Homme de théâtre et de contact avec le public avant tout, de de ses débuts jusqu’à ce que la maladie ne l’en empêche, il ne cessa pendant vingt ans de faire les beaux jours des scènes parisiennes.
Très pris par ces engagements théâtraux, bien que la Nouvelle Vague lui ait donné sa chance, ses apparitions au cinéma furent rares. Parmi sa dizaine de tournages, on notera, entre autres : Le Feu follet (1963) de Louis Malle, La Ronde (1964) de Roger Vadim, Une femme mariée (1964) de Jean-Luc Godard.
Aussi le visage de ce séduisant personnage nous semblerait moins familier, s’il n’avait pas été sollicité pour de grands rôles à la télévision. Déjà très apprécié dans La Mégère apprivoisée, Les Illusions perdues ou encore Gaspard des Montagnes, il endossa d’une manière très convaincante le rôle François-Eugène Vidocq dans le feuilleton Vidocq de treize épisodes diffusé en 1967.