Revenu en Tchécoslovaquie, il fut nommé vice-ministre des Affaires étrangères en 1949. Arrêté en 1951, il fut englobé dans les quatorze accusés du procès de Prague en 1952, à qui l'on arracha des aveux de "conspiration contre l'État" ; onze furent condamnés à mort par pendaison et trois à la prison a vie dont Arthur London qui réchappa ainsi à la mort. Par la suite, il fut prouvé que le procès et les soi-disant aveux et preuves avaient été totalement fabriqués.
Réhabilité en 1956, Artur quitta la Tchécoslovaquie en 1963 et s’installa en France où il publia Espagne…, ouvrage consacré à la guerre civile dans lequel il réhabilite les anciens des Brigades internationales emprisonnés ou exécutés lors des procès de Prague, Budapest et Sofia.
En 1968, il signa son chef-d’œuvre L'Aveu, adapté par Costa-Gavras sous le même titre en 1970. La publication de ce livre, puis le film, provoqua une violente polémique en France qui accrut l'isolement du PCF vis à vis des intellectuels.
Artur London fut inhumé avec ses beaux-parents, Frédéric et Françoise Ricol, parents de sa femme, Lise, qui fut aussi une grande résistante qui fut la dernière à rejoindre la tombe familiale.