Grandement restaurée en 1477, fermée en 1791, vendue l’année suivante, elle fut transformée en atelier de teinture avant d’être démolie en 1828/1829.
On trouva dans ses fondations un amas d'ossements humains, qui semble correspondre au reste d'une bataille livrée en cet endroit, ainsi que les ruines du monument triomphal élevé en 383 par Maxime pour sa victoire sur Gratien : ces ruines ont été retrouvées dans une grande muraille qui enveloppait toute la Cité et qui datait probablement de la domination franque.
La partie nord-est de l’Hôtel-Dieu recouvre son emplacement et celui du cimetière qui lui était accolé.
Ce cimetière, tout petit (11 mètres sur 5 mètres environ), se situait devant la porte principale de l’église. Servant de « temps immémorial », il « constituait un passage nécessaire pour entrer dans l’église, le presbytère et la communauté. Il était, parait-il, le seul cimetière pavé de Paris, ce qui n’empêchait pas les exhalaisons malgré sa dizaine de corps reçus par an.
Afin d’éviter une surcharge du cimetière due à l’augmentation des pauvres et des artisans sur la paroisse, on creusa deux caveaux dans la cour du presbytère réservés aux enterrements de charité.
Les ossements trouvés lors de sa désaffection furent déposés aux Catacombes le 18 juin 1792.