RETOUR LIEUX  DE SÉPULTURES
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Narcisse ©http://notesdemusees.blogspot.fr/2009/11/riom.html
►CHARLES Julie (1784-1817) que rencontra Lamartine en 1816, et qui en fit son Elvire du Lac après une idylle intense mais brève puisque la jeune femme, mariée au physicien et aéronaute Jacques Charles, mourut de tuberculose galopante l'année suivante.
 
►CHATEAUBRIAND Armand de (1768- 1809)
Cousin de François-René de Chateaubriand, resté fidèle à la cause monarchiste de façon active, il servit d'agent de liaison entre les princes émigrés en territoire
britannique et les royalistes bretons. Arrêté par la police impériale, il fut condamné à mort et fusillé dans la plaine de Grenelle près de la barrière du même nom malgré les tentatives désespérées entreprises par François-René pour le sauver. L'écrivain évoque son odyssée et sa mort dramatique dans ses Mémoire d'Outre-Tombe.
 
►CHAUDET Antoine-Denis
 
►CLAIRON Mademoiselle
► COINY JACQUES JOSEPH (1761 - 1809)
Embrassant la même carrière de graveur en taille-douce que son père, il rencontra de beaux succès auxquels sa santé fragile mit un terme de façon prématurée. Son travail le plus connu reste ses gravures pour L'Arétin d'Augustin Carrache ou Recueil de postures érotiques, imprimé en 1798. Cet ouvrage, comprenait vingt planches dont l’inspiration reste à ce jour contestée. Quant à la référence à l’écrivain Pierre l'Arétin (1492-1556) dans le titre, elle s'explique par l'usage qu'il était fait, dès le milieu du 17ème siècle, d'appeler un Arétin, tout ouvrage reproduisant des images mythologiques et lascives, voire licencieuses. D'autres éditions, moins belles, parurent par la suite accompagnées de sonnets composés par Simon-Célestin Croze-Ma[i]gnan (1750-1818) mais qui furent rapidement interdites par la police du Premier Empire.
Le lendemain de sa mort, sa veuve eut la douleur de perdre son second fils âgé de trois ans. Le père et le fils furent inhumés ensemble. Dix ans plus tard, elle enterrait son fils aîné Joseph COINY (1795-1829), dessinateur et graveur, qui fut inhumé au cimetière du Montparnasse.
CIMETIÈRE PARISIEN DE VAUGIRARD (Paris) (disparu)
« La première fois qu’on entre dans le cimetière de Vaugirard, on ne peut s’empêcher d’être frappé du contraste qu’il offre avec le quartier auquel il appartient. Un ancien marais où rien n’appelle les regards de l’observateur ; un carré long, plat entouré d’une muraille construite de moellons apparents, ombragé de quelques marronniers et le faubourg Saint-Germain habité par tant de familles opulentes et illustres, décoré d’un si grand nombre d’hôtels et de palais…Quelle opposition ! »
Il est vrai que rapidement le lieu sembla abandonné avant de l’être vraiment.
Ossements provenant du cimetière parisien de Vaugirard © MCP
Plan du cimetière parisien de Vaugirard en 1829. Ed. Roy-Terry (1830) - Musée Carnavalet.
Cette désaffection partielle entraîna un grand mouvement d’opinion. Malgré les protestations des familles, leurs pétitions et l’éloquent plaidoyer d’un avocat pour au moins la conservation de la partie restante du cimetière, une fois déclassée, la nécropole se désagrégea lentement et un devint un lieu abandonné. Bientôt on se disputa la récupération des pierres tombales…
Devenu une gêne pour tout le monde, mais surtout une potentielle source de profits et d’animation en le lotissant, les jours du cimetière étaient comptés.
En 1856, à la demande de la commune de Vaugirard, il fut définitivement désaffecté. Il y restait encore 1.407 sépultures dont les ossements furent soit pris en charge par les familles, soit déposés aux Catacombes entre 1859 et 1863.
 
En 1862, Victor Hugo en fit cette description dans les Misérables : « Le cimetière Vaugirard était ce qu'on pourrait appeler un cimetière fané. Il tombait en désuétude. La moisissure l'envahissait, les fleurs le quittaient. Les bourgeois se souciaient peu d'être enterrés à Vaugirard; cela sentait le pauvre. Le Père-Lachaise, à la bonne heure! Etre enterré au Père-Lachaise, c'est comme avoir des meubles en acajou. L'élégance se reconnaît là. Le cimetière Vaugirard était un enclos vénérable, planté en ancien jardin français. Des allées droites, des buis, des thuyas, des houx, de vieilles tombes sous de vieux ifs, l'herbe très haute. Le soir y était tragique. Il y avait là des lignes très lugubres »
 
L’emplacement servit alors de dépôt de pavés jusqu’à la construction, en 1887, du lycée Buffon et à l’ouverture, la même année, de la rue de Staël.
Grosso-modo, de nos jours, il serait là. Google Earth
Y furent inhumés, entre autres,...
 
De 1784 à 1824, de 140.000 à 160.000 personnes y auraient été inhumées. Une chance pour la connaissance actuelle de ce cimetière, certains des visiteurs qui en arpentèrent les allées eurent l’heureuse initiative d’en dessiner des sépultures, d’en noter des épitaphes de personnalités de tous poils, à la célébrité plus ou moins passée à la postérité, mais aussi d’anonymes. Ainsi nous sont parvenus des témoignages émouvants ou dramatiques de vies disparues dont l’histoire fut gravée dans la pierre. Pour le plaisir, j’ai glissé quelques histoires de ces anonymes.
 
On connait les principales personnalités dont les dépouilles furent transférées dans d’autres nécropoles. Il serait intéressant de suivre le fil des autres. Malgré ma curiosité acérée, il m’est impossible de consacrer du temps à ce travail colossal. Reste donc l’éventuelle découverte lors de promenades dans les nécropoles parisiennes.
 
Enfin, il est certain que d'autres personnalités, au lieu de sépulture inconnu à ce jour, y reposèrent.  Je songe, en particulier, à des artistes dont les adresses et/ou lieux de décès correspondent à l'affectation de ce cimetière, tels le graveur, Claude Roy (1712-1792) et les peintres, Antoine Lebel (1705-1793), Jean-Bernard Restout (1732-1796). Mais, sans preuve formelle, cela relève du domaine de la forte probalité, mais reste une probalité.
 
