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SAINTE-CHAPELLE ROYALE DU PALAIS (PARIS)
Ecce Homo d'Antonello de Messine (v.1473). Le Christ couronné devant la colonne
Passons sur les plus anciennes traditions établies par les auteurs ecclésiastiques et les légendes forgées autour des instruments de la Passion, pour en arriver au moment où la couronne d’épines était devenue l’une des plus importantes reliques de la Passion. Supposée avoir été transférée de Jérusalem à Constantinople avant 614, sans totalement s’interrompre, son histoire s'obscurcit pour un temps jusqu’au sac de Constantinople par les Croisés et les Vénitiens en 1204. Les Croisés fondèrent l'Empire latin d'Orient. En 1238, Baudouin II de Courtenay (1217-1273), dernier empereur d’Orient, à court de ressources et en proie aux pires difficultés pour conserver l’empire contre les Bulgares et les Grecs décidés à rejeter la tutelle des Francs, gagea la couronne auprès d’un marchand/banquier vénitien, Nicolo Quirino, qui en deviendrait propriétaire si le prêt n’était pas remboursé en juin 1239.
 
Suite de la querelle des Investitures qui avait affaibli la papauté et le Saint-Empire romain germanique, saint Louis, bien décidé à dominer la chrétienté occidentale, se lança dans de longues  négociations afin d’acquérir la couronne, ce qui se fit  en août  1238 moyennant la somme astronomique de 135 000 livres tournois.
Saint-Louis recevant la Sainte-Couronne, la Sainte-Croix, la Sainte-Lance et d’autres reliques. Enluminure du 15ème siècle.
Sous la conduite de dominicains,  elle prit la route de Paris vers Noël, arriva sur le sol français et, le 10 août 1239, fit son entrée solennelle à Villeneuve-l'Archevêque (Yonne) accompagnée du roi, de son frère Robert Ier d'Artois et de leur mère, Blanche de Castille. Le lendemain, à Sens, le roi et son frère la portèrent sur leurs épaules et pieds nus jusqu’à l’église métropolitaine Saint-Etienne.
Transportée en bateau de Sens à Paris, le 19 août, un brillant cortège fit une station à l’abbaye Saint-Antoine-des-Champs près de laquelle on dressa un échafaudage pour exposer la relique aux yeux du peuple de Paris accouru en foule. La procession reprit ensuite à travers les portes de Paris, se dirigea vers Notre-Dame, puis vers la chapelle du palais Saint-Nicolas, où se dressa plus tard la Sainte-Chapelle. Enfin, le 3 octobre, en attendant la construction de celle-ci, elle fut déposée à l’abbaye de Saint-Denis.  
 

La Sainte-Chapelle
 
Gage entre Dieu et le peuple français, restait à ériger un écrin digne du joyau,  mais aussi de diverses reliques de la Passion réunies à la couronne d’épines en 1241.    
Conçue comme une gigantesque châsse par, tout du moins le suppose-t-on,  l’architecte Eudes de Montereau, dans l’enceinte du palais de la Cité, principale résidence de saint Louis avec Vincennes, la Sainte-Chapelle remplaça la chapelle Saint-Nicolas,  fondée par Louis VI le Gros vers 1020, et l’oratoire de la Vierge, fondé, en 1154, par Louis VII le Jeune. Il est possible que ces deux édifices, régulièrement dotés,  soient à l’origine des chapelles haute et basse qui à leur tour abritèrent environ 27 chapelles principalement fondées au 14ème siècle.
Officiellement consacrée en grande pompe le 25 avril 1248, dimanche de Quasimodo, par le légat du pape et l’archevêque de Bourges, on dit qu’elle fut  construite dans le temps record de sept ans,  ce qui suppose les débuts des travaux dès 1241 (on ignore la date précise). Ainsi le lien sacré entre la royauté et les reliques était-il confirmé.
Tant que les rois habitèrent le palais de la Cité, les plus brillantes cérémonies s’y succédèrent presque sans interruption : couronnement de reines, fiançailles royales,  un mariage, grandes assemblées,…
Au 14ème siècle
Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, Eugène Viollet-le-Duc
La façade au 18ème s. par Nicolas Ransonnette (1745-1810) BnF/Gallica
L’histoire de l’organisation de la Sainte-Chapelle et de ses transformations étant beaucoup trop conséquente pour être exposée dans cet article, allons à l’essentiel.
Une fois bâtie, saint Louis la dota la d’un collège d’ecclésiastiques pour la desservir et attirer ainsi les bonnes grâces de la papauté sur cette église et ses ministres. Ce collège se révéla longtemps une pépinière de prélats, magistrats et hommes de lettres.
 
