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ABBAYE ROYALE DE LONGCHAMP (disparue)
Au 17ème siècle – d’après une gravure de Israël Silvestre (1621-1691)
A l'origine, Longchamp faisait partie de la forêt de Rouvray, laquelle formait un vaste massif marécageux dominant la Seine à l'ouest de Paris.Le nom de Rouvray venait de « robur » : chêne-rouvre en latin.
Le mérovingien Chilpéric II offrit cette forêt à l'abbaye de Saint-Denis, qui la restitua à la Couronne sous Philippe Auguste. Défrichée, cultivée et exploitée pour le bois de chauffage et de construction, elle devint aussi une chasse royale où, de Louis XIII à Charles X, tous les souverains chassèrent le cerf près de Longchamp.
 
En 1255, Louis IX, en réponse au désir de sa sœur, Isabelle, d’assurer son salut par une pieuse fondation, lui octroya un large terrain situé dans la forêt de Rouvray pour y construire l’abbaye de Longchamp (« longus campus » : longue plaine en latin). Cette partie du bois, repaire de détrousseurs et d’hommes de guerre, était située sur la paroisse d’Auteuil parce que le village des Menus, dont elle était voisine, dépendait de cette paroisse.
Le 10 juin 1256, en grande pompe, le roi vint poser la première pierre de l’église abbatiale. Terminée en 1259, l’abbaye put recevoir ses premières nonnes tirées de l’abbaye des filles de Saint-Damien d’Assise (ordre des clarisses) établie à Reims. Elles arrivèrent à Longchamp le 23 juin 1260, accueillies par le roi qui les gratifia de nouveaux arpents de terre. L’ensemble des terrains, défriché et cultivé,  forma la plaine de Longchamp. Bientôt, autour de l’abbaye, s’éleva un petit village occupé par des laïcs.
 
En comparant le plan Roussel des alentours de Paris à une photographie satellitaire de Google Earth, on peut parfaitement situer l’ancien emplacement de l’abbaye.
Plan Roussel (1730) © MCP
Google Earth © MCP
L’ensemble des bâtiments était entouré d’un mur. Au bord de la Seine se trouvait la maison du passeur. Le « M » correspond au moulin.
Bac de Suresnes (Surêne) et la maison du passeur ; l’abbaye au fond
En s’inspirant de la règle écrite par sainte Claire (1194 – 1253), et conseillée par saint Bonaventure
(v. 1220 – 1274) ministre général des Franciscains et d’autres frères, Isabelle composa elle-même une règle, un peu moins sévère que celle de sainte Claire, approuvée par Alexandre IV. Bonaventure prêcha plusieurs fois à Longchamp et rédigea un traité de vie spirituelle dédié à Isabelle : De Perfectione vitae ad sorores (La vie parfaite, pour les sœurs). Le monastère fut consacré à « l’humilité de la Bienheureuse Vierge Marie ».
La vie exemplaire d’Isabelle, sa mort à l’abbaye, les miracles qui eurent lieu par la suite sur sa tombe, la faveur des rois, notamment celle de saint Louis puis de Philippe V le Long qui y décéda, en firent une abbaye très en vue à Paris. En outre, son recrutement était exclusivement nobiliaire jusqu’au début du 14ème siècle, moment où les familles les plus respectables de la bourgeoisie parisienne parvinrent, non sans mal, à forcer ses portes. Fallait-il encore que les familles des postulantes soient issues du milieu parlementaire ou des finances…
 
Malgré la bienveillance royale, pendant longtemps les revenus de l’abbaye ne permirent pas toujours sa rénovation ou son embellissement aux moments appropriés. La guerre de Cent Ans, celles de Religion, la Fronde, qui virent souvent les religieuses se réfugier dans Paris, fit davantage souffrir non seulement les bâtiments, mais aussi les religieuses qui, parfois, n’échappèrent à la faim que grâce à nourriture apportée par leurs parents. Il fallut attendre le début du 16ème siècle pour que soient réalisés des réparations convenables et de nouveaux aménagements.
 
Bien qu’Isabelle eût institué une règle un peu sévère que celle de sainte Claire, le confort n’était pas de mise. On dormait sur des paillasses et en dortoir qui, de concession en concession, devinrent matelas confortables et chambres individuelles. Au fil du temps, les adoucissements de la rigueur disciplinaire entraînèrent un relâchement progressif de la règle. Avec l’arrivée de pensionnaires, la vie à l’abbaye, au 16ème siècle, cessa peu à peu d’être exemplaire au point de vue de la vertu et de l’humilité, ce qui, petit à petit, mena à la déchéance de l’abbaye en défrayant la chronique galante : pour un parisien, « être de l'abbaye de Longchamp » signifiait qu’il aimait les femmes…
Les fêtes et le défilé de Longchamp
 
Devenu un but de promenade, elle atteignit son apogée au début du règne de Louis XV quand, en 1727, une célèbre cantatrice de l’Opéra, Mlle Le Maure (1704-1786), s’y retira. Pendant les trois ans qu’elle y resta, ses chants attirèrent une foule si nombreuse qu’on ne pouvait fermer les portes de l’église. Elle donna des leçons de chant aux religieuses, dont les angéliques concerts attirèrent le tout Paris qui accourait les entendre chanter Ténèbres pendant la semaine sainte. L’abbesse ayant cherché d’autres belles voix et obtenu le concours des chœurs de l’Opéra, comme au concert on s’y rendait « faire Ténèbres », ce qui causa de nombreux désordres de tous genres. Ces fameuses fêtes donnèrent lieu à des intrigues amoureuses de nonnes, qui disposaient parfois de fortunes personnelles considérables et jouissaient de nombreux appuis extérieurs, donnaient lieu à toutes sortes de rumeurs plaisantes.
Aussi, Mgr de Beaumont, archevêque de Paris, décida-t-il de fermer l’abbaye. Mais l’habitude était prise. Le pèlerinage annuel continua en se transformant en une joyeuse promenade, en une joyeuse cavalcade qui faisait le tour du couvent puisqu’on ne pouvait y entrer. On y fêtait le printemps proche, on y exhibait les nouvelles toilettes, les nouvelles modes, les bijoux, etc.
Pour les grands seigneurs, les nobles dames et les comédiennes en renom un concours d’élégance auquel les parisiens se rendaient par tous les moyens de locomotion possible : charrettes, fiacres, chaises à porteurs, ânes et vinaigrettes formaient une cohue qui se répandait des Champs-Elysées à l’abbaye. L’époque où le pape interdisait aux nonnes de jouer du violon sous peine d’excommunication était bien révolue ! Diderot s’inspira de l’abbaye de Longchamp pour sa Religieuse.
En 1780, la file de voitures s’étirait entre deux haies de soldats de l’actuelle place de la Concorde jusqu’à la porte Maillot (soit tout de même un peu plus de 3,5 kms !).Supprimée en 1791, le défilé de Longchamp reprit en 1797 avec les « merveilleuses », les « muscadins » et les « incroyables ». Encore très brillant sous l’Empire, puis, passé de mode, il s’arrêta en 1847
Sous Louis XIV
En 1802 par Carle Vernet -Paris–Musée Carnavalet
Au bout du compte, en un peu de cinq siècles d’existence l’abbaye n’avait connu que peu de prospérité financière. Outre les aléas historiques, des dépenses exagérées dans les embellissements, la bonne chère et les commodités peu monastiques que des religieuses et les pensionnaires installèrent dans leurs relations extérieures furent aussi responsables de la situation.
 
A l’heure de la Révolution, après s’être obstinées plus de deux ans à ne pas obéir à leur arrêt d’expulsion, les religieuses quittèrent le monastère en octobre 1792. Mise en vente en 1794, l’abbaye, n’ayant pas trouvé d’acquéreur, fut démolie. Mais tout ne disparut d’un seul coup.
En 1856, l’enclos et les dépendances furent réunis au bois de Boulogne. Dans certaines maisons construites en ce lieu, on voyait encore des fragments de colonnes et de chapiteaux retrouvés, quelques pierres tombales retournées servant de dallage. Des pierres furent aussi réemployées dans le cimetière du Mont Valérien pour l’escalier, dit des Cent marches, séparant symboliquement le cimetière des ecclésiastiques de celui des laïcs.  
Escalier des Cent marches © MCP
De nos jours, excepté une vieille tour, un pigeonnier et un moulin (ces deux derniers ayant été profondément remaniés), il ne reste rien de l’abbaye dont le terrain est en partie occupé par les jardins de Bagatelle.
 
