Bien que les circonstances de sa mort soient également inconnues, Urbain bénéficie malgré tout du statut de saint pour avoir, selon un texte probablement apocryphe, connu le martyre.
Deux versions existent sur son lieu de sépulture : les catacombes Pretextat quasi-englobées dans le complexe de celles de Calixte via Appia et ces dernières.
La découverte d’un fragment de sarcophage dans les catacombes de Calixte avec l’inscription OYPBANOCE [piskopos] (Urbain, évêque) laisse à penser qu’il fut inhumé dans ce lieu et que, suite à d’autres recherches, le « Urbain » de Pretextat serait plus probablement un évêque vénéré très tôt comme saint.
Mais d’autres travaux amènent aussi à la conclusion inverse…Bref, laissons les experts batailler dans cet imbroglio.
Une partie de ses supposées reliques auraient été donnée à Charles le Chauve, par le pape Nicolas Ier, en 862, et auraient fini à Auxerre.
Patron des vignerons et des vendanges dans cette région, il l’est également en Alsace et dans les pays germaniques. Quitte à leur donner un saint à qui se vouer, il est aussi celui des ivrognes.