'emplacement d'origine des sépultures disparues, balayées par l'histoire mouvementée de la ville, afin de déposer une nouvelle et simple pierre tombale identifiante. Outre cette tâche délicate, elle se charge aussi de la restauration et de la conservation des tombeaux préservés. Mais déjà certaines des premières pierres tombales posées dans les années 1990 commencent déjà à se dégrader.
 
Six sépultures, parmi les plus anciennes (entre 1774 et 1790) ne furent découvertes qu'en 1998 dans la section "A" qui correspondait au "carré" des commandants (ou gouverneurs) de la maison des Invalides.
Elles sont très représentatives de l'art sépulcral baroque prussien de cette époque.
Les sections B, F et E de nos jours
Vestiges du mur de Berlin et, à ses pieds, ceux d'anciennes sépultures.
Montage MCP
Le mur du cimetière reconstruit
La partie préservée et les vestiges du mur
Tombe de Gustav Friedrich von Schütz († 1781), une des six sépultures retrouvées
Y furent  inhumés, entre autres...
ARNAUD DE LA PERIÈRE (Lothar von) (1886 – 1941)
Officier allemand, durant la Première Guerre mondiale il fut commandant d’un des fameux U-Boot, sous-marins qui firent également des ravages durant le second conflit mondial.  Avec à son actif 194 navires coulés, il est considéré comme le plus grand des as des sous-mariniers de tous les temps. Il reprit du service actif durant la Seconde Guerre mondiale comme vice-amiral pour prendre le commandement de la marine allemande en Bretagne puis de tout l'ouest du littoral français. C'est au moment de son transfert à son nouveau poste dans le sud-ouest, qu'il fut tué lorsque son avion s'écrasa au décollage à l'Aéroport du Bourget.
Les soeurs Elßler, Thérèse et Fanny, étaient danseuses. Après avoir quitté la scène, Thérèse devint l’épouse morganatique le prince Adalbert de Prusse futur Frédéric Guillaume IV. A sa mort, elle fut inhumée sous le nom de von Barnim.
BARNIM née ELßLER (Therese von) (1808-1878)
BAUDISSIN (Wolf Wilhelm von) (1847-1926)
Théologien protestant il eut une grande influence de pensée et est surtout connu pour ses travaux sur la Foi sémitique antique afin de clarifier le sens religieux de l’Ancien Testament.
BEAULIEU-MARCONNAY (Olivier von) (1898-1918)
Pilote crédité de 25 victoires durant la Première Guerre mondiale, il fut considéré comme l’un des as de l’aviation allemande. Le 18 octobre 1918, dans la confusion d’un combat aérien, il fut blessé par l’un de ses camarades et mourut six jours plus tard.
BECKER (Karl Heinrich Emil) (1879 – 8 avril 1940)
Ingénieur dans l’armement et général d’artillerie, il préconisa le développement d’armes nouvelles en s’appuyant sur les avancées scientifiques.
Président du Conseil de la Recherche du Reich, premier général à être un membre des Académies des sciences prussiennes, aussi bien que professeur à l'Université de Berlin qu'à l'Université de technologie, il fut aussi le premeir partisan du développement des fusées balistiques.
Il aida à mettre en oeuvre le programme d'énergie nucléaire allemand. Critiqué entre autres par Hitler pour ne pas produire assez de munitions, il sombra dans la dépression et se suicida la veille de l’invasion du Danemark et de la Norvège. On lui réserva des funérailles nationales.
BELOW (Fritz von) (1853-1918)
Général allemand, lors de la Première Guerre mondiale, il participa à la bataille de la Somme de juillet 1916 puis à l'offensive allemande contre les britanniques en 1918.
Engagé dans l'infanterie en 1910, il apprit à piloter à la fin de 1913. Deux ans et demi plus tard il était pilote de chasse et décrochait d'emblée 5 victoires sur Pfalz E.IV.
Souvent blessé pendant la guerre, Berthold avait pris l'habitude de reprendre le chemin du front avant même d'être totalement rétabli. Au mois d'août 1916, il dirigea le Jasta 14, esquadron de combat, puis le Jasta 18, fonction qu'il occupa jusqu'au 14 mai 1917, date à laquelle son avion fut abattu. Blessé sans gravité, et désormais baptisé "le chevalier de fer", il reprit du service mais fut de nouveau blessé dans un combat aérien. En janvier 1918, devenu capitaine, après une 44ème victoire, l’as du pilotage fut cette fois grièvement blessé et quitta les combats.
BERTHOLD (Rudolf) (1891 – 1920)
Après la guerre, il fonda et dirigea un corps franc nationaliste pour mater la rébellion des travailleurs démocrates et communistes en grève contre le gouvernement tenu pour responsable des milliers de morts de la Grande Guerre ainsi que des problèmes socio-économiques qui minaient alors le pays. Le 15 mars 1920 à Hambourg, à l'issue d'une bataille rangée entre ses hommes et des spartakistes, Rudolph Berthold est assassiné par un émeutier. Il aurait été étranglé avec le ruban de sa médaille "Pour le mérite".  Sa pierre tombale est récente.
BESELER (Hans Hartwig von) (1850-1921)
Militaire de valeur, en 1915 il fut nommé gouverneur général du „"Royaume polonais“ zone sous le régime militaire allemand. Beseler rouvrit l’Institut polytechnique ainsi que l’université de Varsovie où il autorisa l’usage de la langue polonaise pour la apremière fois depuis 1869. Des conseils municipaux furent élus, la basse juridiction fut organisée par les locaux, etc. Il tenta de créer une "force armée" polonaise, mais de nombreux officiers de la nouvelle armée polonaise refusèrent de prêter serment aux deux empereurs Guillaume II et Charles Ier. Beseler avait échoué dans sa politique de construction d’un royaume de Pologne. Après la déclaration d’indépendance de la Pologne, le 11 novembre 1918, et le désarment des soldats allemands, par peur d'être jugé par l'armée allemande, Beseler s'enfuit déguisé en travailleur. Attaqué par les Allemands conservateurs et nationalistes pour avoir été trop libéral avec les Polonais et peu aimé de ces derniers pour être trop Prussien, Beseler mourut amer et désillusionné.
BISSING (Moritz von) (1844-1917)
Aristocrate prussien et général lors de la Première Guerre mondiale, il fut désigné gouverneur militaire de la Belgique (1915-1917) après que l'armée allemande eût repoussé l'armée belge derrière l'Yser. Il signa le 21 mars 1917 un arrêté de séparation administrative de la Belgique entre la Flandre et la Wallonie et constitua une commission pour préparer la division de ce pays afin d'en faire une contrée plus ouverte à l'influence allemande. Mais il est aussi connu pour avoir signé l’arrêt de mort d’Edith Cavell (1865 – 12 octobre 1915), une infirmière anglaise. Résistante et considérée comme une grande héroïne par les Anglais, Edith, en violation de la loi militaire imposée par les occupants politiques, aida des centaines de soldats alliés à passer de la Belgique occupée vers les Pays-Bas neutres grâce à un réseau d’évasion organisé par des Belges de la région de Mons et des Français de la région de Lille.
