Pourtant ce ne fut pas sa seule marque de fabrique notoire. En 1989, confronté à l’éducation de ses propres enfants, il se lança dans la chanson pédagogique pour les tout petits et publia l'album La Multiplicato (1989) destiné à leur apprendre en musique les tables de multiplication. L’idée et l’album connurent un vif succès et devinrent un classique du genre auprès du public concerné.
Pour le reste, malgré la diversification de sa production, ses textes ciselés et pertinents, son talent pour la mélodie, sa maîtrise instrumentale et son dernier album, Paix à nos os (2008), très bien accueilli par la critique, Il est libre Max resta toujours l’objet de l’intérêt du plus grand nombre.
En 2003, dans son ouvrage éponyme, il se donna pour défi d’expliciter la philosophie du personnage imaginaire qui l'avait rendu célèbre. Reprenant les paroles de la chanson, il y évoquait ses goûts, retraçait son propre parcours, se souvenait de ses fans et levait le voile sur ses inspirations.
Atteint d’un cancer des cordes vocales, retiré de la scène, il mourut un an après sa dernière tournée avec Stars 80 en 2013. Il laissait discrètement derrière lui un monde fait de petits riens qu’il avait su développer au fil des ans.
Inhumé au cimetière du Père-Lachaise, sa tombe, réduite à une simple dalle anonyme, est difficilement repérable. Le mieux est de se référer à celle de Jim Morrison en face de laquelle elle se trouve, et dont elle est juste séparée par le chemin de Lesseps délimitant les divisions 6 (Jim Morrison) et 16 où il repose.