La cour était bordée par les maisons du clergé, et  de nombreuses échoppes, occupées par des gens de métier, étaient adossées à l'édifice.
Victime directement ou indirectement de quatre incendies, chacun d’entre eux modifia plus ou moins son apparence. On notera celui de 1630 qui provoqua l’effondrement du clocher que Louis XIII fit rebâtir à ses frais, et celui de 1776 qui prit au palais. Sans atteindre l’église, les travaux qui suivirent celui-ci furent l’occasion pour Louis XVI de faire dégager l'entrée principale du palais et d’en donner une apparence  plus conforme aux goûts architecturaux de l'époque. L’ancienne cour dissymétrique disparut au profit d’une cour d’honneur néoclassique imposante dont l'homogénéité masqua l'identité primitive de la Sainte-Chapelle. Le bâtiment du Trésor fut détruit et celui-ci transféré dans la Chancellerie située à proximité.
En 1650
La Sainte-Chapelle et son escalier extérieur, après l’incendie de 1630. Le toit est détruit, un palan est installé à l’emplacement de la flèche. Les échoppes encerclent la chapelle, et remontent jusque sur l’escalier extérieur, dont on distingue la première volée de marche. E Martellange/ BNF.
Durant des siècles, la Sainte-Chapelle avait bénéficié d’importants privilèges accordés par le Saint-Siège et la royauté. Mais en 1787, lorsque les embarras financiers de la monarchie imposèrent d’alléger les charges du Trésor, Louis XVI estima qu’il convenait de supprimer les communautés des Saintes-Chapelles (Cité et Vincennes). Toutefois, au début de la Révolution, aucune mesure définitive n’avait encore été prise.
Le 22 novembre 1790, conformément aux décisions des commissions d’aliénation des biens nationaux  et des affaires ecclésiastiques, les scellés furent apposés  sur le Trésor et les reliques. Le 14 avril 1791, les joyaux, l’argenterie et les objets métalliques furent portés à la Monnaie pour être fondus ; les 3 et 9 mai, le linge, les ornements et le mobilier furent envoyés au dépôt des Petits-Augustins. Quant au clergé,  il subsista jusqu’à la loi du 18 août 1792 qui supprimait les communautés religieuses.
 
À l'instar d’autres édifices religieux désaffectés, la Sainte-Chapelle aurait dû être vendue comme bien national, mais elle resta finalement propriété de l'État et, en 1793,  accueillit le Club de la Sainte-Chapelle dans la chapelle haute qui servit plus tard à un magasin de farines. Presque devenue une épave vide,  son état était déplorable. A deux reprises, en 1790 et en 1803, il fut un moment question de la raser pour dégager le Palais et agrandir ses bâtiments. Déjà, en  août 1793, sous prétexte qu’il manquait de solidité, le clocher avait été démoli et ses matériaux vendus aux enchères. Il n’y avait plus qu’une charpente provisoire. La mode étant à l'architecture classique ou néoclassique,  presque personne ne se souciait de la préservation du patrimoine architectural médiéval.
L’installation des archives judiciaires et de la Cour des Comptes lui valut un premier répit, mais  causa de nouvelles dégradations.
A la veille de sa restauration
De sursis en sursis, grâce au roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo qui sensibilisa l’opinion publique, et à l’un de ses articles dans le Journal des débats (1835), le monument fut finalement sauvé. Sa restauration put enfin s’effectuer sous la direction de trois architectes qui se succèdent à la tête du chantier : Félix Duban (de 1836 à 1848), Jean-Baptiste Lassus (de 1848 à 1857) et Emile Boeswillwald  (1815 - 1896) qui termina la restauration en 1863. Une grande partie des éléments architecturaux , et des statues, qui ne purent être réintégrés sont de nos jours visibles au musée de Cluny.
 