Général prussien il fut blessé en 1870 lors la bataille de Saint-Privat-la-Montagne (Moselle) qui se solda par une victoire allemande malgré la défense héroïque des Français menés par le maréchal Canrobert. Il prit sa retraite en 1889.
BOEHN (Oktavio Philip von) (1824-1899)
BOYEN (Hermann von) (1771 - 15 février 1848)
De 1794 à 1796, il prit part à la campagne de Pologne et devint capitaine en 1799. Il servit dans la guerre de 1806 dans l'état-major du duc de Brunswick, année où il fut blessé lors de la bataille d'Auerstaedt. En juillet 1807, après le traité de Tilsit, il fut membre de la commission de réorganisation militaire. Après le traité de Paris du 30 mai 1814, Boyen occupa les fonctions de ministre de la Guerre. Il compléta la mise en place de la Landwehr (armée de réserve). Il lutta en vain contre la montée des forces réactionnaires qui mettaient en danger la large base populaire de la Landwehr et démissionna en 1819. Après vingt-et-un ans de retraite, il réintégra cette fonction du 1er mars 1841 au 6 octobre 1847. Il démissionna avec le rang de maréchal.
Très endommagée en 1952, puis déplacée en 1963 pour laisser de l’espace aux démonstrations d’honneur sur la tombe de Scharnhorst par la milice populaire nationale, la sépulture des Boyen fut remise à sa place d’origine et reconstruite entre 1993 et 2003 d’après des photos d’archives.
BRANDENSTEIN (Karl von) (1831-1886)
Général prussien, lors de la préparation de la guerre de 1870/1871 avec la France, Brandenstein élabora les plans du transport par chemin de fer des troupes allemandes leur permettant d’arriver à la frontière française avec une grande rapidité. Il fut un des plus proches collaborateurs de von Moltke.
BRANDT (Heinrich von) (1789-1868)
La Paix de Tilsit de 1807, qui fit perdre à la Prusse la moitié de son territoire, l’ayant fait sujet du Grand Duché de Varsovie, il se battit dans les rangs de l’armée polonaise auprès de troupes de Napoléon Ier lors de la guerre d’Espagne et de l’invasion de la Russie.
En 1816, il intégra l’armée prussienne puis participa à supprimer les révoltes polonaises de 1831 et 1848. Il se retira de l’armée en 1857 avec le grade de général d’infanterie. Il laissa différents ouvrages militaires dont Souvenirs d’un officier polonais : Scènes de la vie militaire en Espagne et en Russie (1808-1812)
BUDDECKE (Hans Joachim) (1890 – 10 mars 1918)
Pilote allemand, il fut envoyé en France en septembre 1914 où il se distingua par plusieurs victoires avant de partir en Turquie où il remporta encore plusieurs succès. Il revint en France au début de 1918 où il fut tué, peu après, par un pilote anglais lors d’un combat aérien au dessus de Lens. Ses trente victoires le hissèrent au rang d’As de l’aviation.
BUDRITZKI (Rudolf Otto von) (1812-1876)
Général prussien, durant la guerre de 1870, il était présent avec Boehn à Gravelotte et Saint-Privat-la-Montagne en Moselle avant que son corps ne se déplaçât vers Paris où il commanda avec succès la contre-attaque du Bourget le 30 octobre. Durant cette bataille, il portait le drapeau de son bataillon, image moulte fois reproduite sur des images et des cartes postales
BÜLOW (Karl von) (1846 – 1921)
Issu d’une famille de militaires, Bülow avait participé à la guerre austro-prussienne de 1866 puis à celle franco-prussienne de 1870 quand arriva la Première Guerre mondiale.
Aux commandes de la 2ème armée, il prit la ville de Namur en août 1914 ainsi que celle de Dinant. Il poursuivit son avancée en France et défit l’armée du général Charles Lanrezac une première fois à Charleroi les 23 et 24 août puis de nouveau à St-Quentin les 29 et 30 août. Bülow traversa la Marne le 4 septembre mais décida de se retirer dans l’Aisne après le succès de la contre-attaque franco-britannique lors de la première bataille de la Marne du 5 au 10 septembre.
Responsable du massacre du 23 août 1914 du faubourg de Leffe en Belgique, il fut considéré comme criminel de guerre.
COLER (Alwin Gustav von) (1831-1901)
Médecin prussien, il intégra le service de santé de l’armée et participa pour beaucoup à sa modernité. En 1889, il était médecin inspecteur de l'armée avant de devenir aussi professeur à l’université de Berlin.
Vétéran de la guerre franco-allemande de 1870, Eichhorn s'éleva dans les rangs de l'armée prussienne. Au fur et à mesure, il prit le commandement de corps de l’armée impérial de plus en plus importants jusqu’à être le chef suprême du groupe armé Eichhorn qu’il dirigea jusqu’en mars 1918. Puis il fut nommé  commandant suprême du groupée d'Armée de Kiev et gouverneur militaire de l’Ukraine. Il fut assassiné à Kiev le 30 juillet moins de trois mois après, par un socialiste révolutionnaire, Boris Mikhaïlovitch Donskoï.
EICHHORN (Hermann von) (1848 – 1918)
ETZDORF (Marga von) Pionnière de l'aviation
FALKENHAUSEN (Ludwig von) (1844 – 1936)
Présent à la bataille de Gravelotte-St.Privat lors de la guerre 1870-1871, il participa aussi aux batailles de Sedan et au siège de Paris. Directeur du Département de la guerre, en 1914 il fut mobilisé et cumula plusieurs grandes victoires dans les années 1915/1916 avant de faiblir dans son système de défense. Remplacé par le général Erich Ludendorff, il fut nommé gouverneur général de la Belgique de 1917 à 1918, pendant l'occupation allemande.
FRANÇOIS (Curt von) (1852-1931)
Officier de l'armée coloniale impériale du Reich, François était un géographe et cartographe qui s'illustra principalement dans le Sud-Ouest Africain où il eut la charge de fonder, au nom du Kaiser, la ville de Windhoek (auj. capitale de la Namibie). Il arriva avec ses troupes le 18 octobre 1890 et fonda le port le port de Swakopmund (Namibie) en 1892. Mais en 1983, il rencotra la résistance farouche du chef Henrik Witbooi qui refusait de se soumettre à la protection allemande. Après plusieurs batailles François réussit à vaincre Witboi. Toutefois, comme il lui était reproché de ne pas avoir pu traiter avec Witbooi autrement que par les armes et de ne l’a l'avoir vaincu par cette voie que péniblement, il fut rappelé en Allemagne où il prit sa retraite militaire en 1895.
FRENZEL (Karl) (1827-1914)  
Ecrivain, essayiste et critique de théâtre, à ne pas confondre avec son sinistre homonyme responsable du camp d’extermination de Sobibor, ce Karl Frenzel là a, à son actif, une collection d’essais et romans historiques dont l’action se déroulait souvent au 18ème siècle, siècle des Lumières et d’influence française. Figure de la vie littéraire berlinoise, cofondateur de plusieurs associations dans ce domaine, il était aussi un orateur recherché pour toutes sortes d’évenèments culturels, y compris des oraisons funèbres. Sa sépulture a totalement disparu.
