A sa façon, il ouvrit la voie à des films remarquables, bien que « commerciaux », tel François Ier avec Fernandel, comédien avec lequel il collabora à plusieurs reprises et qu’il contribua à transformer en star.
Sous le climat de l'Occupation, il changea de registre en s’attaquant au drame, avec Les Disparus de Saint-Agil (1939), souvent considéré comme son meilleur film. Dans cette même veine dramatique suivirent, L'Assassinat du Père Noël (1941), La Symphonie fantastique (1942), etc.
Se ressaisissant, il finit la guerre en combattant avec les F.F.I. A la fin de la guerre, il donna forme à l’un de ses meilleurs films, Boule de suif succès qu’il transforma en triomphe avec Un Revenant.
S’attaquant à la fresque historique avec La Chartreuse de Parme (1948), malgré l’énorme succès de Fanfan la Tulipe (1952), ses films suivants, où Martine Carol -dont il fut le mari -figurait en tête d’affiche, marquèrent le début de la dégringolade. Perdant de leur qualité ses réalisations, face à la Nouvelle vague, le cinéaste s’essoufflait.
Au début des années 1980, il se focalisa sur le petit écran et réalisa en 1985 un documentaire sur Marcel Carné, avant de se retirer du métier. Une crise cardiaque le mena à la tombe.
Auteur de près de 70 films, cinéaste souvent couronné par le succès populaire, sinon critique, il demeure un grand réalisateur incontournable de l’histoire du cinéma français.
Christian-Jaque fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise.