► Sculpteur, caricaturiste, dessinateur et costumier français
GRÉVIN Alfred (1827 – 5 mai 1892)
Cimetière-sud de Saint-Mandé (Paris)
Natif de l’Yonne, sans études préalables et sans autre objectif que s'amuser, il dessinait.
En 1853, il s'installa à Paris où il travailla comme caricaturiste au journal Le Gaulois, ainsi qu'au Journal amusant. Quelques années plus tard, il se vit confier la Une du Petit journal pour rire et collaborera au journal Le Charivari.
Afin de compléter son maigre salaire de caricaturiste et dessinateur, il dessina des costumes de théâtre. Et c’est là qu’il gagna véritablement en notoriété tant comme costumier de scènes diverses que pour les bals masqués du grand monde qui se l’arrachait.
Artiste et amoureux du chiffon, il adorait l’élégance des Parisiennes qu’il aurait pu habiller d’un ruban. En 1869, avec Adrien Huart (1813-1865), il fonda l'Almanach des Parisiennes.
Grévin sculpteur :
Jeune femme élégante au panier
Grévin dessinateur et caricaturiste :
Infidélité masculine : flair féminin
Grévin costumier :
Au 19ème siècle, plusieurs musées de cire parisiens tentèrent en vain de succéder durablement à Curtius (1737-1794) et d'égaler le musée de Mme Tussaud à Londres.
En 1881, à une époque où la photographie n’était pas la norme dans la presse, Arthur Meyer (1844-1924), directeur du quotidien Le Gaulois, eut envie que ses lecteurs puissent « mettre un visage » sur les personnalités dont il était question dans ses pages. Il décida alors de renouer avec un principe vieux de plus d'un siècle, et se tourna vers Grévin qui avait toutes les qualités pour créer les reproductions en cire des personnalités faisant l'actualité.
En nommant le musée, ouvert en 1882, d’après l'auteur des figures de cire, Meyer immortalisa Alfred Grévin. Pour renouveler le genre, ce dernier poussa le souci du détail en demandant aux personnes représentées de faire don d’un de leur costume complet. Le succès fut immédiat.
Atteint d’ataxie, ce qui le contraignit au repos pendant les dernières années de sa vie, il désirait reposer
« sur les riants côteaux » de Champigny où il résidait entre autres. Il avait demandé de simples obsèques civiles. Mais sa femme, dont il s’était séparé, en décida autrement.
Mort à Saint-Maur-des-Fossés, après ses obsèques et sa crémation au cimetière du Père-Lachaise, ses cendres furent inhumées au cimetière-sud de Saint-Mandé. Bien qu'étant des célébrités du lieu, son nom sur sa tombe se borne au strict minimum...
Séparé de Saint-Mandé par le bd périphérique, le cimetière-sud Saint-Mandé a la particularité d’être en fait intégré dans les limites du 12ème arrondissement de Paris.
COPYRIGHT 2010 - 2024 - TOUS DROITS RÉSERVÉS - Ce site est propriétaire exclusif de sa structure, de son contenu textuel et des photos signées MCP. Sauf accord du propriétaire du site, toute reproduction, même partielle, à titre commercial est interdite. Les reproductions à titre privé sont soumises à l'autorisation du propriétaire du site. A défaut, le nom du site et de son auteur doivent obligatoirement être mentionnés. Tous les droits des auteurs des oeuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site sont réservés.