Mais il ne resta pas obsédé seulement ces thèmes tragiques. Amoureux de la terre, des eaux, des arbres de sa Loire natale, humaniste agnostique, enchanté par la nature, dans nombre de ses romans et essais, il traduisit ses émerveillements, son sens du terroir et de ceux qui y vivent à la fois modestes et sublimes. Avec Raboliot (1925), qui lui valut le prix Goncourt, il atteignit la consécration littéraire : La Dernière harde (1938), Derrière les collines (1964), etc., sont autant de titres déjà évocateurs qui jalonnent l'œuvre d'un écrivain dont l'authenticité n'a jamais failli et qui, de livre en livre, gagna un épanouissement tout à fait exceptionnel.
A ses souvenirs et à ses romans, il convient d'ajouter son goût pour l'animal qui anime la nature, lui donne sa respiration et ses mouvements, goût qu'il a relaté dans des sortes d'hymnes à la joie de vivre et à l'acceptation de la mort : Tendre bestiaire (1969), Bestiaire enchanté (1969), Bestiaire sans oubli (1971).
Elu à l'Académie française en 1946, Il en fut le secrétaire perpétuel de 1958 à 1974 année où il démissionna. A quatre-vingt-trois ans, il pensait qu’il avait encore d'autres livres à écrire. Il se retira aux Vernelles, son havre de paix dans le Loiret. Il publia Un Jour (1976), puis Lorelei (1978) et Trente mille jours (1980).
Il mourut d'une crise cardiaque alors qu'il était en vacances dans sa maison en Espagne.
Il fut inhumé au cimetière de Passy où sa tombe, dorénavant simple cénotaphe, s’orne d’un médaillon de Paul Belmondo (1898-1982).