L’univers de Bosco est marqué d’une modernité, d’une contemporanéité qui s’appuie sur le passé. Le lecteur se meut dans un climat redoutable et exorcisé, dont le symbole est une Provence privilégiée et élue.
Parmi ses œuvres principales, dont la plupart sont des épures inspirées de la nature et des offrandes dédiées à une surnature, il faut citer : Le Sanglier (1932), L’Âne culotte (1937), Hyacinthe (1940), L'Enfant et la rivière (1945), Le Mas Théotime (1945) pour lequel il obtint le prix Renaudot, Malicroix (1948), etc.
Chacune marqua une étape de sa vie.
Il fut couronné par diverses distinctions dont le grand prix de littérature de l’Académie française en 1968.
Arrivé à l'âge de la retraite, il partagea sa vie entre Nice et Lourmarin où il découvrit un Luberon, terre de paysans et de vignerons, qu'il chanta avec des accents homériques.
De sa fraîcheur native et intacte malgré les ans, il avait su extraire également une trilogie de livres pour enfants.
Selon ses volontés Henri Bosco fut inhumé dans le ravissant cimetière de Lourmarin où il rejoignit un autre célèbre résident, Albert Camus.