L’aventure familiale continua après la mort de son fondateur avec le développement de nombreuses recettes qui rencontrèrent le même succès avant, dans les années 1980, de connaître le creux de la vague. Vingt ans plus tard, face à la concurrence qui lui avait ostensiblement grignoté son terrain, elle rebondit avec un nouveau challenge pour conquérir un marché florissant : donner à Poulain l'image d'une marque non plus pour l'enfant mais pour adulte et lui conférer ainsi nouvelle légitimité.
Victor-Auguste, lui, s’était retiré des affaires en 1880, laissant son fils Albert reprendre les rênes de la société. Déjà âgé, l’incendie qui détruisit une grande partie de son usine blésoise accéléra peut-être son trépas. Il mourut quelques jours plus tard.
Il fut inhumé au cimetière de Blois-Ville. Au fronton de son imposante sépulture, on peut lire « Hommage au travail ». Une statue drapée présente son portrait en bas-relief en forme de « médaillon ». Plus bas, celui d’Albert (1851-1937) qui repose aussi dans la tombe familiale.