Malgré le questionnement sur certains choix, la dernière campagne de restauration, de 2008 à 2015, a permis de redonner du lustre aux vitraux, aux façades et aux sculptures.
 

La chapelle basse
 
Au rez-de-chaussée, dédiée  à la Vierge, la chapelle basse correspondait à la paroisse du palais ouverte aux soldats, serviteurs du roi et courtisans.
Bien qu’éclairée par plusieurs fenêtres, ses proportions et son encaissement dans les bâtiments alentours, qui empêchent la lumière de pénétrer, évoquent un peu l’ambiance sombre d’une crypte. Mais la finesse des supports contraste avec cette impression, et le décor montre la même élégance que dans la chapelle haute.
Deux escaliers de service communiquent du rez-de-chaussée au premier étage et au comble.
 
L'inondation de 1690 fut ensuite l’occasion de grandes transformations après: retrait des cloisons de bois qui séparaient du chœur qui fut agrandi ; installation d’une grille entre le chœur  et la nef ; suppression des anciennes vitres -, remplacées par du verre blanc-, et des compartiments de pierre qui en diminuaient le jour ; etc.
Avant : pierres tombales visibles et pas de boutiquier © CMN
Actuellement : « Marchands du temple » et béton © MCP
© MCP
Chef-d’œuvre emblématique du style gothique rayonnant, son plan, établi selon les traditionnelles chapelles castrales, ou palatines, est très simple : une nef unique qui comporte  deux chapelles sur deux niveaux : la chapelle basse et la chapelle haute. Pendant tout le Moyen Age et au-delà, avec sa  flèche elle était, après Notre-Dame, le plus haut édifice de Paris.
 
Dans la cour du Mai, à la hauteur de l’abside de la Sainte-Chapelle, l’architecte  avait édifié une petite construction (A), bâtie sur les mêmes plans que la chapelle et reliée aux deux derniers contreforts qui devinrent ainsi une galerie de communication entre les deux bâtiments. Le rez-de-chaussée servait de sacristie à la Sainte-Chapelle où était déposé le Trésor. Les deux étages servaient à loger les Chartes de la Couronne qui, par la suite, furent désignées sous le titre de Trésor des Chartes. Là, dans de grandes armoires, furent conservés plusieurs siècles des reliquaires plus précieux les uns que les autres.  
 
Entièrement et magnifiquement couverte de riches peintures et de dorures avec incrustations de verres colorés et dorés, la partie la plus brillante et la plus célèbre de la décoration intérieure est surtout due à ses verrières.  
Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle d'Eugène Viollet-le-Duc
De nos jours © P.poschadel
Détails © MCP
Panneaux formant la ceinture du socle de la grande châsse © P.poschadel
En forme de grande arche en bronze doré et ornée de quelques  figures sur le devant, la grande châsse était élevée sous la voûte derrière le maître-autel. Outre la sainte Couronne, elle renfermait d’autres reliques données à saint Louis : une partie du bois de la vraie Croix, un morceau de fer de la Lance, du Manteau de pourpre, du roseau, de l’éponge, les menottes,  la Croix de la Victoire,  du Sang du Christ, du sang miraculeux sorti d’une image du Christ frappé par un infidèle, des Drapeaux de son enfance, du Linge dont il se servit au lavement des pieds, du lait de la Vierge, de ses cheveux, de son Voile, le haut du chef de saint Jean-Baptiste, du Saint Suaire , une sainte Face, un morceau de la pierre du Saint Sépulcre et de la verge de Moïse : cela ne peut s’inventer... (voir : Des saints et des reliques).
Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle d'Eugène Viollet-le-Duc
D’après Jérôme-Sauveur Morand
La sainte Couronne
 
Durant la Révolution, considérée comme objet patrimonial la Sainte Couronne fut déposée au Cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale.
Le Concordat de 1801 impliqua que la relique fût remise à l'archevêque de Paris, qui l'affecta en 1806 au Trésor de la Cathédrale Notre-Dame où elle se trouve toujours, placée dans cylindre de cristal de roche et d'argent doré dessiné par l’architecte Jules Astruc (1862-1955) et exécuté par Maurice Poussielgue-Rusand (1861-1933). En fait, dépouillée de ses épines distribuées au fil des siècles, notamment par saint Louis, la couronne d’épines n’est plus qu’un entrelacement de joncs.
Avec les reliques du bois de la Croix et un clou de celle-ci, elle est présentée à la vénération des fidèles chaque premier vendredi du mois, tous les vendredis de carême et le Vendredi Saint. Grâce à l’intervention des pompiers, et surtout à celle l'abbé Jean-Marc Fournier, aumônier des pompiers de Paris, elle a été sauvée de l’incendie du 15 avril 2019.
Auteur non identifié
Le cimetière
 