► AMAR Jean-Pierre André, une possibilité pour que le révolutionnaire y ait été inhumé
►ANSELIN Jean-Louis (1754-1823)
Un des meilleurs graveurs de sa génération, à la fin du règne de Louis XV il débuta par des sujets à la mode lui permettant de vendre aussi bien en France qu’en Angleterre. Parmi ses premières œuvres on notera aussi quelques compositions érotiques comme « Vous avez la clef, mais il a trouvé la serrure »…Auteur de nombreux portraits, peu après la mort de Mme de Pompadour, il grava le sien en bergère d’après une peinture de Charles André Van Loo.
Parmi ses œuvres plus conséquentes en taille,au début de la Révolution,  il dédia et présenta à l’Assemblée nationale son Siège de Calais d’après une toile  de Jean-Simon Barthelemy. Nommé, avec Bervic (1756-1722), pour composer le Comité d’instruction de la  Société populaire des arts, à son propos, dans son Histoire de l’art pendant la Révolution  Jules Renouvier (1804-1860) écrivait qu’il fut l’un de « ces burinistes  qui trouvent le moyen d’effacer dans leur œuvre à peu près toute trace du temps dans lequel ils vivent ».
Vous avez la clef... National Gallery of Art, Washington D.C
Mme de Pompadour
►ANTHOINE Jacques Denis (1733-1801)
Etudiant l’architecture tout en travaillant comme ouvrier maçon, en 1760, il acheta un office d'entrepreneur-juré lui permettant ainsi de présenter différents projets. En 1765, choisit pour la construction du nouvel hôtel des Monnaies, il signa là son œuvre majeure. Terminé en 1775, cet édifice très admiré, lui valut d'entrer à l'Académie royale d'architecture (1776). La même année, il intervint pour la reconstruction de certaines parties du Palais de justice de Paris victime d’un incendie. On lui doit également la construction de nombreux bâtiments hospitaliers : l'hôpital de la Charité à Paris, l'hospice de La Rochefoucauld et d'autres encore à Charenton, Niort et Senlis. En 1787, il prit la direction des travaux aux barrières de Paris. Sa réputation s'étendit au-delà des frontières, et il se vit confier des constructions en Angleterre, en Suisse et en Espagne.
Bien que ne se mêlant pas des évènements politiques durant la Révolution, il fut néanmoins accusé d'avoir creusé un souterrain entre l'hôtel des Monnaies et la Seine pour permettre à des agents anglais de voler une partie des réserves d'or de la France. Arrêté puis disculpé, retiré en Touraine, il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts (1799). Sa tombe était orné de son buste en relief.
Hôtel de la monnaie https://www.lamaisonducollectionneur.fr/content/23-monnaie-de-paris-fonctions-historique
►ATROF Charlotte Catherine Augustine
Personne n’a jamais entendu parler de cette femme. Seule l’épitaphe de sa tombe pouvait attirer le regard du visiteur. On y lisait que gisaient là deux petites filles, Nathalie et Eulalie, mortes en décembre 1805 et février 1806 aux âges respectifs de six et trois ans et demi. Emportées par une même maladie à deux mois d’intervalle, leur mère sombra alors dans un état de consomption qui la mena au tombeau en juillet 1807 à l’âge de 26 ans. En 1808, un petit garçon de trois ans avait rejoint ce tombeau du malheur. Puis ce fut au tour de la mère de Mme Atroff de venir reposer avec ses petits-enfants et enfant.
Tombe de Caldelari à Vaugirard
En exécution de l’arrêté du 21 mai 1765, remis à l’ordre du jour en 1780 par le scandale créé par l’effondrement d’un morceau du cimetière des Innocents, la fabrique de l’église Saint-Sulpice acheta en décembre 1782 deux terrains au lieudit la Voye de Paris ou le Fond de Marivault, situés en bordure de la Grande-Rue de Vaugirard (actuelle rue de Vaugirard), afin d’y établir son nouveau cimetière paroissial destiné à remplacer ses cimetières intra-muros de Bagneux et des Aveugles. Il s’agissait d’un terrain où l’on cultivait de la luzerne.
Agrandi en 1784, son entrée se situait sur l’actuelle rue Lecourbe. On y fit transporter et placer en son centre la croix provenant du cimetière de Bagneux alors désaffecté. En 1837, on voyait encore la pierre qui la soutenait portant la date de 1746.
Achille et Briseïs (Recueil des postures érotiques)
Tombeau des Coiny
►DESJOBERTS Louis (1751- 1822)
Les emplois des Grands maîtres des Eaux et Forêts étaient souvent réservés à des membres de la haute noblesse ou à des personnes très fortunées, ce qui était le cas de Charles Desjoberts, avocat au parlement de Paris, qui acheta pour son fils, Louis, la charge de Grand-Maître des Eaux et Forêts au département de Valois, Senlis et Soissons, c'est-à-dire de l’Île de France. Louis occupa cette charge de 1774 à 1790. Si la vie de Grand Maître était occupée par de longues tournées sur le terrain, elle comportait aussi une partie de représentation. Ainsi Louis était-il présent au sacre de Louis XVI, rencontrait-il les princes et voyait-il les ministres, etc. En 1790, les charges étaient supprimées et Louis Desjoberts décrivit mélancoliquement sa dernière tournée. Les notes qu’il prit consciencieusement pendant seize ans, et sa correspondance, pieusement conservées par sa famille, permirent d’éclairer par la suite la vie d’un homme à cette charge et des forestiers au 18ème siècle
Sa descendance donna Ernest Desjoberts (1836-1915) qui fut conservateur des Eaux et Forêts et l’auteur d'un excellent aménagement de la Forêt de Tronçais (Allier) comme de nombreux articles sur le sujet.
 