Le moulin
Construit face à l’abbaye, mais de l’autre côté de la route, dans le premier quart du 14ème siècle (1312 ?) il était en bois. Reconstruit en pierre au 19ème siècle, il sert actuellement de pompe à eau pour alimenter le réservoir de la cascade du bois de Boulogne. Il se situe dans l’enceinte de l’hippodrome, exactement ou très près de son emplacement d’origine.
En bois à  l'origine
De nos jours © Copyleft
La tour
Plusieurs hypothèses circulent quant à la fonction de cette tour, mais aucune ne semble faire consensus.
© Artvill
Quant au pigeonnier, en 1857, plutôt que de l’abattre, mais sans aller jusqu’à le restaurer à l’identique, en même temps qu’on aménageait le parc pour Haussmann, on le transforma en tour de défense médiévale. Utilisé comme belvédère pendant un demi-siècle, il fut reliée en 1899 au réseau électrique, ce qui y permit l’installation d’un magnifique ascenseur Roux-Combaluzier, Vernes, Guinet, Sigros & Cie : le premier, ou l’un des tous premiers, ascenseur privé de France.
© MCP
© https://derelicta.pagesperso-orange.fr/longchamp.htm
© https://derelicta.pagesperso-orange.fr/longchamp.htm
Enfin, de nos jours, l’église Saint-Louis-en-l’Île conserve de nombreux ornements liturgiques provenant de l’abbaye, et le musée de Cluny  quelques pièces, comme un Saint-Jean l’Evangéliste et une Vierge à l’Enfant du milieu du  14ème siècle.
Saint-Jean l’Evangéliste © MCP
Vierge à l'Enfant © MCP
Les fausses ruines de l’abbaye à Bagatelle
D’inspiration gothique ces fausses ruines, que certains regardent comme vraies, si elles évoquent effectivement l’abbaye, elles furent édifiées au 19ème siècle par l’architecte Joseph-Antoine Frœlicher (1790-1866). Il s’agit d’une construction ornementale servant à ponctuer le parcours des promeneurs. Construites au-dessus de la glacière du comte d’Artois, commanditaire du château de Bagatelle, on aimerait qu’elles soient un réel témoin de la présence du monastère.
© MCP
© MCP
Y furent inhumés, entre autres…
 
Parmi les privilèges dont fut gratifiée l’abbaye, on peut noter celui que lui octroya le pape Clément IV en 1267, de pouvoir inhumer des membres de la familles royales au même titre que l’abbaye de Saint-Denis Ce privilège complétait celui concédé par Alexandre IV d’avoir un cimetière dans ses murs pour y enterrer tout le monde, sauf les usuriers et les excommuniés.  Malheureusement, je n’ai pu trouver un plan indiquant l’emplacement précis de ce cimetière qui fut profané à la Révolution.
 
Pour des raisons déjà évoquées, empêchant les roturiers laïcs, au moins jusqu’au début du 14ème siècle, d’intégrer l’abbaye, les rares sépultures relevées et notables sont soit princières, soit nobiliaires. De plus, si l’on exclut les abbesses et des pères Cordeliers qui y reposèrent probablement par la suite, on constate qu’elles datent des 13ème et 14ème  siècles et sont souvent affiliées à saint Louis, ce qui n'a rien d'étonnant.
Sur les soixante-huit abbesses qui officièrent à la direction de l’abbaye, la plupart d’entre elles y mourut et y fut probablement inhumée. Il en va de même pour les simples religieuses.
On sait également que le dallage de l’église comprenait un grand nombre de tombes sous lesquelles reposaient les pères Cordeliers, aumôniers et confesseurs de la maison.
Il ne semble donc pas incohérent de penser  que l’ensemble des défunts ensevelis en l’abbaye, ou dans son cimetière, se composait, dans sa grande majorité, de religieuses et religieux.
 