Totalement oublié dans l’histoire de la Sainte-Chapelle, il fut probablement établi à l’origine près de la chapelle St-Nicolas pour le personnel de la maison du roi et servit ensuite pour les paroissiens.  Une bulle de  Clément VII, en 1380, en atteste déjà l’existence confirmée en 1604 par un bail à un marchand gantier dont la boutique était « en la court du Palais, le long des murs du cimetière de la Ste-Chapelle ». On le trouve encore cité en 1677. Sur une étroite bande de terrain, clôturé par un mur, il s’étendait tout autour du chevet de l'édifice. Il fut supprimé après 1690  lorsque, suite à la grande inondation de cette année là,  les chanoines décidèrent de faire une cave dans toute la longueur de la chapelle pour la sépulture des paroissiens, et un caveau sous le chœur pour celles des trésoriers et des chanoines.   Les ossements trouvés furent portés aux Catacombes bien plus tard, à une date indéterminée.
Emplacement du cimetière (clôture du cimetière)  vers 1360
Extrait du Plan du Palais de la Cité par Jean Guérout (1953) BnF
La chapelle du cimetière
 
A l’origine, elle était une voûte qui soutenait la chapelle Saint-Louis qui n’était pas fermée. François Ier permit au chanoine Jean Parent  d’y faire mettre une clôture en pierres avec une porte et une fenêtre donnant sur le cimetière : elle fut alors nommée la chapelle du cimetière.  C’est dans cette chapelle que furent inhumés Nicolas Boileau et plusieurs membres de sa famille.
Rauch del (v. 1840)
© MCP
Le sanctuaire et la grande châsse
 
Fermé par une grille,le sanctuaire occupait l’abside.
 
Comme l’ensemble de l’édifice, il connut des transformations sous forme de riches dotations offertes, entre autres, par différents souverains. Parmi elles, on peut noter les quatre panneaux qui formaient la ceinture placée autour du socle de la grande châsse des reliques ajoutée en 1524 par François Ier. Récupérée après la Révolution, remisée dans divers endroits (elle servit même de socle pour les gisants de Charles V et de Jeanne de Bourbon), elle est, de nos jours, conservée au musée de la Renaissance d’Ecouen. A cause de l’adjonction d’un plateau moderne, elle est très souvent associée à un maître-autel.
La rose représentant l’Apocalypse http://parisvudeparis.canalblog.com/archives/2013/09/14/28015155.html
Eblouissante chapelle haute : vue inédite depuis la grande rose de l’Apocalypse. Au fond, dans l’abside : le sanctuaire © Brenac photography
Lorsqu’on y pénètre, on est saisi par l’extrême légèreté apparente de la construction, comme si elle ne consistait qu’en légers faisceaux de colonnes portant ces voûtes. Mais le « clou du spectacle » reste l'immense verrière glorifiant la Passion du Christ qui se compose de quinze verrières de 15m de hauteur réparties en 1113 vitraux qui représentent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament racontant l’histoire du monde jusqu’à l’arrivée des reliques à Paris. La mauvaise qualité de mes photos étant très loin de sublimer le lieu, j’ai préféré en emprunter quelques unes.
La chapelle haute et son balcon de communication © MCP
La chapelle haute
 
Véritable prouesse technique, dédiée à la Sainte-Croix, châsse de lumière de 20,50 m sous voûte, la chapelle haute  était réservée  à la famille royale et aux grands officiers. Comme au rez-de-chaussée, un porche en précède le vaisseau. Il servait de communication avec les galeries du palais royal, et formait comme un vaste balcon couvert, de plain-pied avec la chapelle.  
© MCP
© MCP
© MCP
Actuellement, problème et pas des moindres, l’étal du boutiquier et les présentoirs de cartes postales qui endommagent sérieusement la perspective… Du provisoire qui va durer encore très longtemps…
Nonobstant cette « verrue », on se régale à admirer l'ensemble, tout en regrettant la disparition sous une couche de béton des pierres tombales qui représentaient un des grands intérêts de cette chapelle (voir : y furent inhumés)
Plan après les travaux de 1690 d’après Jérôme-Sauveur Morand
Y furent inhumés, entre autres :
 
