Partageant souvent l’affiche avec des vedettes de premiers choix, ses interprétations brillantes de grands seconds rôles ont occulté de ma mémoire ses premiers tels le Caporal épinglé ou L’ours et la poupée. Et pourtant, il avait à son actif près d’une cinquantaine de pièces et spectacles, une centaine de rôles pour la télévision et pratiquement autant pour le grand écran…
En 1995, il remporta le César du meilleur second rôle pour La Cérémonie de Claude Chabrol.
C’est peut-être à cause de son départ outre-Atlantique et en Angleterre dans les années soixante-dix où il va enfin pouvoir exceller dans sa passion, la danse dans une comédie musicale et sur scène. Et quel danseur ! Jean-Pierre Cassel était notre Gene Kelly qu’il avait d’ailleurs rencontré et à qui il n’avait rien à envier. Ses talents que servaient son charme, son excentricité et son humour n’ont jamais donné la « grosse-tête » à ce séducteur qui resta toujours modeste et discret.
Modeste et discret comme sa tombe au cimetière de Thoiry accolé à l’église.