Avant d’entamer une liste alphabétique, non exhaustive faute de documents, commençons par la fondatrice de l'abbaye.
►ISABELLE DE France (1225 – 23 février 1270)
Unique sœur de Louis IX, et sa cadette, elle reçut, comme lui, une éducation chrétienne très forte : dès son plus jeune âge elle se fit remarquer par sa piété et sa tempérance. Faisant vœu de chasteté, elle refusa tous les mariages qu'on lui proposa. Avec le soutien de son frère, elle fonda le monastère des Clarisses de Longchamp en 1255 et s'y retira à partir de 1260 dans une petite maison.
Toutefois, les biographes de saint Louis étant peu prolixes sur sa personne, ce n'est qu'à travers la Vie d'Isabelle de France, récit hagiographique rédigé par son ancienne dame de compagnie, Agnès d'Harcourt, à la demande de son frère Charles Ier d’Anjou, que l'on découvre en elle un personnage essentiel de l'entourage de saint Louis. Le texte relate sa vie et ses miracles. À travers ce récit, il s’agissait d’obtenir le déclenchement d'une enquête de canonisation comme celle en cours pour son frère : deux saintetés similaires et complémentaires.
Cependant l'œuvre dépasse ce cadre classique par l'engagement personnel de l'auteur sur la véracité de son récit :Agnès d'Harcourt voulut faire œuvre d'historienne. Elle rapporte des faits vus ou entendus par elle-même ou par des témoins directs, et prit toujours soin de citer la source et les circonstances du témoignage. Il n’empêche que cette démonstration de sainteté utilise évidemment de nombreux stéréotypes hagiographiques. Bref, si Isabelle, vierge savante, partageait la vie et la prière des sœurs, elle ne fit jamais profession religieuse, mais vivait misérablement vêtue, réparant de ses mains les vêtements des pauvres et les siens, préparant les aliments ou encore allant puiser à la Seine l’eau à son usage.
 
Sentant la mort venir, elle se fit mettre sur la paille et expira peu après avoir fait ses adieux à ses compagnes. Neuf jours après ses funérailles, auxquelles assista le roi qui s’apprêtait à partit pour son expédition en Palestine, on lui changea sa robe (celle qu’elle portait devenant une relique) et on la déposa dans un nouveau cercueil. Avant de le refermer, dehors, la foule était telle qu’on ouvrit les fenêtres pour exposer le corps et que, par dévotion, les gens puissent le toucher. Dans les témoignages d’époque relatés, il n’est pas dit qu’elle fut inhumée en habit de clarisse.
Le cercueil, ou châsse, de bois fut renfermé dans un autre de pierre, le tout fut couvert d’une pierre tombale et  placé à la limite du chœur  l’église abbatiale. En 1637, la sépulture fut déplacée dans le chœur normalement  réservé aux sœurs ayant prononcé les vœux. Sa représentation d’après nature sur sa tombe, la montrait revêtue des habits de religieuse de saint François avec le manteau royal parsemé de fleurs de lys.
 
Son tombeau fut détruit à la Révolution. Quant aux ossements et cheveux, conservés comme reliques, la dernière abbesse, Jeanne Jouy, les confia  à Mgr  Le Clerc de Juigné, archevêque de Paris. En 1804, l’abbesse, qui s’était retirée dans le couvent carmélite de la rue de Cassini, obtint du cardinal Jean-Baptiste de Belloy la permission d’ouvrir le reliquaire afin de faire des dons à diverses églises ou abbayes. C'est ainsi que l'on retrouve aujourd'hui des reliques de la bienheureuse Isabelle dans une douzaine d’églises ou maisons du diocèse de Paris.
Coll. Gaignières BnF-Gallica
►BEAUJEU Marie de (v. 1276 - 1337)
Fille de Louis de Beaujeu, elle fit ses vœux à Longchamp en 1300, y vécut 26 ans avant d’y mourir.
►BLANCHE DE FRANCE (v. 1311 – 1358)
Fille de Philippe V et de Jeanne de Bourgogne, elle était première princesse française à rejoindre un ordre mendiant (Isabelle ne prit pas le voile). Son tombeau en marbre se trouvait dans le chœur.
Sur sa sépulture, on voyait saint Louis, debout, touchant de la main droite l’épaule de sa sœur Isabelle, et de l’autre les têtes des deux petits-fils d’Isabelle qui portaient un grand manteau de velours violet semé de fleurs de lys d’or et fourré d’hermine comme celui d’Isabelle qui avaient trois princesses derrière elle. Son cœur fut déposé au couvent Cordeliers près de sa mère.
BRABANT Marguerite de (1299/1300 - 1334) et BRABANT Jeanne de (1302/1303 - 1337)
Filles de Godefroy de Brabant et de Jeanne Isabelle de Vierzon, nièces de la reine Marie de Brabant, confiées très jeunes à l’abbaye où elles entrèrent en religion, elles y moururent et y furent inhumées sous une même pierre tombale avec une épitaphe rappelant leur généalogie.
 
