Revenu en France en 1801, il se maria et s’installa à Saint-Malo. Fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1804, il repartit vers l’océan Indien en 1807. Au cours de cette dernière campagne, il ne fit pas moins de seize prises.
A ces activités guerrières, il joignit un rôle important d’armateur. Il arma des navires corsaires qui opérèrent pour son compte dans l’océan Indien, commandés notamment par son frère, Nicolas, et son cousin, Joseph Potier.
Colonel de la garde nationale de Saint-Malo, chef de la légion durant les Cents-Jours, la paix revenue, Surcouf se consacra à des armements commerciaux vers l’océan Indien, l’Afrique, l’Amérique du Nord. Ce combattant audacieux, ce manœuvrier remarquable, était aussi d’une grande indépendance d’esprit et refusa toutes les offres qu’on lui fit d’entrer dans la marine de l’Etat.
Après des funérailles, dans la même église qui avait vu son baptême, Robert Surcouf fut inhumé dans le cimetière de Rocabey. Sur sa tombe on peut lire cette épitaphe :
Un célèbre marin a fini sa carrière
Il est dans le tombeau pour jamais endormi
Les matelots sont privés de leur père
Les malheureux ont perdu leur ami
Dans le petit enclos familial, reposent près de lui
- à sa gauche sa fille Marie-Pauline (1814 – 1860)
- à sa droite , son gendre, Achille Louis Guibourg de la Rougerais (1799 – 1890), époux de Marie-Pauline