Après avoir publié son premier dessin dans le Pêle-Mêle (1895), il adressa ses croquis à diverses petites revues. Par timidité, il ne se présenta pas au Beaux-arts. S’il avait osé, les fameux Poulbots auraient-ils vu le jour ?
En revanche, il se lia d’amitié avec Willette et Steilen, tous deux peintres et illustrateurs déjà connus.
A partir de 1898, il commença à sortir de l’anonymat, notamment grâce à son reportage illustré de l’affaire « Fort Chabrol » qui parut dans Gil Blas en 1899.
En 1901, avec Léona, la compagne de toute sa vie, il s’installa à Montmartre qu’il ne devait plus jamais quitter.
Désormais, ses dessins paraissaient régulièrement dans les publications de l’époque. Il créa des affiches, apprit la gravure et participa aussi au renouveau de la poupée française supplantées par les poupées allemandes.
Marié et mobilisé en 1914, mais réformé l’année suivante pour une dégénérescence osseuse, il mit tout son talent au service de la patrie ce qui lui valut d'être assigné à résidence sous l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.