►DESOËR Théodore († 1823)
Apparenté aux imprimeurs-libraires Desoer de Liège, libraire exerçant dès 1813, homme réputé probe, laborieux et éclairé,  ses contemporains se souvenaient avec reconnaissance  qu’en 1814, alors que les évènements politiques et les guerres  avaient engourdi l’essor de la littérature, il fut l’un des premiers, voire le premier, à tenter de ranimer la librairie expirante en publiant, sous forme compacte, les chefs-d’œuvre de grands auteurs. A sa façon, il fut l’étincelle qui donna le feu de la régénération à ce commerce.
En 1816, il lança,  notamment, la grande édition des œuvres de Voltaire, condamnée en 1817 par un mandement de l’archevêque de Paris. Il se fendit alors d’une « "Lettre à MM. les vicaires généraux... du diocèse de Paris, à l'occasion de leur mandement contre la nouvelle édition des œuvres de Voltaire"…
 
►LA HARPE Jean-François de
 
►LENOIR Octavie Zélia (1795-1813)
Fille d’Alexandre Lenoir, elle décéda à l’âge de dix-huit ans. Sur son monument en pierre et marbre blanc veiné aux ornements en bronze, était posée une urne d’où s’échappait une flamme dorée, symbole de l’immortalité. Outre l’épitaphe gravée de face sur le socle, on pouvait en lire deux autres placées sur les côtés :
Dors, ZELIA :
Sommeil ou bonheur,
C’est là même chose.
 
Bon jour, ZELIA !
Ton père, ta mère, tes amis,
Te saluent.
 

Un saule pleureur et des arbustes ombrageaient la sépulture. Le tout était  fermé par un treillage. Sa dépouille rejoignit par la suite le sépulcre familial au cimetière du Montparnasse.
Tombe de Zélia Lenoir à Vaugirard
Tombeau familial au cimetière du Montparnasse © MCP
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►MALLET Claude-François de, et les personnes impliquées dans la conspiration dite de Mallet
 
►MOUNIER Jean-Joseph
 
►MONTHYON (Robert Auget, baron de)
 
►PRÊTRES massacrés au couvent des Carmes en Septembre 1792
Une trentaine des prêtres tués au couvent des Carmes lors des massacres de Septembre 1792 furent ensevelis dans une des fosses communes sans que jamais le moindre ornement ne vînt en signaler la présence.
►RICARD Dominique (1741-1803)
Abbé, professeur de rhétorique au collège d'Auxerre, puis précepteur du fils du président de Meslay, on lui doit une traduction des Œuvres de Plutarque : les Œuvres morales parues de 1783 à 1795, et les Vies des Hommes illustres, parues 1798 à 1803
►SEJAN Nicolas (1745 - 1819)
Un des meilleurs organistes de son temps, il fut co-titulaire de l'orgue de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de nombreuses autres églises parisiennes et fut nommé à la Chapelle Royale en 1789. Il perdit ses charges pendant la Révolution française, mais en récupéra certaines par la suite. Il laissa des œuvres pour le clavecin, le piano-forte, le violon et pour l'orgue ainsi que des airs de ballets. Emporté par une maladie de langueur, il fut inhumé au cimetière de Vaugirard et aurait été, par la suite, transféré à celui de Montmartre. Malheureusement, faute de connaître la date de ce possible transfert, la conservation du cimetière ne peut ni infirmer, ni confirmer ce fait.
►SIMON Marie-Jeanne, femme du célèbre « cordonnier » Simon ayant eu un temps la garde de Louis XVII au Temple.
 
►VILLEDIEU François Mouchet de, évêque (1731 – 1823)
Doyen de la cathédrale de Nevers et vicaire général de ce diocèse, nommé abbé commendataire de Cercanceaux (1767), il devient ensuite maître de l'oratoire du comte d'Artois. abbé commendataire l'abbaye de Forest-Montiers, Louis XVI le désigna pour succéder sur le siège épiscopal de Digne (1784).
Sur son refus d'obéir à la constitution de 1790, il dut abandonner son siège et quitter la France. Après la conclusion du concordat de 1801, il fut l’un des quelques évêques qui persistèrent à ne pas donner leur démission. Rentré en France en 1814, il mourut neuf ans plus tard. Une modeste pierre tombale recouvrait sa dépouille.
 
