Dans l’idée d’infiltrer la police parisienne, en 1942, il fut à l’origine de l’intégration du militant et résistant Roger Belbéoch à un commissariat du douzième arrondissement de Paris, d’où ce dernier put œuvrer pour la Résistance en fournissant des faux papiers, et aider les juifs persécutés.
Après l’unification trois organisations communistes -Bataillons de la Jeunesse, Organisation Spéciale et Main d’œuvre immigrée (MOI)- dans les Francs-Tireurs et Partisans (FTP), il fut nommé commissaire militaire national chargé des opérations et prit le nom de « Colonel André ». A ce titre, il dirigea de nombreuses actions armées contre l’occupant.
Coordinateur de l’action militaire des FTPF dans toute la région parisienne, il fut l’un des signataires de l’affiche appelant à l’insurrection de la capitale comme il fut, par la suite, chargé de l’intégration des unités de la Résistance dans l’armée.
Conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine après la guerre, membre de la présidence collective de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance, il fut maire de Palisse (Corrèze) de 1971 à sa mort.
Albert Ouzoulias fut inhumé face au carré des Fusillés (où repose, entre autres, Missak Manouchian), au côté de son épouse, Cécile Ouzoulias-Romagon († 1986), ancienne responsable au Bureau national des opérations FTPF du service des liaisons et transmissions.