Y furent inhumés, entre autres...
De nombreuses personnalités furent ensevelies dans cette église, des artistes, plusieurs membres du Parlement de Paris, un maître de la chambre des comptes, un secrétaire du duc d’Orléans, des bourgeois, des religieux, etc.
Le percement du bd Saint-Germain, à partir de 1855, lors des travaux du baron Haussmann, et le creusement des conduits du calorifère fit disparaître bien des tombes et de nombreuses plaques funéraires et/ou épitaphes. Une multitude d’ossements fut alors déposée aux Catacombes. D’autres furent conservés dans des caveaux. Malheureusement, ces actions ne s’étant pas déroulées avec la rigueur requise, l’identification des cercueils lors de recherches à la fin du 19ème siècle fut très difficile pour ne pas dire quasi impossible. La perte de documents aggrava ce désordre de l'époque.
► ARGENSON chapelle des
Famille noble française, qui s'illustra particulièrement dans les deux derniers siècles de l'ancien Régime, quatre membres de la famille y furent inhumés de 1616 à 1721. Chacun y avait une épitaphe en latin. Il ne reste rien du tombeau principal de Marc-René.
► ARGENSON Pierre de Voyer de Paulmy d’ (1563 - 1616)
Bailli du pays et duché de Touraine, il commanda la noblesse de Touraine lors du siège d’Amiens en 1567.
► ARGENSON René I de Voyer de Paulmy d’ (1596 –1651)
Fils de Pierre, premier magistrat de la lignée, il fut avocat au Parlement de Paris (1620), conseiller d’Etat (1625), Maître des Requêtes, Intendant du Dauphiné (1630), de Berry, Touraine, Angoumois, Limousin et Bourgogne (1633) puis d’Auvergne (1644), il fut chargé de diverses négociations diplomatiques par le cardinal de Richelieu puis par le cardinal Mazarin, notamment de la réunion de la Catalogne en 1641. Il mourut à Venise où il était ambassadeur alors que veuf depuis des années, il venait de se faire prêtre.
► ARGENSON René II de Voyer de Paulmy marquis d’ (1623 – 1700)
Cultivant surtout les Lettres, il fut tour à tour conseiller au Parlement de Rouen, intendant subdélégué de son père dans les élections de Saintes te de Cognac puis dans la généralité de Poitiers, Maître des Requêtes, conseiller d’Etat avant de succéder à son père, à l’âge de vingt-sept ans, comme ambassadeur de Venise où il mourut et ou naquit son célèbre fils
Marc-René de Voyer de Paulmy d’ Argenson.
► CAFFIERI Philippe (1714-1774)
Fils et frère aîné des sculpteurs Jacques et Jean-Jacques Caffieri, il succéda à son père dans la charge de fondeur ciseleur du roi. C’est à lui que furent commandés la croix et les six chandeliers d’autel qui remplacèrent le mobilier d’argent fondu à la Monnaie dans les dernières années du règne de Louis XIV. Il réalisa de nombreux bronzes qui ornaient le mobilier du style néo-classique qui émergeait à l’époque. Il a également réalisé des pièces (aujourd’hui disparues) pour les autels de Notre-Dame de Paris et de la cathédrale de Bayeux.
En 1683, Le Brun donna la chapelle, où il fut enseveli, à l’Académie de Peinture et de Sculpture. C’est ainsi que Caffieri, qui était aussi son parent, demanda à y reposer à son tour.