►Zamor, le « nègre » de Mme du Barry.
►LEROY Alphonse (1742-1816)
Professeur de l’Ecole de médecine, il avait consacré sa vie professionnelle à donner des soins aux nouveau-nés et aux femmes. Il occupa à la Faculté de médecine de Paris la première chaire d’accouchement à côté de Baudelocque. Dans l’histoire de la symphyséotomie pubienne, circonstance qui contribua le plus à le faire connaître, il exploita à son profit l’enthousiasme avec lequel on avait accueilli cette découverte et ne fit que rendre publics et retracer les avantages d’une opération dont la découverte appartenait tout entière à Sigault, opération qu’il donna en quelque sorte comme sienne, pour avoir été le premier à la pratiquer sous les yeux de l’inventeur.
Il aurait aussi découvert un quinquina français, découverte d’autant plus utile qu’à cette époque les médecins ordonnaient ce médicament pour les fièvres, sans s’inquiéter de savoir si les patients avaient les moyens de l’acheter. Malgré leur prolixité, ses ouvrages renferment cependant des remarques ingénieuses et des faits intéressants.
Il venait donc d’atteindre sa 76ème année quand il tomba sous le fer d’un assassin dans sa petite maison de la rue de Vaugirard. Un ancien domestique qui avait été renvoyé quelques jours auparavant avait conservé envers lui des sentiments de haine et de vengeance. Une nuit, il s’introduisit dans la maison qu’il connaissait bien et frappa d’un coup de couteau dans le cœur sa victime  en plein sommeil. Un domestique, averti par les gémissements de M. Leroy, se lança dans un corps à corps avec le criminel qu’il ne put arrêter. Ayant franchi les frontières, le meurtrier resta impuni.  
25 octobre 2016
La tranchée des Invalides
 
En juillet 1784, l’Hôtel des Invalides acheta dans le cimetière une bande de terrain située en bordure de l’actuelle rue Lecourbe. Cette tranchée, séparée du reste de la nécropole par un mur, était réservée à ses pensionnaires défunts. Elle cessa d’y recevoir des corps en 1833 qui, de cette date à fin 1873, furent inhumés dans le cimetière du Montparnasse, puis, à partir de 1er janvier 1874 dans le cimetière parisien d’Ivry. Mais la distance à parcourir pour les vieux compagnons du défunt était bien longue. Alors, en août 1874, on rendit aux Invalides le cimetière Montparnasse que l’on remplaça pour eux, en 1882, par l’ancien cimetière communal de Vaugirard (318, rue Lecourbe) où une tranchée gratuite fut mise à leur disposition.
 

Un carré des suppliciés ?
En 1823, il fut également désigné pour recevoir les corps des suppliciés, comme l’indique l’ordonnance suivante:
 
Cour Royale de Paris. Parquet. Ordre du Procureur général.
Nous, Procureur général près la Cour Royale à Paris ;
Vu la lettre de M. le Préfet du département de la Seine, en date du 17 de ce mois.
Ordonnons à l’exécuteur des arrêts de la Cour d’Assise de Paris, de conduire à l’avenir les corps des suppliciés au cimetière de Vaugirard.
Fait au Parquet, ce trente septembre mil huit cent vingt-trois.
Pour M. le Procureur en congé.
Le Ier Avocat général :
Signé : illisible
 
La découverte de ce petit texte souligne donc que, contrairement à l’idée reçue qui veut que les suppliciés inhumés au cimetière Sainte-Catherine l’aient été ensuite directement au cimetière du Montparnasse à son ouverture (juil. 1824),  l’inhumation des suppliciés a pu se faire au cimetière de Vaugirard sur une période à minima de dix  mois.  
 