FRIESEN (Karl Friedrich) (1784 – 16 mars 1814)
De ses rôles importants d‘acteur du développement du sport (gymnastique, natation) et de pédagogue, on retiendra surtout le troisième, celui de combattant pour la liberté.
Dans une patrie occupée en 1806 par les troupes napoléonniennes, les salles de gymnastique ou d’escrime étaient propices aux discutions politiques. En 1808, il était espion pour Ferdinand von Schill puis, avec un groupe d’amis patriotes, il fonda l’union allemande, alliance secrète pour la liberté du peuple et lutter contre l'occupant. Il devint l’un des principaux recruteurs pour un corps-franc. Le 15 mars 1814, durant la guerre d’indépendance, alors qu’il se battait dans les Ardennes, il tomba dans une embuscade près de Rethel et fut tué peu après sa capture. Ses ossements, longtemps conservés par un de ses amis dans une valise qui lui servait de cercueil, ne furent inhumés au cimetière des Invalides qu'au début de 1843.
Plusieurs stades en Allemagne portent aujourd’hui son nom.
GABLENZ  (Carl August von) (1893-1942)
Pionnier de l’aviation allemande, à la fin de 1925, il fut l’un des fondateurs de la Lufthansa et, comme l’un de ses premiers directeurs, chargé de la production.
En 1937, il partit explorer une voie aérienne en Extrême-Orient . Ce vol de plus de 2650 kilomètres au-dessus de montagnes de plus de 4500 mètres de hauteur dans le Tukerstan chinois fut salué comme un véritable exploit dans le monde entier. Mais sa réalisation la plus innovatrice fut l’introduction du vol avec instruments.
En novembre 1941, il fut le premier officier de réserve allemand à être promu général. Le 21 août 1942, alors qu’il se rendait de Berlin vers le sud de l’Allemagne, son avion s’écrasa près de Mühlberg sur l'Elbe dans des circonstances qui ne furent jamais élucidées.
Il fut inhumé le 26 août. Sur sa tombe, on peut voir une version discrète de la "grue", symbole de la Lufthansa.
GAERTRINGEN (August Hiller von) (1772-1856)
Il participa aux guerres contre les révolutionnaires français puis contre celles de Napoléon Ier et grimpa les échelons jusqu’à conduire vers Paris l’avant-garde de Blücher en 1814.
L’année suivante à Waterloo, avec la 16ème brigade, il dirigea l’une des attaques décisives, celle de Planchenois. Il prit sa retraite en 1830 avec le grade de général d’infanterie. Il fut aussi un franc-maçon actif.
HAGEN (Gotthilf) (1797-1884)
Physicien et ingénieur hydraulicien prussien, spécialiste des voies navigables, Hagen découvrit expérimentalement en 1839 la loi quantitative de l’écoulement laminaire des liquides homogènes visqueux et cela indépendamment du Français Poiseuille. Cette loi décrit l’écoulement laminaire (c'est-à-dire à filets d’eau parallèles) d'un liquide visqueux dans une conduite cylindrique. Elle constituait la première tentative de dépasser la notion de vitesse moyenne d'un écoulement, jusque-là en usage. Elle est aujourd'hui connue sous le nom de loi de Hagen-Poiseuille en hommage aux deux physiciens. Il reste comme le grand architecte du port de guerre de Wilhelmshaven qui était l'un des ports d’attache des U-boote allemands.
HÄNISCH (Karl von) (1829-1908)
Général prussien, durant la guerre de 1870-1871 il participa aux batailles de Gravelotte, Beaumont, et Sedan puis au siège de Paris et à la bataille de Buzenval, sur la commune de Rueil-Malmaison, lorsque les Français tentèrent de mettre fin au siège. N’y étant pas parvenus, les Français renoncèrent à de telles sorties. Trochu abandonna le commandement en chef de la ville au profit de Joseph Vinoy qui capitula dix jours plus tard.
HEERINGEN (Josias von) (1850-1926)
Ministre de la Guerre avant la Première guerre mondiale, le 2 août 1914 il prit le commandement de la VIIe Armée, à la tête de laquelle il repoussa les troupes française d'Alsace, notamment pendant la bataille de Mulhouse. Ce succès lui vallut de recevoir la médaille Pour le Mérite, la plus haute distinction militaire allemande pour courage, puis fut  personnellement félicité par le Kaiser,
Guillaume II.
Il resta au commandement de cette amée jusqu'au 28 août 1916. Le jour même, il reçut la Croix de fer avec feuilles de chêne. Il fut ensuite nommé à la tête des Forces de défense côtières allemandes pour le reste de la guerre.
HINDERSIN (Gustav Eduard von) (1804-1872)
Général prussien et farouche partisan du réarmement, de la réorganisation et de l’apprentissage de nouvelles tactiques de l’artillerie prussienne, il mit tout son zèle pour y parvenir. A ce titre, il demanda des champs de manœuvre expérimentaux qui manquaient cruellement. En 1866, ayant reçu satisfaction, l’artillerie put s’entraîner avec efficacité, efficacité dont la France fit les frais lors du conflit de 1870-1871 puisque l’artillerie ennemie fut à l’origine de nombreuses victoires allemandes. Lui aussi était présent à Gravelotte puis au siège de Paris. Usé par tant d’efforts, il mourut l’année suivant l’arrêt de la guerre.
HOETZSCH (Otto) (1876-1946)
Universitaire, il démarra sa carrière politique comme membre de l’Assemblée constitutionnelle allemande. En 1918, il rejoignit le NKVD (parti national populaire allemand) et fut membre du Reichstag en 1920, 1924 et 1928. Polyglotte, il participa au traité de Rapallo de 1922 (accord entre l'Allemagne et la jeune Russie soviétique sur la renonciation de réclamations résultant de Première guerre mondiale). Il pensait ainsi aider à la réhabilitation internationale de l’Allemagne après la Grande Guerre.
Entre 1923 et 1934, il se rendit de nombreuses fois en URSS et fonda le journal Osteuropa (Europe de l’Est) qui existe encore. Bien que nationaliste, les nazis le considérant comme un bolchévik, il démissionna avant d’être forcé de prendre sa retraite en 1935.
Après la Seconde Guerre mondiale, il redevint Professeur d'histoire à Berlin, cette fois avec l'approbation soviétique. Il a beaucoup publié sur l'histoire russe et américaine et fut largement reconnu tant à l'Est qu’en Allemagne de l'Ouest. Sa pierre tombale fut remise en 1998.
HOFFMANN (Max) (1869-1927)
Militaire et diplomate allemand, il entra dans l'armée prussienne en 1887. Il fut observateur militaire avec le grade de capitaine lors de la guerre russo-japonaise de 1905. Général actif sur le front de l’Est lors de la Première Guerre mondiale, il participa aux négociations d’armistice entre la Russie et l’empire allemand. Dans ses Mémoires d’après guerre, il se montra très critique envers Hindenburg et Ludendorff qui s’étaient accaparés le mérite des victoires de Tannenberg dont il avait signé la stratégie : Hindenburg dormant avant, pendant et après la bataille !
HOLSTEIN (Friedrich August von)
 
HUBE (Hans-Valentin)
HÜLSEN-HAESELER (Dietrich von) (1852-1908)
La mort en tutu d'un officier...un brin négligé !
Fils aîné du directeur de théâtre  Botho Von  Hülsen-Haeseler(1815-1886) , Dietrich embrassa la carrière militaire pendant que son frère, Georg (1858-1922), prenait la relève de leur père.
Surtout attaché à des cabinets militaires aussi bien en Autriche qu’en Allemagne, Dietrich trouva la mort d’une façon fort…théâtrale. Lors d’une chasse organisée en l’honneur de l’empereur Guillaume II, il se présenta vêtu comme une danseuse de ballet et trépassa d’un infarctus ! Le corps des officiers étant à la même époque confronté à un scandale relatif à l’homosexualité, les circonstances de sa mort restèrent cachées. Son père et son frère reposent aussi dans ce cimetière.
Carré familial
KABISCH (Ernst) (1866-1951)
Officier allemand puis général d’infanterie, Kabisch reste plus connu comme écrivain militaire que pour s‘être distingué sur les champs de batailles. Parmi ses oeuvres: Le jour et le noir (1935), La guerre roumaine (1916), etc.
KALTENBORN-STACHAU (Hans Karl Georg von) (1836-1898)
Général prussien d’infanterie, il servit dans la Seconde guerre du Schleswig en 1864,  dans le conflit austro-prussien de 1866 puis dans la guerre contre la France en 1870 et 1871. Nommé  ministre de la Guerre en 1890, il augmenta le nombre de recrues de l'armée et rallongea la durée du service militaire à deux ans.  Il démissionna le 12 octobre 1893.
KLÜBER (Robert von) (1873-1919)
Il était officier de liaison pour le ministère de la Défense durant la Première Guerre mondiale. En 1919, après la Révolution allemande de Novembre qui mena à la République de Weimar, Klüber intégra le corps des volontaires de la défense impériale déployé pour calmer les désordres civils. En service à Halle-sur-la-Saale, il fut reconnu alors qu’il faisait une reconnaissance de nuit en civil. Appréhendé par la population, traîné devant le Conseil des Soldats qui le maltraita, il fut rendu à  la foule qui le jeta dans la rivière Saale avant de lui tirer dessus. Blessé et épuisé, il atteint l’autre rive où un soldat le rejeta à l’eau et l’acheva d’une balle. On lui réserva des funérailles solennelles, puis il fut inhumé dans la nécropole berlinoise.
Obsèques de Klüber à Halle
LIETH-THOMSEN (Hermann von der) (1867-1942)  
Engagé dans la Deutsches Heer (armée de terre) en 1888, il fut nommé à l'Etat-major du Commandement suprême de l'armée allemande en 1915. En 1916, il fut nommé chef du personnel de la Luftstreitkkräte (Service aérien de l'Armée impériale allemande) et reçut, l’année suivante la médaille Pour le Mérite, même si en tant que commandant en chef, il n'était pas directement impliqué dans les combats aériens.
Dans les années 1920, Lieth-Thomsen participa activement à la création d'une force aérienne en Union soviétique. Fort de son expérience en URSS, il intégra la Luftwaffe dont il devint un des généraux des aviateurs en 1939. Il conserva ses fonctions jusqu'à sa mort. Considéré comme le père de la Luftstreitkräfte, il fut inhumé avec tous les honneurs. Sa pierre tombale fut placée en 2000.
MAIKOWSKI (Hans) (1908-1933)
La sépulture avant sa disparition
MÖLDERS (Werner)
 
MOLTKE (Helmuth von)
PAPE (Alexander von) (1813-1895)  
Officier prussien, lors de la guerre de 1870-1871, il prit la commune de Saint-Privat-la-Montagne le 18 août 1870 et participa activement à la bataille de Sedan avant de commander le siège de Paris jusqu’à la victoire finale. Promu général d’infanterie et gouverneur militaire de Berlin ainsi que la province du Brandebourg, il était particulièrement apprécié de l’empereur Guillaume II qui l’appelait « le modèle du chef militaire prussien traditionnel ». Jusqu’en 2006, une station de train berlinoise s’appela « Papestraße » (rue Pape). Sa sépulture a disparu et, à ce jour, aucune pierre tombale n'en signale de nouveau l'emplacement.
PIRCH (Georg Dubislaw Ludwig von) (1763-1838)
Les tombes aujourd'hui: Otto à gauche et Georg à droite.
Les tombes des frères Pirch en 1897. Derrière elles on aperçoit des sépultures disparues.
PRITTWITZ UND GAFFRON (Curt von) (1849-1922)
Amiral prussien, il rentra dans la marine comme cadet lors de la guerre austro-prussienne de 1866 et participa à la défense de la flotte prussienne contre le blocus français lors de la guerre de 1870-1871.
Durant plusieurs années, tout en prenant du grade, il fut chargé de nombreuses missions qui le menèrent sur toutes les mers du globe pour veiller aux intérêts de l’Allemagne, réglant deci-delà par la force des litiges commerciaux ou menant des expéditions punitives.
PRITTWITZ UND GAFFRON (Maximilian von) (1848-1917)
Présent lors de la guerre austro-prussienne de 1866 et lors du conflit franco-prussien de 1870-1871, il monta régulièrement en grade  jusqu'à celui de général d’Armée. De 1906 à 1913, il commanda le fameux 16ème corps d’armée – formation majeure de l’armée impériale - basé à Metz.  Au début de la Première Guerre mondiale, Prittwitz était à la tête du 8ème corps chargé de défendre la Prusse orientale d'une possible attaque russe.
Lorsque l'avance russe menaça ses arrières, Prittwitz proposa une retraite à l'ouest de la Vistule ce qui impliquait l'abandon de la Prusse orientale. Inacceptable pour l'état-major allemand qui le remplaça par Paul von Hindenburg à la fin du mois d'août 1914. Avec Erich Ludendorff, Hindenburg mit fin à l'attaque russe par les victoires de Tannenberg et des lacs Mazurie. Prittwitz fut mis à la retraite et décéda trois ans plus tard.
RAUCH (Gustav von) (1774-1841)
Général, Gustav von Rauch, issu d’une famille militaire, est surtout connu pour avoir établi des académies militaires en Prusse. En 1793, il fut chargé de construire des forteresses allemandes en Pologne. En 1812, il commandait le corps d’ingénieurs et fut nommé inspecteur des forteresses durant la guerre d’indépendance de 1813-1815. Ministre de la guerre en 1837, mais atteint d’une maladie l’année suivante, il démissionna de cette fonction peu avant sa mort. Sa fille, Rosalie von Rauch (1820-1879), devint l’épouse morganatique du prince Albrecht de Prusse. La famille von Rauch est largement représentée dans le cimetière.
REICHENAU (Walter von)
 
RICHTHOFEN (Manfred von)
 
SCHARNHORST (Gerhard von)
SCHLIEFFEN (Alfred von) (1833-1913)
Considéré comme l'un des inspirateurs de la Blitzkrieg (la guerre éclair), il entra dans l'armée en 1854 puis à l'état-major en 1863. Lors de la guerre austro-prussienne de 1866, il participa à la bataille de Sadowa et était présent lors du conflit franco-allemand de 1870 en tant que commandant à l'état-major du grand-duc du Mecklembourg. Grimpant les échelons il accéda au poste de chef de département du grand état-major. En 1903, il fut promu général et membre du Conseil supérieur de la guerre.
En 1905, présupposant que la prochaine guerre serait courte, il présenta un plan de stratégie offensive sur deux fronts, tout d'abord contre la France contre laquelle il prévoyait une offensive avec un mouvement en tenaille et une avancée rapide vers l'ouest et la Russie ensuite.
Admis à la retaite en 1906, il fut élevé au rang de maréchal en 1911. Il mourut avant le déclenchement des hostilités qui virent l'application de son plan le 3-4 août 1914.
Malgré l'évolution de la situation politique et militaire, le commandement militaire appliqua le plan Schlieffen sur le front ouest. Certains pensent que ce plan eût put fonctionner si son successeur, von Molkte, n’avait pas diminué les effectifs sur le flanc droit.
SCHMUNDT (Rudolf) (1896-1944)
SCHRÖDER (Ludwig von) (1854-1933)
Il intégra la marine impériale allemande en 1871, devint chef de l'escadre des Indes Occidentales, fut anobli en 1912 et prit sa retraite en 1913 dont le sortit la Première Guerre mondiale.
Amiral en Flandres, il dirigeait l'infanterie de marine. La division de marine des Flandres combattit dans la zone et fut à l'origine de la création du corps de marine des Flandres, le 15 décembre 1914. Les combats étaient si acharnés que l'amiral von Schröder fut surnommé « le lion des Flandres ». Ses troupes reçurent la croix de Flandres en 1921.
Nommé chef de la base navale de la mer Baltique à la fin de la guerre, il reçut l’ordre de mettre fin aux mutineries organisées par les révolutionnaires à Kiel. Mais après la chute de l’Empire, le prince de Bade refusa d’endosser les violences commises et en rendit responsable Schröder en l’accusant d’une répression excessive. Pendant les années 1920, Schröder fut le premier président de la ligue nationale des officiers allemands. Son fils Ludwig fut général.
SEECKT (Hans von) (1866-1936)
Pendant la Première Guerre mondiale, il occupa plusieurs postes de haut niveau sur le front oriental. Après la guerre et la dissolution de l'armée impériale, il organisa la nouvelle armée (Reichswehr) dans les contraintes définies par le traité de Versailles. Un Etat-major étant interdit à l’Allemagne, Seekt contourna le problème en déguisant, sous le nom d’Office des troupes, un commandement et réussit ainsi à poser les bases d’une armée forte.
Hostile à la création de la nouvelle Pologne, il souhaitait constituer une alliance avec la Russie bolchévique contre le jeune état polonais. Après avoir reçu des signes encourageants en provenance du bureau de Trotski, il envoya des délégués afin de conclure cette alliance à l'insu du gouvernement de la République de Weimar. De nombreuses armes utilisées par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale furent ainsi fabriquées dans le cadre de cet accord.
De 1920 à 1926, Seeckt prit la direction de l'armée. En cherchant à construire une armée professionnelle et apolitique, il perpétua la notion de l'armée comme un état dans l'état. Il admirait le concept britannique d'une petite armée régulière très entraînée dans laquelle toute activité politique était interdite. Cela correspondait aux conditions du traité de Versailles dont le but était la création d'une armée professionnelle plafonnée à 100 000 volontaires, avec peu de réservistes, largement inférieure en nombre aux effectifs de l'armée française.
Il fut poussé à la démission en 1926 après avoir autorisé le petit-fils de Guillaume II en exil à assister à des manœuvres militaires en uniforme de l'ancienne armée impériale, sans avoir sollicité l'accord du gouvernement. Elu membre du Reichstag pour le DVP (parti populaire allemand) de 1930 à 1932, il fut ensuite conseiller de Tchang Kaï-chek en 1934 et 1935.
SONNENBERG (Max Liebermann von)
STAEHLE (Wilhelm) (1877-1945)
Un résistant au régime nazi.
Colonel de l'armée de l'air, Staehle était issu d’une famille d’officiers d’origine hollando-allemande. Appartenant à un cercle de calvinistes qui ne partageait pas la vision du monde du national-socialisme, avec sa femme il aida activement les persécutés du régime dès les débuts de celui-ci.
Après l’occupation des Pays-Bas, rentré dans la résistance et le contre-espionnage, il servit  d’informateur auprès du réseau néerlandais. En 1943, dans le cadre du complot contre Hitler, il en rencontra les dirigeants afin que ceux-ci interviennent auprès du gouvernement néerlandais en exil à Londres pour qu’il soutienne le gouvernement provisoire allemand après la mort d’Hitler.
En cas de succès, Staehle était désigné pour reprendre le commandement militaire en Hollande et en Belgique pendant la période transitoire qui suivrait la disparition d’Hitler. En février 1944, la Sipo (police de sûreté allemande), alertée par un radiogramme dont elle cherchait la source, l'arrêta pour la première fois.  
Relâché, il fut de nouveau arrêté le 12 juin 1944. Après l’échec de la fameuse opération Walkyrie du 20 juillet 1944, aucune preuve de complicité n’ayant été trouvée contre lui, il attendit qu’on statuât sur son sort. Le 16 mars 1945, le Tribunal Populaire le condamna à deux ans d’emprisonnement pour avoir aider un prisonnier politique ! Un vrai miracle ! Mais dans la nuit du 22 au 23 avril 1945, il fut assassiné par un commando de la Gestapo.
En tant que dernier commandant des Invalides de Berlin, sa femme obtint l’autorisation de l’inhumer dans ce cimetière.
STUTTERHEIM (Wolff von) (1893-1940)
Trois As de l'aviation regroupés
TAUENTZIEN (Bogislav Friedrich Emmanuel von) (1760 – 1824)
Bon sang ne sachant mentir, issu d’une famille d’officiers qui collectionnait les plus hautes distinctions, dès la Première Guerre mondiale le courage de Wolff fut récompensé par la médaille Pour le Mérite. Pilote émérite, après avoir été blessé durant l’entre deux guerres et hospitalisé pendant quatre ans, il reprit du service. En 1936, de nouveau blessé après un crash, il revint combattre activement au début de la Seconde Guerre mondiale comme chef d‘escadre dans la Luftwaffe. Grièvement blessé lors d’un nouveau crash le 15 juin 1940 près de Leurville (Haute-Marne), il fut rapatrié à Berlin où il mourut le 3 décembre. Entre temps il fut décoré de la Croix de Chevalier de la croix de fer.  Sa sépulture fut transférée auprès de Mölders et Udet en 2008.
Général prussien des guerres napoléoniennes, Bernadotte lui infligea une première défaite le 9 octobre 1806 lors de la bataille de Schleiz, première bataille de la quatrième coalition contre Napoléon Ier. Réussissant malgré tout à organiser sa retraite, il put rejoindre le corps principal de l’armée prussienne. Le 14 octobre, durant la bataille de Iéna, il menait le corps Hohenlohe. Après cette nouvelle « veste » prussienne, Tauentzien participa à la réorganisation de l’armée.
En 1813, il fut nommé le Gouverneur militaire de la région située entre l'Oder et la Vistule et fut vainqueur du siège de Stettin (Pologne). Il prit sa revanche sur les Français aux batailles de Großbeeren (13 août 1813) et de Dennewitz le 6 septembre.
Après la Bataille de Leipzig, Tauentzien accepta la capitulation de Torgau le 26 décembre 1813. Peu après, dans la nuit du 13 au 14 janvier 1814, la ville de Wittenberg tomba. Bien que cela soit l’oeuvre d’un de ses officiers, tout le mérite de cette victoire lui en revint en devenant comte de Wittenberg. En revanche, la prise de Magdebourg le 24 mai était bien son oeuvre. Présentes lors des Cents jours, les troupes de Tauentzien arrivèrent à Waterloo…après la bataille. Il finit sa carrière comme Commandant de Berlin.
TODT (Fritz)
TROELTSCH (Ernst) (1865-1923)
Théologien protestant, philosophe, homme politique et sociologue allemand, il fut l’un des représentants du courant allemand proche des positions de Max Weber en sociologie et histoire des religions.
Son œuvre propose une réflexion sur la modernité comme lieu de tensions entre la tradition et de l'éclatement des valeurs diagnostiqué par le relativisme historique qui caractérise alors les sciences morales en plein essor. Son constat porte notamment sur la prolifération des églises indépendantes et des sectes succédant à la sécularisation de divers domaines de la vie dans le monde occidental qui survient après le déclin des régimes absolutistes. Sa pierre tombale date de 1991.
UDET (Ernst)
VERDY DU VERNOIS (Julius von) (1832-1910)
Il est surtout connu pour ses écrits militaires et ses états de service durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871 auprès de von Molkte avec lequel il travailla toujours en étroite collaboration jusqu’à sa mort en 1891.
De 1879 à 1883, il occupa de hautes fonctions au ministère de la Guerre et, en 1887, fut nommé gouverneur de Strasbourg. Promu général d’infanterie en 1888, il fut nommé ministre de la Guerre l’année suivante et occupa ce poste jusqu’en 1890, année où il prit sa retraite. Sa tombe, située dans la section F du cimetière, a disparu.
WERDER (Bernhard von) (1823-1907)  
Après avoir été attaché militaire à Saint-Peterbourg de 1879 à 1886, il fut nommé gouverneur de Berlin de 1886 à 1888 puis ambassadeur d’Allemagne en Russie. Sa pierre tombale date de 2003.
WINTERFELDT (Hans Karl von)  (1707-1757)
Cet intime de l‘empereur Frédéric le Grand gagna ses galons lors de la première guerre de succession d’Autriche à la bataille de Mollwitz en avril 1741 et décrocha la gloire à celle de Rothschloss en mai. Après quoi Frédéric l’employa comme officier personnel pour transmettre ses ordres à ses généraux. Nécessitant beaucoup de tact et la connaissance des hommes et des affaires, cette position privilégiée lui attira de nombreuses inimitiés.
Après une série de victoires mineures durant la seconde guerre de succession d’Autriche, il grimpa en grade et fut largement gratifié. Homme de confiance de l’empereur, celui-ci le gardait près de lui sauf le temps de quelques missions confidentielles.
Dans le cadre de la guerre qui se préparait contre la Russie, son avis fut décisif pour que l’empereur frappât le premier. L’avancée sur Prague fut remarquable puis vint la défaite de Kolin. L’empereur le chargea des négociations délicates de la retraite avec l’ennemi ce qui provoqua l’animosité des adversaires de Winterfeldt. Il tomba le 7 septembre 1757, victime de sa bravoure lors d’une escarmouche à Moys près de Görlitz. Il mourut de ses blessures le lendemain.
D’abord inhumé dans sa propriété de Barshau, Winterfeldt fut transféré dans la nécropole militaire un siècle plus tard.
WITZLEBEN (Job von) (1783-1837)
Proche de Frédéric-Guillaume II puis de Frédéric-Guillaume III, il était sous-lieutenant lorsqu’il partipa à la bataille de Iéna et d'Auerstedt, en 1806, où il fut fait prisonnier. Echangé en 1807, il fit connaître son traité sur la réorganisation de l’infanterie qui attira l’attention de Scharnhorsts qui le nomma capitaine d’état-major au bataillon des Chasseurs de la garde récemment créé. Il combattit lors de la bataille de Großgörschen en 1813. Après la paix, il rentra au département de la Guerre.
En 1818, il fut nommé général de division, officier d’ordonnance général de Frédéric-Guillaume III et chef de son cabinet militaire, devenant ainsi un des amis personnels du roi.
En 1833, il succéda à Hake comme ministre de la Guerre ce qui lui permit d’apporter plusieurs réformes dans l’armée dont l’introduction du fusil à percussion.
Atteint d’une grave maladie, il s’éteignit en 1837. Encore aujourd’hi, il existe à Berlin une rue, une place et un parc qui portent son nom.
Mais aussi...
FÜRSTNER Wolfgang  (1896-1936)
HAASE Curt  (1881-1943)
Outre des industriels, entrepreneurs de tous poils,  commandants de la maison des Invalides, etc.
Commandant du village olympique lors des jeux de 1936, il apprit son licenciement de l’armée en tant que Juif et se suicida trois jours avant la fin des Jeux. Pour préserver l’honneur national, sa mort fut mise sur le compte d’un accident.
GILLHAUßEN Guido von ( 1870-1918)
Officier Poète de « guerre » et compositeur, sa tombe restaurée en 2008
GROß Julius von  (1812-1881) Général d’infanterie prussien
HOLSTEIN Friedrich August von (1837-1909)
Officier allemand, membre du Conseil supérieur de la guerre et commandant en chef de la 15ème armée durant la deuxième guerre mondiale.
HELD (Hans von) (1764-1842) juriste, publiciste et poète  
Diplomate qui entre 1890 et 1906 eut une influence importante sur la politique extérieure allemande.
NECKEL Ulrich (1898-1928), pilote durant la Première Guerre mondiale, il mourut de la tuberculose en Italie  
OLLECH Karl Rudolf von  (1811-1884)  
Général prussien
REYHER Karl von (1786-1857)  
Officier et ministre de la Guerre prussien
ROHDICH Friedrich Wilhelm von (1719-1796)  
Général et ministre de la Guerre prussien
 
SOLF Wilhelm Heinrich (1862-1936)  
 
Diplomate et homme politique allemande qui s’opposa au national-socialisme dès ses débuts.
SONNENBERG Max Liebermann von (1848-1911)
 
Officier allemand, il fonda le parti Social Allemand Antisémite et fut député au Reichstag.
STEIN Heinrich Freiherr von (1857-1887)
Philosophe, pédagogue et publiciste
 
STEPHANI Franz von (1876-1939)
Officier allemand, chef de corps de volontaires et homme politique (NSDAP).
 
 
STOCKHAUSEN August von (1793-1861)  
Officier et ministre de la Guerre prussien
 
 
WICKEDE Wilhelm von (1830-1895)  
Vice-amiral allemand
 
 
ZASTROW (Heinrich von) (1801-1875)
Général d’infanterie prussien
 
 
Sources principales: le site Wikipédia allemand Invalidenfriedhof très élaboré et particulièrement bien détaillé sur le bouleversement des sépultures, inconvénient…il est en Allemand !
(*) commentaire(s)
Issu d’une famille de militaires de carrière, Schmundt servit dans le régiment de son père lors de Première Guerre mondiale. Son comportement lui valut la Croix de Fer 1ère classe. Après la guerre, il poursuivit sa carrière dans l’infanterie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devint le chef du service du personnel de l’armée allemande et, en 1944 fut promu Generalmajor (équivalent de général de corps d’armée dans l’armée française aujourd’hui).
A ce titre, le 20 juillet 1944 il était présent au QG de Rustenburg, surnommé la « tanière du loup », avec Hitler lorsque le bâtiment explosa suite à l’attentat fomenter contre le Führer dans le cadre de l’opération Walkyrie dirigée par Claus von Stauffenberg. Hitler s’en sortit indemne, mais Schmundt, grièvement atteint, mourut deux mois plus tard de ses blessures.
Chef d’une section de la S.A. berlinoise au début 1931, il fut tué lors des échauffourées qui accompagnèrent la prise du pouvoir des nationaux-socialistes le 30 janvier 1933. Bien que les circonstances de cette mort n’ait jamais été éclaircies, les premiers accusés furent les communistes. Le parti national-socialiste s’empara de sa mort pour ériger Maikowski en martyr de la cause. On pouvait compter sur Goebbels pour utiliser les obsèques comme théâtre de propagande du parti.
En 1898, il fut nommé directeur du chantier naval impérial de Dantzig avant d’être élevé au grade de contre-amiral puis de vice-amiral lors de l’anniversaire de Guillaume II en 1904. Il combattit en Corée du Sud. En 1906, ce fut le couronnement de sa carrière en devenant le chef militaire de la station maritime de la mer Baltique et en succédant au prince Heinrich de Prusse à la tête de l’escadre d’Extrême-Orient. L’année suivante il recevait son brevet d‘amiral. Parlementaire, couvert d’honneurs, il fut admis à la retraite en 1910. Sa sépulture d'origine a disparu.
600.000 personnes y assistèrent. La radio transmis les discours impériaux de Göring et de Goebbels aux quatre coins de l’Allemagne. ). Par la suite, plusieurs communes ou rues portèrent son nom et l'étendard SA fut rebaptisé Maikowski.
Sa sépulture a disparu.
CIMETIÈRE DES INVALIDES (Invalidenfriedhof) DE BERLIN (Allemagne)
Ouvert en 1748
Fermé en 1951
RETOUR LIEUX  DE SÉPULTURES
Georg von Pirch est surtout connu pour avoir commandé le 2ème corps de l’armée de Blücher durant la bataille de Waterloo. Il avait été nommé à ce poste en mai 1815 après la mutinerie des troupes saxonnes. Il mena brillament ce corps jusqu’à Ligny et deux jours plus tard faisait partie des forces prussiennes qui assaillirent le flanc droit de Napoléon Ier. Surnommé « Pitch I » pour le distinguer de son cadet, Otto (1765-1824), qui participa aussi à la campagne de Waterloo, les deux frères reposent côte à côte.
WOLZOGEN (Ludwig von) (1773-1845)  
Général et diplomate, Wolzogen était un ami du poète Frédéric von Schiller avant de rencontrer Goethe, Wieland et Herder. En 1802, il se lia aussi d’amitié avec Scharnhorst et fut chargé de l’éducation du jeune prince Eugène de Württemberg.
En 1806, le roi de Würrttemberg lui confia la délicate mission de négocier, auprès de Napoléon Ier alors à Mayence, le mariage de la princesse Katarina de Würstemberg avec Jérôme Bonaparte.
A l'instigation de son ancien élève, Eugène, Wolzogen intégra l’armée russe où il se distingua par plusieurs travaux militaires de valeur notamment un mémorandum publié en 1810 exposant la stratégie pour vaincre Napoléon Ier. Le tsar, Alexandre Ier, très intéressé, le nomma lieutenant-colonel avant qu’il ne participe à la campagne de 1812 et ne se distingue lors des batailles de Smolensk et Borodino avec Koutousov.
En 1813, grâce à ses initiatives intelligentes, il assura la victoire du tsar Alexandre et de ses alliés sur l’empereur français lors de la bataille de Leipzig (16-19 octobre). Promu général de division par le tsar, Frédéric-Guillaume III lui offrit la médaille Pour le mérite.
Après avoir participé à la campagne des Pays-Bas en 1814 et au fameux Congrès de Vienne (1er novembre 1814- 9 juin 1815), il réintégra les services du roi de Prusse et se consacra à l’éducation de son fils Guillaume.
Ce fut l’époque où il adhéra la société « anarchique » de Berlin, club dont les membres étaient représentaient l'élite intellectuelle, artistique et militaire de l’époque. Ce club existe toujours comme porteur de la tradition, de la culture et de la science.En 1818 Friedrich Wilhelm III le nomma mandataire perpétuel à la commission militaire de l'union allemande. Général d’infanterie, respecté pour sa sagesse, Wolzogen fut inhumé avec tous les honneurs dus à l’ensemble de son œuvre. Sa tombe, qui se situait dans la section "C" , a disparu.
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
ACCUEIL
THEMES 
DE A à Z 
FACEBOOK
CONTACT
Chercher
NOUVEAUX ARTICLES
 

Pour s'abonner à la Newsletter : CLIQUER  sur "Contact" en précisant bien le sujet et votre adresse E.mail.
LIEUX D'INHUMATIONS
EN LIGNE
 
-Abbaye de Chelles (77)
-Abbaye de Cîteaux (21)
-Abbaye de Fontevraud (49)
-Abbaye de Longchamp (75) (disparue)
-Abbaye de Maubuisson (95)
-Abbaye de Montmartre (75)
-Abbaye de Port-Royal (75)
-Abbaye de Port-Royal-des-Champs (78)
-Abbaye St-Antoine-des-Champs (75) (disparue)
-Abbaye et église St-Germain-des-Prés (75)
-Abbaye, couvent et séminaire St-Magloire (75) (disparus en partie)
-Abbaye St-Victor (75) (disparue)
-Abbaye St-Yved de Braine (02)
-Abbaye Ste-Geneviève (75)
-Abbaye du Val-de-Grâce (75)
 
-Basilique St-Denis (93)
-Basilique St-Pierre de Rome
-Basilique St-Remi de Reims (51)
-Basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem (Israël)
 
-Catacombes de Paris
-Catacombes de Rome
 
-Cathédrale Notre-Dame (75)
 
-Chapelle Royale de Dreux (28)
-Chapelle de la Sorbonne (75)
-Chapelle des Incurables (75)
-Chapelle St-Aignan (75)
-Chapelle St Peter-ad-Vincula, (Tour de Londres)
 
-Chartreuse de Gaillon-lez-Bourbon (27) (disparue)
 
-Cimetière de Bonsecours (76)
-Cimetière du Calvaire (75)
-Cimetière de Clamart (75)
(disparu)
-Cimetière des chiens d'Asnières (92)
-Cimetière des enfants de Pen-Bron (44)
-Cimetière des Errancis (75)
(ancien cimetière révolutionnaire)
-Cimetière "des fous" d'Evreux (27)
-Cimetière des Innocents (75) (disparu)
-Cimetière des Invalides (Invalidenfriedhof) Berlin
-Cimetière de la Madeleine
(ancien cimetière révolutionnaire)
-Cimetière du Mont Herzl à Jérusalem (Israël)
-Cimetières parisiens (subtilités)
-Cimetière parisien d'Ivry (94)
-Cimetière parisien de Vaugirard (disparu)
-Cimetière de Picpus (75)
-Cimetières protestants
-Cimetière St-André-des-Arts (75) (disparu)
-Cimetières St-Benoît (75) (disparus)
-Cimetière St-Denis-du-Pas (75) (disparu)
-Cimetière St-Etienne-du-Mont (75) (disparu)
-Cimetières de St-Eustache (75) (disparus)
-Cimetière St-Germain-l'Auxerrois (75) (disparu)
-Cimetière St-Gervais (75)
(disparu)
- Cimetière St-Jacques-du-Pas (75) (disparu)
-Cimetière St-Jean-en-Grève (75) (disparu)
-Cimetière St-Landry (75) (disparu)
-Cimetière St-Laurent (75) (disparu)
-Cimetière St-Marcel (75)
(disparu)
-Cimetière St-Médard (75)
(disparu)
-Cimetière St-Nicolas-des-Champs (75) (disparu)
-Cimetière St-Nicolas-du-Chardonnet (75) (disparu)
-Cimetière St-Paul-des-Champs (75) (disparu)
-Cimetières St-Roch (75) (disparus)
-Cimetière St-Sulpice (75)
(disparu)
-Cimetière de la Salpêtrière (75) (disparu)
-Cimetière de Sapanta (Roumanie)
-Cimetière St-Sauveur (75) (disparu)
Cimetière et charniers St-Séverin (75)
Cimetière Ste-Catherine (75)
(disparu)
-Cimetière Ste-Marguerite (75)
 
-Collège de Beauvais ou de Dormans (75)
-Collège des Ecossais (75)
 
-Collégiale St-Georges de Vendôme (41) (disparue)
-Collégiale St-Honoré (Paris) (disparue)
-Collégiale St-Laurent de Joinville (52) (disparue)
-Collégiale St-Martin de Montmorency  (95)
-Colonne de Juillet (75)
-Commanderie  Saint-Jean-de-Latran (75) (disparue)
 
-Couvent de l'Ave Maria (75) (disparu)
-Couvent des Augustins-Déchaussés (75) (disparu)
-Couvent des Bénédictins anglais (75)
-Couvent des Blancs-Manteaux (75) (disparu)
-Couvent des Capucins de la rue St-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des Capucines (75)
(disparu)
-Couvent des Carmélites de la rue St-Jacques (75) (disparu)
-Couvent des Carmes-Billettes (75)
-Couvent des Carmes-Déchaussés (75)
-Couvent des Célestins (75) (disparu)
-Couvent des Cordeliers de Nancy (54)
-Couvent des chanoinesses de Picpus (75)
-Couvent des Cordeliers (75)
(disparu)
-Couvent des Chartreux de Vauvert  (75) (disparu)
-Couvent des Feuillants du Fg St-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des Grands-Augustins (75) (disparu)
-Couvent des Grands Carmes ou Carmes Barrés ou Carmes Maubert (75)  (disparu)
- Couvent des Jacobins réformés de la rue Saint-Honoré (75) (disparu)
-Couvent des  Jacobins de la rue Saint-Jacques (75) (disparu)
-Couvent des Minimes de Chaillot (75) (disparu)
-Couvent des Minimes de la place Royale (75) (disparu)
-Couvent des Pénitents du Tiers-Ordre de St-François ou Pénitents de Picpus (75)
(disparu)
-Couvent des Petits-Augustins (75)
-Couvent des Récollets (75)
-Couvent des Théatins (75) (disparu)
-Couvent de la Visitation Ste-Marie de Chaillot (75) (disparu)
-Couvent de la Visitation Ste-Marie, rue St-Antoine (75)
 
-Crypte impériale des Capucins de Vienne (Autriche)
 
-Eglise du Dôme des Invalides (75)
-Eglise du St-Sepulcre (75) (disparue)
-Eglise de La Madeleine (75)
-Eglise La Madeleine-de-la-Cité (75) (disparue)
-Eglise Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (75)
-Eglise St-Barthélemy (75) (disparue)
-Eglise St-Benoît, la bien tournée (75) (disparue)
-Eglise St-Christophe (75) (disparue)
-Eglise et cimetière St-Côme-et-St-Damien (75) (disparus)
-Eglise St-Denis-de-la-Chartre (75) (disparue)
-Eglise St-Denis-du-Pas (75) (disparue)
-Eglise St-Eloi (75) (disparue)
-Eglise St-Etienne (75) (disparue)
-Eglise St-Etienne-du-Mont (75)
-Eglise St-Eustache (75)
-Eglise St-Germain-l'Auxerrois (75)
Eglise St-Germain de Charonne (75)
-Eglise St-Germain-le-Vieux (75) (disparue)
-Eglise St-Gervais-St-Protais (75)
-Eglise St-Hippolyte (75) (disparue)
-Eglise St-Jacques-de-la-Boucherie (75)
- Eglise St-Jacques-du-Haut-Pas (75)
-Eglise St-Jean-en-Grève (75)
(disparue)
-Eglise St-Jean-le-Rond (75) (disparue)
-Eglise St-Julien-des-Ménétriers (75) (disparue)
-Eglise St-Julien-le-Pauvre (75)
-Eglise St-Landry (75) (disparue)
-Eglise St-Laurent (75)
-Eglise St-Leu-St-Gilles (75)
-Eglise (cathédrale) St-Louis-des-Invalides (75)
-Eglise St-Louis-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise et cimetière (disparu) St-Louis-en-l'Île (75)
-Eglise St-Marcel (75) (disparue)
-Eglise St-Martial (75) (disparue)
-Eglise St-Médard (75)
-Eglise St-Merry (75)
-Eglise St-Nicolas-des-Champs (75)
-Eglise St-Nicolas-du-Chardonnet (75)
-Eglise St-Nicolas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise St-Paul-des-Champs (75) (disparue)
-Eglise St-Paul-St-Louis (75)
(ancien couvent des Jésuites)
-Eglise St-Pierre-aux-Arcis (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-aux-Boeufs (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-de-Montmartre
-Eglise St-Roch (75)
-Eglise St-Sauveur (75) disparue
-Eglise St-Séverin (75)
-Eglise St-Sulpice (75)
-Eglise St-Symphorien et St-Luc (75) (disparue)
-Eglise St-Thomas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise Ste-Croix (75) (disparue)
-Eglise Ste-Geneviève-des-Ardents (75) (disparue)
-Eglise Ste-Marine (75) (disparue)
-Eglises et cimetières de l'île de la Cité (75) (disparus)
 
-Escurial (monastère de l') (Espagne)
 
-Grottes vaticanes
 
-Hospice des Enfants-Rouges (75) (disparu)
-Hospice des Enfants-Trouvés (75) (disparu)
-Hospice des Quinze-Vingts St-Honoré (75) (disparu)
 
-Mausolée d'Auguste à Rome
-Mausolée d'Hadrien à Rome
-Mausolée de Mausole à
Halicarnasse (Bodrum) Turquie (disparu)
-Mémorial du Mt-Valérien (92)
 
-Noviciat de l'Oratoire (75)
 
-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
-POMPES FUNÈBRES, AUTREFOIS et leurs métiers disparus
-Prieuré St-Martin-des-Champs (actuel CNAM) (75)
-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
COPYRIGHT 2010 - 2024 - TOUS DROITS RÉSERVÉS - Ce site est propriétaire exclusif de sa structure, de son contenu textuel et des photos signées MCP.  Sauf accord du propriétaire du site, toute reproduction, même partielle, à titre commercial est interdite. Les reproductions à titre privé sont soumises à l'autorisation du propriétaire du site. A défaut, le nom du site et de son auteur doivent obligatoirement être mentionnés. Tous les droits des auteurs des oeuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site sont réservés.