Selon la tradition, saint Denis serait arrivé de Rome par la voie antique située au midi de Paris. Sur cette route, il s’arrêta à trois endroits différents aux lieux où s’élevèrent plus tard les église Notre-Dame-des-Champs, Saint-Etienne-des-Grès et de Saint-Benoît.
Dans la Cité deux chapelles lui furent consacrées comme ses quatrième et cinquième stations : Saint-Denis-du-Pas et Saint-Denis de la Chartre qui conservèrent jusqu’à la Révolution leurs anciennes dispositions et vocables. Saint-Denis-du-Pas était située directement derrière l’abside de Notre-Dame ; un étroit passage menait au cloître et à la chapelle dont la nef avait 6, 50 m de largeur sur 21 mètres de longueur. Le cloître, fort régulier et situé au nord, menait aux habitations des chanoines.
A l’origine, ce sanctuaire devait se situer en dehors de l’enceinte militaire de la Cité puisque le rempart a été retrouvé en 1711 sous le sanctuaire de la cathédrale.
Située au chevet de Notre-Dame, elle prit le nom de le nom de Saint-Jean-Baptiste et devint la paroisse du Cloître-Notre-Dame quand l’église Saint-Jean-le-Rond fut démolie en 1748 . Elle fut détruite en 1813.
Son petit cimetière (14.80 mètres par 8.90 mètres) avait longtemps suffi aux quelques inhumations annuelles qui d’ailleurs se faisaient en fosses individuelles. Il était entouré sur trois côtés d’une galerie de charniers au-dessus desquels étaient les logements. Au 18ème siècle, ne pouvant plus recevoir les défunts de sa paroisse, on ouvrit en 1779, à l’extérieur de l’église, une cave sépulcrale qu’on prolongea jusqu'en dessous de la sacristie.
Détruit lui aussi en 1813, la partie du square de l’Archevêché comprise entre la fontaine de ce square et le chevet de Notre-Dame marque son emplacement.