Il a largement contribué à révolutionner une science qui n’était guère reconnue sinon quasiment oubliée en France.
Personnage scientifique, son engagement social et politique doit aussi être souligné : la défense de l’homme et de l’environnement fut aussi pour lui un combat d'importance vitale. Il fut, notamment, le premier à plaider pour la géothermie.
Elu maire de Mirmande en 1979, après s’être engagé dans la campagne présidentielle de François Mitterrand, il fut nommé commissaire à l’étude et à la prévention des catastrophes naturelles (1981), puis secrétaire d’état à la prévention des risques technologiques et naturels majeurs (1984-1986).
En 1988, déçu par les promesses non tenues des socialistes en matière de prévention des risques majeurs, il rejoignit Alain Carignon, maire de Grenoble à l'époque, qui lui offrit les moyens de faire de l’Isère un département pilote en la matière. Elu conseiller général de l’Isère, il devint ensuite conseiller régional de Rhône-Alpes.
Il laissa à la postérité une trentaine d’ouvrages grand public, des dizaines de documents de vulgarisation scientifique et de résumés de conférences, une quarantaine de films et courts métrages et plus d’une centaine de publications scientifique de haut niveau.
Inhumé au cimetière de Passy, sur sa tombe figure une fresque précolombienne représentant la dalle scellant le sarcophage de K'inich Janaab' Pakal Ier dans le Temple des Inscriptions de Palenque au Mexique.
Avec lui, repose sa femme, France (1914-2006), chercheuse à l’Institut Pasteur.