Les quelques mausolées et les arbrisseaux qui les entouraient  ne  changeaient rien à l’aspect  de tristesse et d’abandon  auxquels ils semblaient livrés. Si l’on en croit plusieurs descriptions le cimetière présenta rapidement un aspect désolant: en 1821 « […] l’état d’abandon où les familles paraissent les livrer (les tombeaux), établissent, dans l’enceinte où ils sont placés, une confusion, un désordre, un chaos que l’œil ne peut supporter. Ici c’est une balustrade dont les débris sur celle de la voisine]…[un peu plus loin on voit, ou brisées ou couvertes de mousses et de broussailles, et partout les herbes parasites et sauvages qui déclarent la guerre aux sépulcres qui s’élèvent au-dessus d’elles. C’est en vain que le voyageur sentimental s’efforce de visiter les monuments élevés depuis quelques années, il ne peut le faire sans marcher sur ceux d’une date plus récente, conséquemment sans violer la religion des tombeaux ».
 
En 1837, on l’amputa de la partie nécessaire au passage d’une route, achevée en 1846, qui est devenue le boulevard Pasteur. De ce fait 1.436 sépultures durent être évacuées ; les familles intéressées durent se charger des exhumations et de l’enlèvement des signes funéraires. Environ 300 personnes, inhumées depuis 1801, furent concernées par cette mesure et transportées dans d’autres cimetières, parmi lesquelles Mlle Clairon, La Harpe, Baudelocque, Montyon, etc.
Tous les non « ré-inhumés », soit environ 1.100 corps, furent transportés dans l’ossuaire de l’Ouest, puis dans les Catacombes en 1839.
Sources principales :
- Les 200 cimetières du vieux Paris de Jacques Hillairet -Ed. de Minuit (1958)
- Histoire des communes annexées à Paris en 1859. 4 / par M. Lucien Lambeau (1859)
- Mes voyages aux environs de Paris -Tome 2  par Joseph Delort 1821
- Le véritable conducteur aux cimetières […] par MM. Richard et…(1830)
- Voyage religieux et sentimental aux quatre cimetières de Paris […] par Ant. Caillot (1809)
- Promenades au cimetière de Paris par M.-P. Saint-Albin (1816)
- Recueil de tombeaux des quatre cimetières de Paris par C.-P. Arnaud (1817)
- Révolution française –Table alphabétique du Moniteur de 1787 à 1799 – Tome premier -noms d’hommes (A-K) (1802)
- Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, manuscrit. N.A. 482 FO 290
- Revue Forestière N° 4 (avril 1968)
(*) commentaire(s)
►BALLET Hyppolite († 3 octobre 1822)
La sépulture d’Hippolyte Ballet est l’occasion d’évoquer une affaire criminelle
En 1821, la famille Ballet se composait de six personnes : le père, la mère, un oncle, une fille mariée, et deux fils, Auguste et Hippolyte, tous deux avocats et qui se trouvèrent bientôt sous l’emprise d’Edme-Samuel Castaing (1776-1823), médecin à la faculté de Paris, forte personnalité et dévoré d’ambition. S’étant adonné à l’étude des poisons, surtout des poisons végétaux, il avait acquit la certitude que ces sortes de poisons ne laissaient pas de traces. Vers 1817, il avait accueilli avec amitié dans la famille d’un riche notaire de Paris, les Ballet.
M. et Mme Ballet furent les premiers à mourir à cinq mois d‘intervalle. Puis ce fut au tour de l’oncle. Une fort belle fortune échut alors aux enfants. Dès cet instant, une plus grande intimité s’établit entre eux et Castaing. Hippolyte surtout, menacé d’une phtisie pulmonaire, s’attacha à cet ami dont les connaissances en médecine pouvaient lui être utiles. Suite à un accident morbide, il fut emporté en quatre jours dans les bras de Castaing laissant 260 000 francs à partager entre son frère Auguste et leur sœur. Alors qu’il avait décidé de déshériter Auguste, on ne trouva pas de testament dans ce sens. Le 29 mai 1823, Auguste, faisant de Castaing son légataire universel, déposait son testament chez un notaire.
Le même jour, Auguste et Castaing allèrent ensemble à Saint-Cloud et descendirent dans une auberge où ils occupèrent une chambre à deux lits. Le 1er juin, Auguste mourait. Tout le monde fut frappé de stupeur en voyant ce jeune homme si bien portant terminer sa vie, au milieu de circonstances si extraordinaires, par une mort si subite et si effrayante. Auguste avait bu un vin chaud préparé et empoisonné par Castaing. L’autopsie de son corps comme celle de celui d’Hippolyte offrit les mêmes observations : à priori aucune trace de substances vénéneuses. Plusieurs médecins célèbres déclarèrent que la mort avait pu être occasionnée par des causes naturelles, comme il était possible aussi qu’elle fût le résultat d’un empoisonnement par l’acétate de morphine. Accusé d’avoir attenté à la vie d’Hippolyte Ballet ; d’avoir, de complicité avec Auguste Ballet, détruit son testament et enfin d’avoir attenté à la vie d’Auguste Ballet, dont il était légataire universel, et après avoir tenté de simuler la folie, s’il fut acquitté sur le premier chef d’accusation, il fut condamné pour les deux autres et exécuté le 6 décembre 1823 sur la place de Grève. Il est considéré comme le premier meurtrier connu à assassiner à l’aide de morphine. Hippolyte dont, malgré les doutes sérieux, on ne put prouver sa responsabilité dans la mort, fut inhumé au cimetière de Vaugirard, non loin de la sépulture des ses parents.
 