Si beaucoup de personnalités fréquentèrent à divers titres la Sainte-Chapelle, seules trois, dont les noms ont traversé les siècles jusqu’à nous, y furent inhumées : l’homme de lettres Nicolas Boileau, le sculpteur Germain Pilon et le compositeur Marc-Antoine Charpentier. Pour ceux qui connurent aussi une notoriété plus ou moins grande,  elle ne dépassa guère leur époque.
En plus des paroissiens, c’est donc  principalement toute une population de chanoines, clercs, trésoriers, chantres, etc.,  avec ou pas des fonctions annexes en dehors de la Sainte-Chapelle, qui y élurent leur dernière demeure.
 
Outre ne pas être du tout être dédiée à des inhumations, le peu d’épaisseur de la maçonnerie du sol de la chapelle haute ne se prêtait pas l’établissement de sépultures qui se concentrèrent dans la chapelle basse, mais aussi dans le cimetière avant sa disparition. Comme déjà précisé, les chanoines firent creuser  une cave dans toute la longueur de la chapelle pour la sépulture des paroissiens et un caveau sous le chœur pour celles des trésoriers et des chanoines.  
 
Bien alignées sur quatre lignes parallèles, les pierres tombales des chanoines, trésoriers, chantres, etc. présentaient un intérêt d’autant plus précieux que la Sainte-Chapelle  était le seul édifice religieux de Paris ayant conservé des dalles funéraires in situ. Durant des siècles, elles avaient survécu au    piétinement des fidèles et d’un public peu nombreux.
Durant l’hiver 1690, victimes d’une montée des eaux de la Seine, il fallut les remonter d’au moins 30 cm, et leur restauration les mutilèrent notamment en effaçant de nombreuses inscriptions. Néanmoins, en 1867, trente-trois étaient encore à peu près entières et l’on comptait les débris de quatre autres. Mais, foulées par des milliers de visiteurs, leur dégradation ne pouvait que se poursuivre. Elles résistèrent encore au 20ème siècle mais pas au 21ème.  Lors de la dernière campagne de restauration de 2008-2015, elles disparurent sous une dalle de béton, dite « provisoire », supposée les protéger.
© CMN
Dans les années 1990, en argentique…© MCP
 
Et depuis toutes ses restaurations, quid des ossements ? Sont-ils encore sur place in situ, regroupés dans un ossuaire sous la chapelle basse, entreposés dans une autre partie ? Ont-ils été transférés ailleurs ?
Excepté une boîte d’étain contenant un cœur découverte en 1803, et remise à la même en place, je n’ai trouvé aucune information fiable sur le sujet. A l’heure de la publication de cet article, je suis toujours en attente d'éventuelles réponses de différents départements ou commissions de la Ville de Paris.
►AIGNY Jean d’ (†1432)
Chanoine, conseiller de Charles VI et contrôleur de la chambre aux deniers. Située sous le porche à gauche, sa pierre tombale sculptée en bas-relief, jadis incrustée dans un mur de la nef, montre son cadavre à demi enveloppé d’un linceul et rongé par les vers.
D’après M.P. Le Vayer
►AUVRY Claude (vers 1606 - 1687)
Fils d’un marchand drapier de Paris, il passa une partie de sa jeunesse à Rome où il étudia et se rendit habile dans les affaires de la Daterie* en se faisant remarquer par Urbain VIII auquel il dédia ses thèses. En récompense, le pape lui accorda le prieuré de Chastenay en Lorraine, ainsi qu'un archidiaconé et une prébende dans la cathédrale de Toul. Protégé de Richelieu, il obtint ensuite les faveurs de Mazarin dont il devint le camérier et auquel il resta fidèle jusqu’à sa mort. Nommé évêque de Saint-Flour, puis de Coutances, il quitta cet évêché pendant la régence d’Anne d’Autriche pour être trésorier de la Sainte-Chapelle où il fut inhumé dans la chapelle basse.
Il est à noter qu’en 1667, le conflit grotesque dû à ses différends avec des chanoines sur des questions de préséances, inspira à Nicolas Boileau son fameux poème satyrique, Le Lutrin.
*La daterie apostolique est un ancien dicastère de l'Église catholique romaine.
 

