Irène, peut-être parce que convertie au catholicisme, pour des raisons que je n'ai pas trouvées,..., ne fut pas vraiment inquiétée durant l'Occupation.
En 1946, elle se rendit à l’exposition « Chefs-d’œuvre des collections françaises retrouvées en Allemagne ». Avec stupéfaction, elle y découvrit son portrait que, par ailleurs, elle avait toujours détesté. Volé en 1941 par les Allemands, confisqué par Goering, il fut ensuite négocié par le marchand Walter Feuz pour le compte d'Emil Georg Bührle, industriel et collectionneur d'origine allemande. Après avoir obtenu la restitution du tableau, mais l’abhorrant toujours, en 1949 elle décida de le revendre à un galeriste parisien qui le céda à... Emil Bürhle.qui, cette fois, en devint propriétaire en toute légalité. Depuis 1960, il fait partie de la collection privée, la Fondation et Collection Emil G. Bührle située à Zurich
Unique héritière de sa fille, elle entra en possession de la fortune des Camondo qu'elle dilapida avant de mourir. Veuve depuis plus de trente ans, elle rejoignit son mari dans la tombe, la chapelle familiale des Sampieri au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.