►BRETAGNE Madeleine de (†1462)
Sœur de François II, duc de Bretagne, et donc tante d’Anne de Bretagne, elle prit l’habit vers 1400. A peine arrivée à Longchamp, la maladie l’enleva.
 
►CHAUVIGNY Marquise de († 1381)
►CRAON Marguerite de († 1336)
Elle prit l’habit en 1332.
►GUEUX Jeanne V de (v. 1283 - 1347)
Restée veuve à l’âge de vingt-trois ans, elle fit profession à Longchamp, elle y amena sa fille, Maria, et sa sœur,Germaine-Agnès de Saint-Fargueul. Elue deux fois abbesse, elle vécut dans le monastère quarante et un an avant d’y mourir. Son abbatiat fut marqué par de nombreux dons faits à l’abbaye.
►GUEUX Maria de (v. 1300 - 1370)
Fille de Jeanne de Gueux, elle était âgée de cinq ans quand elle rentra au couvent avec sa mère et sa tante, Germaine-Agnès de Saint-Fargueul.
►HARCOURT Agnès II d’ († 1289)
Fille de Jean Ier d'Harcourt (1198-1288), compagnon et ami de saint Louis, et de sa troisième femme, Blanche d'Avaugour, elle était venue à Longchamp avec Isabelle de France pour être à son service. Mais bientôt, elle prit le voile et fit venir, entre autres, sa sœur, Jeanne. Abbesse en 1263, elle le resta jusqu’en février 1279, période pendant laquelle elle se chargea d'acheter des terres, de négocier les loyers et d'obtenir la confirmation royale des achats de l'abbaye. Durant les dix dernières années qui lui restait à vivre, cette femme lettrée s’attacha à rédiger une Vie d’Isabelle de France, récit hagiographique et plaidoyer pour la canonisation de d’Isabelle commandé par Charles d’Anjou. Sur sa tombe, on pouvait lire cette épitaphe latine : Exemplo doceor quam brevis orbis honor.
 