►BELIER Guillaume († 1418)
Chanoine, clerc , et  procureur du trésorier et des chanoines de la Sainte-Chapelle.
D’après dessin d’estampage Ch. Fichot
►BIENVENU Florent (1568 ? - 1623)
Prêtre, chapelain perpétuel et organiste de la Sainte-Chapelle, il eut pour élève Jean II Denis, de la grande dynastie des facteurs de clavecins et d’épinettes de Paris.
 

►BLACFORT Armand-Auguste Langlois de (1662- 1693)
Abbé commanditaire de Saint-André de Maymac dès l’âge de dix ans, puis chanoine de la Sainte-Chapelle quatre ans plus tard (1676), le roi le choisit comme aumônier de Madame la Dauphine. Les plus grands espoirs lui étaient permis quand il mourut prématurément. Inhumé dans le chœur de la chapelle basse, sa tombe s’ornait de son épitaphe surmontée d’un écusson, timbré d’une couronne comtale, d’une crosse d’abbé et d’une mitre
 

►BLANCHET Hugues († 1406)
Archidiacre de Sens, chanoine de Notre-Dame de Paris puis de la Sainte-Chapelle, il en fut nommé trésorier en 1399. Inhumé dans la chapelle basse.
 

►BOILEAU Famille
 

►BONNET Jean († 1387)
Ecuyer
D’après dessin d’estampage Ch. Fichot
►BOURGES Jacques de († 1425)
Licencié en droit canon et civil, conseiller du roi, chanoine de Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle.
D’après coll. Gaignières
►CANTET Yves ( † 1515 ?)
Conseiller au parlement et chanoine, sa date de décès ne fut pas inscrite sur la pierre tombale que le défunt avait dû faire préparer avant sa mort. Dans ses Mémoires sur la Sainte-Chapelle, le chanoine Gilles Dangois indique la date de 1515.
Plus de deux siècles séparent Cantet de Grégoire de Meulant auquel il s’est associé tant dans la pierre tombale que dans l’épitaphe.
D’après coll. Gaignières
En argentique dans les années 1990 © MCP
D’après dessin d’estampage Ch. Fichot
►CORNET Guillaume († 1522)
Chanoine, grand archidiacre de Soissons,  et curé de Saint-Merri.
 

►CHARPENTIER Marc-Antoine
 

►DONGOIS Gilles, Jean et Nicolas (liés à la famille Boileau)
 

►DU TRONCHAY Guillaume  († 1678)
Conseiller au Parlement et conseiller du Roi au grand conseil, chanoine et échevin de Paris. Inhumé avec sa  femme Françoise Sain.
 

►FORTIA III Bernard de (†1629)
Conseiller d’Etat et doyen des maîtres des requêtes . Epitaphe  gravée sur une petite table de marbre noir .
D’après coll. Gaignières
►FOUDRIAT Palamède de († 1626)
Sieur de Champlay, conseiller du roi au conseil d'état et doyen des maîtres des Requêtes de l'Hôtel du roi.
D’après coll. Gaignières
►GARBE Jean (†1388)
Médecin de Charles VI,  régent et doyen de la faculté de médecine, chanoine de l’église de Laon et de la Sainte-Chapelle.
 

GAST Michel de (†1621)
Un enfant de cinq ans inhumé sous une pierre plate.
 

GILLOT Jacques († 1619)
Chanoine, échevin, conseiller au parlement de Paris, puis de la Grand'Chambre, homme de lettres et savant érudit, en relation avec tous les beaux esprits de son temps, il tenait un cercle littéraire où s’élabora la Satire Ménippée (1594) . Inhumé dans le chœur de la chapelle basse.
D’après coll. Gaignières
►LA QUEUE-EN-BRIE Denis de († 1331)
Chanoine et docteur en théologie
 

►LAON Gui de († 1328 ?)
Aumônier de Philippe IV, chanoine, il devint trésorier de la Sainte-Chapelle en 1301. Avec Raoul de Presles, il fonda le collège de Laon à Paris
 

►MARTEL Isambert († 1408)
Trésorier.
 