►BARENTIN Charles de Paule de (1738-1819)
Membre d'une célèbre famille de la noblesse de robe, conseiller, puis avocat général au parlement de Paris (1757-1775), président de la Cour des Aides (1775-1788), il soutint les projets de restauration des finances de Calonne dans ses projets concernant la restauration des finances lors de l'Assemblée des notables (1787). Hostile à la convocation des états-généraux, s’opposant à Necker  sur la question du doublement du Tiers état lors de ces mêmes États généraux, il devint la cible des partisans du changement.
Garde des Sceaux du 14 septembre 1788 au 16 juillet 1789, il rétablit les parlements dans leurs anciens pouvoirs, ce qui fit dire à Maupeou, en parlant de Louis XVI :  «Il est fini».
Il  fit respecter la liberté du vote et s'opposa au fait que certains hauts personnages soient députés de droit. Lors de l'ouverture des états généraux, le 5 mai 1789, après que le roi eût fini son discours, il poussa les députés à refuser «les innovations dangereuses que les ennemis du bien public voudraient confondre avec les changements heureux nécessaires qui doivent amener la régénération, le premier vœu de Sa Majesté». Considéré, à tort, comme le principal responsable du renvoi de Necker, il fut démissionné par le roi le 15 juillet 1789.
En novembre, accusé d’avoir fomenté un complot  contre Paris, un crime de lèse-nation, il fut acquitté,  ce  qui fit dire aux Parisiens que cette juridiction était «la buanderie de la reine». Réfugié en Italie, il fut de ceux qui attendirent vainement Louis XVI à Montmédy lors de sa fuite des Tuileries.   Après avoir passé la plus grande partie de son émigration en Angleterre, il ne revint en France qu’avec Louis XVIII qui le fit chancelier honoraire.
Inhumé au cimetière de Vaugirard, il aurait été transféré dans la 10ème division du Père-Lachaise dans la sépulture de Mme de Sesmaisons, née Goyon et morte en 1825. S’agirait-il de Renée Modeste de Goyon-Vaudurant mère de Donatien de Sesmaisons qui avait épousé Anne Charlotte Dambray, petite-fille de Charles ? Mais celle-ci est morte en 1811 et elle n'apparaît pas dans les registres du cimetière...De nos jours, cette tombe est emprisonnée dans un arbre,
►BAUDELOCQUE Jean-Louis
 
►BRUIX Etienne Eustache
 
►CALDELARI Sébastien († 1819)
Sculpteur, élève favori de Louis Boizot (1743-1809) qu’il assista sur son lit de mort, on lui doit notamment un Narcisse en marbre dont la nudité jugée indécente, un siècle plus tard, lui valut de ne pas être exposé dans un parc de Riom mais d’être conservé au musée Mandet de la ville.
LIEUX D'INHUMATIONS
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