►JEAN II DE DREUX, DIT LE BON  (v.1265 – 1309)
Fils de Robert IV de Dreux, il participa à plusieurs campagnes de Flandre sous le règne de Philippe IV le Bel :prises de Furnes, de Cassel, de Bergues et de Lille (1297) ;  bataille de Courtrai (1302) ; bataille de Mons-en-Puelle et siège de Lille (1304). Il fut ensuite un des négociateurs de la paix avec les Flandres.
Bien que par testament il souhaitât reposer auprès de son père en la nécropole familiale de Saint-Yved de Braine, il fut inhumé à Longchamp sous une  tombe de marbre moyennement élevée. Une charte de la main de l’abbesse Jeanne promettait bien d’accorder le transfert du corps quand il plairait aux exécuteurs testamentaires, mais il semble que cela ne fut pas suivi d’effet. Sa statue de marbre blanc le représentait dans le costume du temps couché sur un sarcophage de marbre noir. Les lambris de la chapelle de la Vierge étaient ornés de peintures illustrant sa vie.
Coll. Gaignières BnF-Gallica
►JEANNE DE NAVARRE (1326 - 1387)
Fille aînée de Philippe III comte d’Evreux et de Jeanne II de Navarre, à l’avènement de ses parents sur le trône navarrais (1328), elle devint l'héritière présomptive de la couronne ce qui rendait sa main très attractive. Dès 1329, ses parents entreprirent des négociations avec Alphonse IV d'Aragon, afin de marier Jeanne au futur Pierre IV d'Aragon. Les négociations de mariage entre les deux royaumes durent plusieurs années, pendant lesquelles Jeanne perdit sa place d'héritière présomptive en faveur de son frère, Charles le Mauvais.  Malgré des fiançailles conclues en 1332, peut-être pour des raisons physiques ou de santé Jeanne, le mariage n’eut jamais lieu. Afin de favoriser une puissante union pour sa sœur cadette, Marie, ses parents la persuadèrent de renoncer à ses droits à la succession, après son frère Charles, en faveur de sa sœur Marie, et d'entrer dans la prestigieuse abbaye royale de Longchamp qu'elle intégra en 1337. Inhumée dans le chœur.
►MERY Catherine de (? - ?)
Excepté sa prise de voile en 1348, aucun renseignement particulier  trouvé.
►SAINT- FARGUEUL Germaine Agnès († 1358)
Sœur de Jeanne de Gueux, elle était entrée au couvent en même temps que celle-ci et à laquelle elle survécut.
Les vraies ruines de l’abbaye peintes par Hubert Robert (1733-1808)
Mais aussi
 
►Les entrailles de Jeanne de Bourgogne
 

Enfin
 
-Dans Histoire de l'abbaye royale de Longchamp de Gaston Duchesne, on lit : « […] c’est près de cette chapelle que se trouvaient les tombes renfermant les corps du prince Louis, enfant de saint Louis et de de Jean ». Soit il s’agit d’une grossière erreur, soit de cénotaphes, car les deux princes furent inhumés en l’abbaye de Royaumont sans aucun doute possible
 
La stèle du poète  Rainer Maria Rilke (1875-1926)
Cette stèle, découverte par le dernier amour du poète, Baladine Klossowska (1886-1969), appelée Merline par Rilke, provient de l’ancien cimetière de l’abbaye Longchamp. Il s’agit de celle d’une nonne dont l’inscription a été effacée par le sculpteur Van Dongen (1933-1970) pour rappeler l'amour des roses du défunt.
https://librobreve.blogspot.com/2014/08/lettere-intorno-un-giardino-di-rainer.html
Sources principales :
 
-Histoire de l'abbaye royale de Longchamp par Gaston Duchesne1905.
-Château de Longchamp -article en ligne de l’Inserm
-Procès-verbaux de la commission des monuments -Tome II -1er septembre 1793 – 16 mars 1794
-Religion et société urbaine au Moyen Age. Etudes offertes à Jean-Louis Biget, P. Boucheron et J. Chiffoleau éd., éditions de la Sorbonne, Paris, 2000, p. 253-281.
-Isabelle de France, sœur de saint Louis Une étude de la Vie d'Isabelle de France écrite par Agnès d'Harcourt par Anne-Hélène Allirot Université de Paris-X Nanterre dans Princes et princesses à la fin du Moyen Age pp. 55-98
-Histoire des reliques de Longchamp par Hubert Demory
-Jean II Monographie de l’ancienne abbaye royale Saint-Yved de Braine par Stanislas Prioux (1859)
-Archives Historiques de l'Archevêché de Paris - 8° J 1708 p. 116.
-Mémoires d’entretemps -Œuvre en prose 2 par Jean Orizet -Ed. du Cherche Midi (2012)
(*) commentaire(s)
1er septembre 2020
Le pigeonnier
Vers 1855 Napoléon III offrit le terrain au baron Haussmann qui fit pendant treize ans sa résidence d’été du château dont il confia la construction à Gabriel Davioud. Ce bâtiment, constitué d’un pavillon de deux étages, sommé d’un attique et flanqué de deux ailes basses en terrasse, n’avait pas de rapport avec le château que nous voyons à présent. Gravement délabré, mais tout de même restauré vers 1910, il passa dans les mains du parfumeur François Coty qui, entre les deux guerres, l’abattit pour commencer la construction de la villa actuelle terminée en 1940
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