►MARTON Jacques († 1503)
Chanoine et archidiacre de Mende.
 

►MATTHIEU († 1278 ?)
Premier à être honoré de la dignité de Maître et de principal chapelain de la Sainte-Chapelle chargé du soin et de l’administration des sacrements avec l’autorité spirituelle. Seul nommé dans les fondations de saint Louis. Inhumé dans le cimetière, mais peut-être transféré dans la chapelle basse par la suite.
D’après un dessin d’estampage de M.P. Le Vayer
►MELLO ou MELLE Guillaume de († 1341)
Trésorier. Inhumé dans la chapelle basse. Tombe de pierre avec effigie du défunt tenant un reliquaire à la main et revêtu de l’aumusse et la tête formée par une incrustation de marbre.
 

►MEULAN(T) Grégoire de (v. 1297)
Maître-chapelain, successeur de Maître Matthieu, il fut aussi chanoine-trésorier. Pierre tombale commune avec Yves Cantet.
 

►MIGNON Pierre (v. 1332- 1397/1398)
Après avoir étudié la théologie au collège de Navarre, il fut chanoine de la Sainte-Chapelle et aumônier de Charles VI. Inhumé dans le chœur de la chapelle basse, sa tombe de pierre s’ornait de son effigie sous une arcade festonnée avec la tête et les mains formées par des incrustations de marbre.
 

►MORTIS Jean († 1481/1484)
Chanoine, puis chantre de la Sainte-Chapelle, puis conseiller au parlement de Paris. Inhumé à l’entrée de la chapelle basse. Sa pierre tombale s’ornait d’une inscription et d’un bâton cantoral (symbole de l'autorité du chantre) surmonté d’une fleur de lys couronnée. Il était aussi le plus ancien historien de la Sainte-Chapelle. Dans son Histoire de la Sainte-Chapelle, Morand nous apprend qu’aux jours des grandes fêtes, la fleur de lys couronnée de ce bâton était remplacée par un buste en onyx de Valentinien III, auquel on avait adapté un manteau en vermeil et bras d’argent avec une couronne d’épines du même métal dans une main, et une croix grecque en vermeil dans l’autre.
D’après coll. Gaignières
Buste de Valentinien III du bâton cantoral
►PARIS Guillaume de († 1548)
Chanoine et archidiacre de Soissons
 

►PAVILLY Jean de († 1327)
Chanoine et médecin du roi.
 

►PICOT Eustache († 1651)
Chanoine, aumônier du roi et maître de musique de sa chapelle.
 

►PILON Germain
 

►PONCET Pierre († 1625)
Inhumé dans le chœur de la chapelle basse dans une cave creusée exprès pour lui devant le maître-autel mais qui fut démolie en 1690 lors du creusement de la cave pour les chanoines.
 

►PONT-BRIAN Olivier († 1505)
Doyen de l’église de Poitiers, abbé de Préaux, archidiacre d’Evreux, il fut également conseiller et aumônier de Louis XII. Nommé trésorier en 1476, et inhumé dans la chapelle basse.
 

►POT Philippe († 1524)
Président de la chambre des Enquêtes, il fut reçu chanoine (1515) puis trésorier (1517). Inhumé dans le cimetière.
 

►PRÉ-GILBERT Régnault du († 1353)
Chanoine et président des Enquêtes
 

►RULLY Philippe de († 1440)
Chanoine, trésorier (1420) jusqu’à sa mort, et conseiller au parlement. Inhumé dans la chapelle basse. Sa pierre tombale, au milieu de la nef, passait pour être une des plus belles.
D’après un dessin d’estampage de Ch. Fichot
►SERMISY Claudin de (v.1490 - 1562)
Compositeur français, il servit comme chantre puis maître de chapelle sous Louis XII, François Ier, Henri II et François II. Il publia trois livres de motets, onze messes et une passion, mais il est surtout connu pour les 160 chansons polyphoniques environ que l'on retrouve dans de nombreuses anthologies.
 
