1963 : l’année tragique. Ce fut d’abord la mort de Patrick Bouvier Kennedy, dernier enfant du couple né prématurément le 7 août et mort deux jours plus tard, des suites d'une malformation pulmonaire puis l’assassinat de son mari.
Veuve, elle se retira de la vie publique et vécut discrètement avec ses deux enfants Caroline et John Fitzgerald Jr.
On le sait, elle se remaria en 1968 avec le célèbre et richissime armateur grec Onassis qu’elle avait rencontré peu avant la mort de se son mari et avec lequel elle était restée en contact. Mariage chaotique qui prit fin à la mort d’Onassis en 1975.
Peu après son décès, elle rencontra l’industriel d’origine belge Maurice Tempelsman avec qui elle vécut, veillant à l’avenir de John Jr et heureuse grand-mère de trois petits-enfants que lui donna sa fille.
Editrice, se préoccupant de l’urbanisme de New York, les pages noires de la vie de Jackie s’écrivaient enfin avec sérénité quand on lui diagnostiqua un cancer du système lymphatique. Réagissant mal au traitement, elle s’éteignit cinq mois plus tard dans son sommeil.
C’est auprès de John Fitzgerald Kennedy qu’elle vint reposer pour au moins pour deux bonnes raisons : son statut lui conférait ce droit et, sentimentalement, ce couple mythique dans l’esprit des vivants n’était pas séparable au royaume des ombres. Elle fut inhumée le 23 mai 1994 selon le rite de l’Église catholique romaine.
L’immense foule qui suivit ses funérailles aussi bien à New York qu’à Arlington, démontra une fois de plus à quel point la magie « Jackie » continuait à opérer. Un bouquet composé de pivoines blanches, ses fleurs préférées, et d’iris couleur abricot assortis à la teinte d’une robe du soir d’un de ses portraits, fut déposé sur sa tombe. Le bouquet était noué d’un ruban couleur bleu « Français », pour rappeler que Jackie, après tout une Bouvier, aimait profondément la France.