A la fin de leur collaboration, inspiré par l’ « invasion » des Etats-Unis par des groupes britanniques, Mort s’installa à Londres, collabora alors avec d’autres auteurs-compositeurs et signa de nouveaux succès avant d’être séduit par la France où Frank Alamo- dont le tube Ma Biche était une reprise en français d’un standard de Shuman- le convainquit de venir. Dès 1962, il avait aussi et déjà travaillé avec Eddy Mitchell et Les Chaussettes noires.
Ce fut un véritable tournant pour Mort, notamment grâce à la rencontre avec Brel dont il présenta une partie de l’œuvre dans un spectacle musical à grand succès, Jacques Brel is Alive and Well and Living in Paris (1966). Après avoir exploré tous les domaines du spectacle (comédie musicale, musique de film, piano bar), il se tournait vers la chanson.
Et l’homme de l’ombre de devenir une vedette de variétés à part entière dans son pays d’adoption en enchaînant les tubes dans les années 1970: Le Lac Majeur, Papa Tango Charly, Un été de porcelaine, Sorrow, etc.
Il continua à contribuer à différents projets en France jusque les années 1980 où il repartit à Londres pour se focaliser, plus particulièrement, sur des musiques de télévision et sur l’écriture d’une comédie musicale.
1991, en même temps qu’il sortait un album en anglais, Doc Pomus, son ancien complice, mourait d’un cancer des poumons (14 mars). Huit mois plus tard, à Londres, Mort succombait à son tour d’un cancer du foie.
En secondes noces, il avait épousé une française, Maria-Pia dont il eut trois filles. D’abord inhumé dans le cimetière juif de Golders Green à Barnet dans la banlieue de Londres, il fut transféré par la suite dans ce qu’on suppose être le caveau de sa belle-famille, au cimetière bordelais des Pins-Francs, dans le quartier de Caudéran où Mort possédait une résidence. Sur la tombe, une plaque rappelle sa présence en ce lieu.