►TANVILLE Gérard de († 1291 ou après)
Chanoine et notaire du roi . Inhumé dans le chœur de la chapelle basse. Tombe plate de pierre avec épitaphe latine, effigie du défunt revêtue de l’habit sacerdotal et coiffé de l’aumusse, encadrée par une arcade tribolée.
 

►TEUNEROLLES Guillaume de ( 14ème siècle)
Aumônier du roi Philippe (?). Aucune information trouvée sur les fonctions de ce personnage dont le nom n’apparaît ni dans les obituaires de la Sainte-Chapelle, ni dans les listes de chanoines dressées par le chanoine Gilles Dongois .Tombe plate avec effigie du défunt revêtue de l’habit sacerdotal et coiffé de l’aumusse.
 

►TOUCHARD Jean († 1597)
Abbé commanditaire de  l'Abbaye Notre-Dame de Bellozanne, précepteur du cardinal de Bourbon, trésorier de la Sainte-Chapelle,  nommé à l’évêché de Meaux par Henri IV,  il ne put jamais prendre possession de son siège épiscopal disputé car sa candidature fut également récusée par le Saint-Siège. Il était aussi l’auteur de textes polémiques. Inhumé dans la chapelle basse.
 




Sources principales :
-Epitaphier du vieux Paris –Tome II par Émile Raunié (Ed. 1890-1901)
-Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle d’Eugène Viollet-le-Duc
-Histoire de la Ste-Chapelle royale du Palais […] de Sauveur Jérôme Morand (1790)
-Sculptures des XIe-XIIe siècles /Collection du musée de Cluny
-Description de la sainte-Chapelle par M.F. de Guilhermy (1867)
-L’île de la Cité de Jacques Hillairet . Ed. de Minuit
-Inscriptions de la France du Ve siècle au XVIIIe : ancien diocèse de Paris. Tome 1 / recueillies et publ. par M. F. de Guilhermy,... [puis par] R. de Lasteyrie (Ed. 1873-1883)
-Dictionnaire généalogique et héraldique […]( 1761)
-https://www.wikiwand.com/fr/Sainte-Chapelle
-http://photos.piganl.net/2011/paris/chapelle.php
-https://structurae.net/fr/ouvrages/sainte-chapelle
-https://musee-renaissance.fr/sites/musee-renaissance.fr/files/complement/chapelle/article62.html
(*) commentaire(s)
►CAUVIGNY Philippe Oudart de († 1361)
Inhumé avec son oncle, Jean de Hétosmestil, il est représenté à droite, tête nue,  vêtu d’une cotte et d’un manteau drapé et un chien à ses pieds.
►HÉTOSMESTIL Jean de (†1381)
Maître de la Chambre des comptes et des requêtes de l’Hôtel du roi. Inhumé sous la même pierre tombale que son neveu, Philippe Oudart de Cauvigny. Il est représenté à gauche vêtu de l’habit sacerdotal et deux chiens à ses pieds. Les têtes et mains des effigies  étaient formées par des incrustations de marbre.
18 octobre 2019
Nichée au cœur de l’île de la Cité, bâtiment hors du commun classé Monument historique en 1862, comme édifice emblématique du style gothique rayonnant, et au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991, aussi émerveillés et admiratifs que nous soyons en embrassant l’architecture, les vitraux et les peintures de ce joyau, nous sommes, pourtant, loin du compte de ce qui a existé et qui a disparu. La grande et la petite histoire ne l’ont pas épargnée, ni les restaurations successives pourtant pleines de bonne volonté.
 

La couronne d’épines et autres reliques de la Passion
 
« Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges. Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre » — Évangile de Jean, 19:1 et 2
Si l’historicité de la crucifixion ne fait plus aucun doute pour la majorité des chercheurs, qu’en est-il du couronnement rapporté dans les Evangiles de saint Jean et saint Marc ?
Bien qu’aucune preuve irréfutable n’ait jamais existé, son authenticité semble cependant faire consensus. En revanche, c’est principalement à partir  du 13ème siècle, dans le cadre de la dévotion au Christus patiens (« Christ souffrant »), que l’iconographie le représenta coiffé de la  « corona spinea » lors de la crucifixion.
© MCP
De nos jours, dans une cour très encombrée, avec peu de recul possible © MCP
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par Marie-Christine Pénin
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