Il fut successivement chef de cabinet du gouverneur de la Martinique, secrétaire général de la Côte d'Ivoire, chef de cabinet du gouverneur général de l'Afrique équatoriale française (AEF), lieutenant-gouverneur du Moyen-Congo, secrétaire général du gouverneur de Afrique-Occidentale française (AOF), puis de premier commissaire de la République au Cameroun de 1919 à 1923, dont le statut change pendant cette période.
Il fut nommé gouverneur général de l'AOF le 18 mars 1923. Peu après son installation, il posa la première pierre de la Cathédrale du Souvenir africain à Dakar et s'attacha tout particulièrement au développement économique, à la santé publique et à l'éducation. Par le décret du 1er mai 1924, il réorganisa l'instruction publique en AOF. Il occupa ce poste jusqu’en octobre 1930, année où il fut nommé gouverneur général (civil) de l’Algérie, une fonction qu'il exerça jusqu'au 21 septembre 1935.
Il fut élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’Honneur le 16 janvier 1929.
Sur sa tombe, très simple, une plaque rappelle ses titres et fonctions les plus honorifiques.