En 1816, le jeune Ephilet Remington avait besoin d’un nouveau fusil mais n’avait pas les moyens de se l’acheter. Qu’à cela ne tienne, il s’en fabriqua un dont les performances étaient équivalentes à ceux vendus dans les magasins mais moins cher. Bientôt, ses voisins voulurent le même et, dès 1820, l’arme était vendue partout en Nouvelle-Angleterre.
La première affaire date de 1856/1860. Avec la guerre de Sécession, l’entreprise explosa sous les commandes.
Ensemble, le père Eliphalet et l’un de se trois fils, Philo, fabriquèrent les premiers canons de fusil en acier moulé et mirent au point un fusil à chargement par la culasse. Des armes mythiques virent le jour.
Toutefois, industriels avant tout, quand la fin de la guerre de Sécession entraîna le déclin de cette activité, les Remington opérèrent une reconversion en s’employant cette fois à fabriquer des machines nettement plus pacifiques comme du matériel agricole, des machines à coudre et bien sûr des machines à écrire crées par Christopher Sholes.
Eliphet était mort d’une crise cardiaque en visitant ses usines. Depuis plusieurs années, tout reposait dorénavant sur Philo qui, dès 1873, avait modifié et lancé la fabrication en série de la machine de Christopher Sholes.
Riche idée que ses héritiers développèrent en y rajoutant avec les temps modernes, des machines à calculer et du matériel de bureau. Au bonheur des secrétaires !
De fusions en rachats, en 1955, la Remington Rand Compagny se transforma en Sperry Rand Corporation.