Imposant sa silhouette longiligne et sa fine moustache devant les caméras des plus grands, sa carrière était lancée.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qui avait mis sa carrière entre parenthèses, il retrouva de plus belle les plateaux. Néanmoins, son parcours resta tortueux, alternant rôles mineurs et d'importance, mais ne fut jamais plus à son avantage que lorsqu'il jouait dans des comédies élégante : La Lune était bleue (1953) qui lui valut un Golden Globe, Le Tour du monde en 80 jours (1956) qui remporta un succès international et où sa prestation de l'aventurier gentleman Philéas Fogg marqua le public.
Au sommet de sa gloire, il décida alors de s'illustrer dans le cinéma d'action et d'aventure, avec un certain succès : Les Canons de Navarone (1961) et Les Cinquante-Cinq Jours de Pékin (1963) qui furent de grands succès.
Moins présent dans le registre comique, il signa cependant de belles prestations du genre : La Panthère Rose (1964), Casino Royale (1967), et se distingua aussi dans de bonnes comédies policières : Le Cerveau (1969) de Gérard Oury, Un cadavre au dessert (1976), Mort sur le Nil (1978),…
Au terme d’une impressionnante filmographie dans laquelle son élégance, sa désinvolture et son flegme
« so british » étaient devenus sa marque de fabrique, David Niven s’éteignit dans son chalet en Suisse des suites de la maladie de Charcot. Il fut inhumé au cimetière de Château-d’Oex où sa tombe se confond avec la simplicité de son environnement.